Vilebrequin
La petite vie d'un roi de la cambriole...
BD à offrir Casterman Les prix lecteurs BDTheque 2007 Noir et blanc One-shots, le best-of Voleurs et cambrioleurs
C'est un artiste vêtu de latex, un solitaire furtif qui ne sort que la nuit. Virtuose de la cambriole, prince des monte-en-l'air, voilà son métier ! Pour donner le change aux yeux du reste du monde, il se prétend trompettiste de jazz ! Un jour pourtant, en fracturant un misérable petit coffre de troisième zone, il y découvre un mystère troublant qui va hanter toutes ses pensées, comme une obsession lancinante.
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Date de parution | 07 Juin 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
3.5 Je connaissais cet album depuis sa sortie il y a maintenant plus de 10 ans à cause d'une affaire de mauvaise impression qui avait provoqué un mini-scandale à l'époque. Cet album met en vedette un cambrioleur et le gros de l'album porte sur ses pensées (mais ne vous en faites pas il y a aussi de l'action). J'ai trouvé cela original de voir, par exemple, un cambrioleur expliquer quelle tenue est la mieux adaptée à son travail. Le personnage principal est attachant et j'ai bien aimé le suivre dans cette aventure remplie de dialogues savoureux et de surprises. Un bon scénario divertissant servi avec un très beau dessin expressif et dynamique en noir et blanc.
Voilà un album au format relativement petit, pas très épais, qui ne paye pas de mine donc. Et qui pourtant se révèle être une excellente découverte ! On y découvre l’histoire d’un cambrioleur, d’un esthète de l’ouverture de coffres. Je parle d’esthète, je pourrais dire poète. En tout cas il en parle aussi bien qu’il les réalise, ces cambriolages ! L’histoire qu’il relate lui-même hors phylactère (peu de dialogues à proprement parler) est captivante, elle se laisse très facilement lire. Et elle est plutôt chouette (j’ai été aussi intrigué que Vilebrequin par cette éponge, jusqu’à l’explication finale). Ce qui fait que cette histoire est réussie, c’est aussi le dessin, que j’ai trouvé vraiment très bon. C’est un excellent Noir et Blanc, ressemblant parfois à des taches, une sorte de brouillon définitif, très expressif. Et très lisible, alors que l’essentiel de l’histoire se déroule de nuit. C’est vraiment un album d’atmosphère qui mérite de figurer sur vos étagères !
Très jolie BD ! J'adhère complètement ! Le trait de Obion convient à merveille à ce récit principalement nocturne, soulignant les traits des personnages de la nuit. Le tout rend à merveille dans l'ensemble des planches et jusqu'au bout j'étais dans l'atmosphère. Le récit est complété -enrichi- par le scénario, qui est lui excellent ! Le fait de suivre un roi de la cambriole dans ses différentes péripéties, tout en suivant le monologue intérieur qu'il nous livre, c'est superbe ! Tout l'intérêt est de suivre notre protagoniste dans sa chasse aux coffres, alors même qu'il a une conception de la chose très personnelle, et non dénuée de poésie ! J'ai suivi toute la BD avec une grande assiduité, et j'ai été surpris par les coups de théâtre qui surviennent dans celui-ci. Et finalement jusqu'à la fin j'ai eu des surprises inattendues, pour finir par refermer la BD avec un sourire aux lèvres et des petites réflexions sur les cambrioleurs. Bref, une BD très bien faite au scénario prenant et à la réalisation impeccable. A lire !
Cela fait un moment qu'il trainait dans ma bibliothèque, suite aux conseils de lecture de bdtheque. Enfin lu. Quel vrai beau moment passé ! Une lecture d'une fraicheur et d'une originalité rare. Le noir et blanc est magnifique, le trait danse sur les toits avec son héros. Le texte est une ode à la passion, la passion que Vilebrequin a pour son métier. Le dessin et la mise en page lui collent parfaitement. On y parle aussi de vocation, de pression sociale, de famille, d'image. On y parle aussi beaucoup plus léger, de technique, de beauté, d'expériences, d'humilité et aussi de musique. Ce Vilebrequin est un artiste, tout comme ces créateurs. A acheter, lire, relire.
Vilebrequin est un petit bijou de lecture. J’ai adoré cette lecture qui fait passer le cambriolage pour un art. C’est quand même fort quand on y pense sérieusement ! La lecture a été très agréable dans l’ensemble. La narration est quasi-parfaite car elle nous met dans les réflexions intimes du personnage principal. On ne s’ennuie pas une seconde en suivant les aventures de ce cambrioleur gentleman. J’ai juste été un peu surpris par une incohérence que je ne dévoilerais pas totalement pour éviter un spoiler. La question serait quand même la suivante : le coffre à l’éponge unique est-il celui d’une 3ème zone ou celui d’un ministre ? Si c’est le dernier cas, cela va en contradiction avec ce qui avait été annoncé auparavant par l’auteur. Ce n’est pas bien grave… Au final, je conseille vivement la lecture voire l’achat de ce one-shot de qualité.
Je ne reviendrais pas sur la polémique qui a entouré la sortie de cet album et les affaires avec Casterman ; Vilebrequin fait parti des très bonnes surprises de l’année (à mon avis). Tout d’abord, on sent l’hommage appuyé au gentleman cambrioleur : Arsène Lupin de Maurice Leblanc ; mais ici le héros semble un peu plus perturbé psychologiquement, ce qui le rend plus attachant. Le scénario est en fait assez anodin, alternant flash-back et retour au présent. Les auteurs s’amusent surtout avec les états d’âme du narrateur marqués par l’omniprésence de la voix off du voleur en latex. L’humour est de mise, les personnages très bien caractérisés et les situations très amusantes. Toute l’histoire tient finalement sur une histoire d’éponge, objet d’un piège machiavélique, mais aussi signe d’un déséquilibre schizophrénique. Cet album est donc un très bon cru qui gagne toute sa force grâce à la dernière édition enfin corrigée.
Ah, il en aura fallu des épreuves et des rebondissements pour réussir à lire cette histoire dans de bonnes conditions ! Heureusement ça y est, le livre disponible actuellement est paginé correctement, et les noirs sont de très bonne qualité. Ouf ! Car vu la qualité de l'oeuvre, c'eut été dommage de se contenter d'une édition massacrée ! "Vilebrequin", c'est avant tout un choc graphique. Obion, qui est un des meilleurs dessinateurs du moment, trouve dans cet opus un prétexte génial pour s'en donner à coeur joie. Son trait est vivant et spontané, son dosage du noir et blanc toujours parfaitement équilibré, et sa mise en cases, en page, visiblement extrêmement réfléchie, fait de ce livre un objet graphique assez exceptionnel, qui justifie à lui seul l'achat. Et je suis personnellement assez admirative du choix d'Obion de quitter le dessin réaliste "classique" qu'il avait dans Le Déserteur, pour libérer complètement son trait et accéder à un style personnel et virtuose, mais nettement moins vendeur. C'est je trouve le signe d'une grande intégrité artistique, rare, que je salue. Et le scénario me direz-vous ? Eh bien, il n'est pas en reste ! C'est un plaisir de lire ce texte original, fluide et bien écrit, qui lui aussi donne un ton très personnel à l'ouvrage. L'intrigue est bien menée, donne sans cesse au lecteur l'envie de connaitre la solution des petits mystères disséminés ça et là. La solution... c'est justement là, qu'à mon avis le bât blesse (un petit peu) : sur les trois "mystères" de l'intrigue, seul un trouve à mon goût un dénouement à la hauteur des attentes : la relation entre Vilebrequin et son cambriolé préféré. Les deux autres (l'auteur de l'enlèvement, le mystère de l'éponge) se finissent d'une façon moins enlevée et un petit peu plus facile, un peu décevante. Mais bon, c'est vraiment un bémol minime. C'est juste que ça me donne l'impression qu'on n'est pas passé loin de l'oeuvre parfaite, d'où ma (légère) déception sur la fin.
Une bd que j'attendais impatiamment depuis quelque temps, retardee, mais finalement l'attente valait le coup. Pas decu une seule seconde, tant au niveau du dessin que du scenario. Obion est tout bonnement un genie du dessin, un createur d'atmosphere inegalable, un dieu du pinceau, je ne tarierai pas d'eloges sur son talent que je jalouse et admire. Le Gouefflec quand a lui nous sert un scenario bien ficele, avec des dialogues riches, sans tomber dans le pedant, ce qui aurait ete facile. Mais tout du long, son ecriture se mele avec genie au dessin fluide d'obion, le tout au service d'une lecture agreable. Pour moi ce livre a un double interet, car passionne de dessin, je me delecte de chaque page pour decortiquer les moindres traits et details, mais en tant que lecteur j'ai tout simplement passe un moment tres agreable, coupe du monde l'espace d'une heure ou deux (depend de votre vitesse de lecture hein...). Enfin voila, je suis tres difficile quand a mes achats, surtout en ce qui concerne les bd, mais la j'y suis alle les yeux fermes, et encore une fois, je ne peux que vous conseiller d'en faire autant. Cela valait bien un coup de coeur non?
Je ne sais pas si il est objectif de poster un avis en l'état car je n'ai lu que la première édition avec son problème de pagination. Et pourtant j'ai pris un énorme plaisir à lire ce one-shot. J'ai adoré le scénario et la fluidité des thèmes abordés. C'est finement pensé, élaboré, les "démonstrations" sont à la fois comiques et pleines de bon sens. Ce livre regorge de fraicheur et d'originalité. J'investirai sur la bonne édition afin d'apprécier cette oeuvre à sa juste valeur, car il est vrai que la partie graphique est en l'état le point faible du récit.
Ah, cela aura pris le temps avant que je puisse acheter et lire la bonne édition de cet album. Mais c'est enfin chose faite. Et cela m'a bien plu. Cet album n'est pas vraiment l'indispensable que j'aurais espéré, mais c'est une très belle oeuvre, au graphisme excellent et au sujet et au traitement original. Le dessin a vraiment une jolie touche de personnalité et de maîtrise technique. Chaque case ou presque est traité avec art, beauté et originalité. Et il est vrai que les planches en vis-à-vis, tant évoquées dans l'Affaire Vilebrequin, sont de belles oeuvres d'art et fonctionnent joliment ensemble. C'est beau à regarder, plaisant à lire et il y a ce petit quelque chose en plus qui peut vous faire apprécier cette oeuvre juste pour son graphisme. Mais le scénario n'est pas en reste. Original, fin, amusant, j'ai craint un moment qu'il se contente de raconter en voix-off le quotidien des nuits de cambriole du sieur Vilebrequin, comme un inventaire à la Prévert de ses anecdotes et pensées intimes sur son métier et sur sa vie. Mais même si cette partie là du récit occupe la majorité des pages et lie tout ensemble, elle laisse aussi la place à une voire deux réelles intrigues. Une petite sous-intrigue sur la façon dont Vilebrequin cache sa vie secrète à sa famille, et une plus grosse qui va mettre le héros dans une fâcheuse posture et intriguer le lecteur. L'ensemble du scénario est bien trouvé, original, plaisant et ne manque pas d'humour. Il lui manque peut-être quelque chose qui le rendrait vraiment captivant et marquant, mais c'est en tout cas une BD que je relirais sans doute avec plaisir le moment venu. Dans tous les cas, c'est bien là un album qui méritait le buzz que son Affaire a entraîné dans le petit monde de la BD.
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