Les Aventures d'Hergé
Les Aventures d'Hergé sont un hommage vibrant à l'Enchanteur de Bruxelles et à l'inépuisable magie de son art.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles 1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide 1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Biographies Documentaires Ligne Claire
Les Aventures d'Hergé sont un hommage vibrant à l'Enchanteur de Bruxelles et à l'inépuisable magie de son art. Portrait intime et impressionniste, dont les auteurs, servis par une documentation rigoureuse, mais résolus à n'exclure ni la fantaisie ni le parti pris, convoquent toutes les techniques narratives pour évoquer sa vie de créateur et d'homme. De 1914 à 1983, de sa jeunesse à sa mort.
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Date de parution | Novembre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je me suis un peu ennuyé à la lecture de cette "biographie" très partielle du plus célèbre auteur de BD européen du siècle dernier. J'ai toujours aimé Tintin et je ne renie pas mon affection malgré certains errements graves de son créateur. Las, malgré cela j'ai trouvé le scénario bien fade et quelquefois sans intérêt avec des épisodes ( vrais ou fictifs) qui n'apportent pas grand chose à la compréhension de l'homme ( comme le passage sur le lac Léman). On a souvent l'impression que les auteurs lancent des pistes (ses origines, le Congo, l'occupation, le positionnement vis à vis des personnes juives, …) sans conclure. Même au niveau management de ses équipes on ne comprend pas grand chose sur sa façon de faire sauf à boire de l'aquavit ( pour le rendre plus sympa ?). Les auteurs se replient sur sa vie sentimentale qui n'a rien de très originale. Le graphisme de Stanislas que j'avais apprécié dans les aventures en Indochine de Levallois colle très bien à cette ambiance vintage particulièrement pour les années 50/60. Sa ligne claire un peu pointue sait se démarquer de son modèle tout en le rappelant fortement. Une lecture sans vraiment d'intérêt quand on connaît le B-A BA de la vie de Georges Rémi.
Mouais, ça se laisse lire, mais je n’ai pas été enthousiasmé par cet album. Sans doute parce que le personnage d’Hergé (et son œuvre) ne le fait plus depuis longtemps – même si je concède avoir beaucoup lu Tintin étant jeune et que mes parents nous les achetaient mon frère et moi (avec les Astérix, que j’ai immédiatement préférés). C’est une sorte de biographie amoureuse, un hommage des auteurs à ce créateur emblématique. Le dessin de Stanislas est sans doute ce qui m’a le plus plu. Clairement son style, pourtant différent d’Hergé, est vraiment agréable et convient bien au sujet, avec une ligne claire faussement vieillotte. Pour le reste, je ne sais pas ce qui est vrai ou inventé de certaines anecdotes (surtout de la jeunesse) qui ont pu influencer Hergé, ni de sa vie amoureuse, que je ne connaissais pas. Mais les auteurs ont quand même minoré les idées politiques d’Hergé (franchement très très à droite pendant très longtemps), au point qu’on peine à comprendre les ennuis subis à la Libération. De même le fonctionnement du Journal de Tintin, le rôle de collaborateurs (de Moor, Martin, Jacobs, etc.) est lui aussi à peine évoqué. C’est sans doute pour mieux rester centré sur le sujet, mais ça fausse un peu la vision qu’on a de lui. C’est en tout cas un album à réserver aux fans du créateur belge. Dont je ne suis pas. Je suis un peu resté sur ma faim en tout cas. Note réelle 2,5/5.
De prime abord, j’aime bien l’œuvre d’Hergé à savoir Tintin. Je ne savais que très peu de choses sur l’auteur qui s’est montré particulièrement discret au cours de sa carrière professionnelle. Je sais qu’il fut le père de la bd européenne. Dernièrement avec l’audacieux Georges & Tchang une histoire d'amour au XXe siècle, j’avais pu faire une incursion dans la vie de cet auteur qui a créé un héros asexué confinant à l’ambiguïté. Tintin continue de faire parler de lui bien après la mort de son auteur qui ne laisse aucun successeur. A l’heure où j’écris ces lignes, les héritiers d'Hergé ne peuvent plus réclamer de droits pour l'utilisation d'extraits d'albums de Tintin, a décidé la justice néerlandaise, grâce à un document signé par le dessinateur du célèbre reporter en 1942. En gros, Tintin est enfin libéré car il fait partie du patrimoine de l’humanité et non d’un homme d’affaire gérant l’héritage de la famille avec agressivité. A côté de cela, les aventures d’Hergé apparaissent bien fades. Certes, on apprendra de petites choses de ces tranches de vie choisi au hasard. Ainsi, j’ai vu comment se comportait vis-à-vis d’Hergé, le sieur Jacques Martin le créateur d’Alix, une série que je n’aimais pas. D’autres épisodes sont plus connus mais ils mettent toujours en avant George Remi sans sujet qui pourrait le fâcher. J’aurais sans doute aimé ressentir plus de choses à cette lecture multipliant les clins d’œil. Attention au glaucome ou à la conjonctivite.
Si on veut connaître la bio du créateur de Tintin, il y a les nombreuses monographies et études consacrées à son oeuvre, mais il est bien plus amusant et insolite de l'évoquer en BD, même quand on la connait bien ; à ce propos, je n'ai pas appris grand chose dans ce livre, mais le principe m'a amusé. Hergé est souvent considéré en Europe comme un des pères de la bande dessinée ou le fondateur d'une école, d'un style. Avec cet ouvrage, les auteurs racontent de façon ludique en 18 chapitres, des tranches de vie et l'ensemble du parcours de Georges Rémi dont la personnalité était bien plus ambigüe qu'elle n'y paraît. Fromental et Bocquet étant 2 amateurs érudits parviennent, grâce à une bonne documentation, à dérouler les différentes rencontres qui ont influencé l'existence de Georges Rémi et par extension, les aventures de son petit reporter à la houpette, tout en restituant toujours fidèlement le contexte historique ; ils n'hésitent pas non plus à éclairer certains pans de la vie d'Hergé qui ont soulevé des polémiques, refusant ainsi l'hagiographie béate. Stanislas y ajoute par son dessin Ligne Claire au charme enfantin, une touche de tendresse et de fantaisie. Voici donc un album qui permet de mieux comprendre les bouleversements et événements qui ont marqué la vie d'un auteur majeur, et un très bel hommage. A condition d'être un fan hergéen, les autres s'abstiendront de cette lecture.
Une série d'anecdote sympathique sur le père de Tintin. Le dessin fait très ligne clair et ça convient parfaitement pour une bd sur le père de cette ligne. Il n'y a pas de véritable scénario et on ne fait que suivre Hergé a travers les années qu'il a vécues. Ce que j'ai bien aimé dans cette BD ce sont les symboles. Comme par exemple lorsque Hergé trompe sa femme et embrasse Fanny devant un primate alors qu'il est en train de faire Tintin au Tibet ! C'est un peu romancé, mais je conseille cette biographie au gros fan de Tintin car les autres risquent de s'ennuyer.
Note approximative : 3.5/5 Les Aventures d'Hergé est une biographie, la biographie du créateur de Tintin et Milou. Mais autant celle-ci est plutôt bien documentée, autant elle se présente sous une forme originale et ne manquant pas de fantaisie. Scindée en chapitres de quelques pages, elle nous montre des années charnières de son existence. Mais elle s'attache davantage à la vie de l'homme Hergé qu'à sa création elle-même, même si bien sûr il s'y est tellement consacré qu'elle a influencé toute sa vie d'homme privé et d'homme public. Et c'est sans doute cela que les auteurs ont voulu représenter en parsemant leurs récits de très nombreuses anecdotes et références directes à Tintin dans l'environnement d'Hergé. Ils jouent en effet à jouer sur la confusion, à imaginer que Hergé est en fait Tintin et inversement. N'est-ce pas lui qui était grand ami de Tchang, qui a vu tous les endroits ou presque où Tintin s'est rendu, passant même plusieurs jours sur un cargo pour préparer Coke en Stock, etc. Outre cette façon un peu romancée et fantaisiste de présenter la vie de Hergé, les auteurs n'hésitent pas à le présenter sans réelle concession, avec tendresse mais aussi un langage légèrement à double tranchant. Comment interpréter par exemple cette scène où, après la fin de la Guerre, Hergé fête la création du Journal Tintin tandis qu'en arrière-plan son ancien compagnon de cellule se fait fusiller pour collaborationnisme. D'autres scènes sont du même genre, assez déroutante car on ne sait s'il faut rire ou prendre la chose avec sérieux. Ce double langage, entre humour un peu jaune et réel respect pour l'homme et son oeuvre, permet d'ajouter une certaine profondeur rafraîchissante au récit qui, du coup, ne se laisse pas saisir trop facilement. A cela s'ajoute le dessin en ligne claire de Stanislas qui est tout à fait plaisant. Dans un style assez proche de Chaland, il n'égale pas vraiment le talent ni de ce dernier ni de Hergé lui-même, mais il convient parfaitement au récit. Ceux qui connaissent parfaitement la vie d'Hergé n'apprendront sans doute rien mais auront la joie de découvrir un récit original, au ton mi-figue mi-raisin, assez amusant et bien raconté en tout cas. Ceux qui ne connaissent rien à sa vie découvriront nombres d'anecdotes réelles même si légèrement romancées. Un bel hommage, qui ne fait ni dans la sacralisation ni dans l'admiration béâte mais rend au contraire hommage à l'homme avec ses qualités et ses défauts. NB : A noter que la réédition de 2007 comprend 2 chapitres, soit 8 pages, de plus que la version de 1999 que j'ai lue.
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