Peine perdue (Baladi)
Alex Baladi raconte comment une certaine chanson d’enfance le retrouve par hasard, à travers un certain mur de Berlin...
Auteurs suisses Les petits éditeurs indépendants Mimolette
Alex Baladi raconte comment une certaine chanson d’enfance le retrouve par hasard, à travers un certain mur de Berlin... ‘Peine perdue’ s'ouvre sur une cassette et se termine sur un vinyl. Un même titre des Seeds a changé de support, des années se sont écoulées, une peine a été perdue, d'autres sont apparues, évoluent... .
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Date de parution | 20 Juin 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je m'attendais à pire en lisant l'avis à Ro mais je suis globalement satisfait de mon investissement (à 3 euros sur alapage cette semaine avec les soldes). Cette BD est autobiographique et tourne autour d'un souvenir : un morceau musical qui le faisait systématiquement pleurer quand il était petit. L'auteur fait un come back dans son passé et cherche à se rappeler les images et ressentis de ce souvenir. Avec le temps la perception est bien autre. La démarche est gentillette mais j'ai trouvé le développement du scénario efficace et la narration claire. Le dessin est agréable malgré le trait gras et le cadrage très libre. L'ensemble est très correct et offre une bonne lecture.
Je ne suis pas trop fan des albums BD où l’auteur raconte ses petits états d’âme pas bien passionnants. Et c’est bien ainsi que je vois Peine Perdue, sauf le respect de Baladi. Cet album relativement vite lu raconte comment Baladi enfant ressentait une grande tristesse et se faisait tout un film imaginaire autour d’une chanson qu’il aimait à écouter. Il était conscient de cette tristesse au point de vouloir s’enregistrer pleurer pour, adulte, retrouver ses émotions de jeunesse. Et voilà maintenant l’auteur, adulte, qui écoute cet enregistrement et se dit que ben non, il ne ressent plus grand-chose sur cette musique, même quand le hasard va l’amener à retrouver un disque de ce groupe et pouvoir réécouter la chanson concernée avec des oreilles d’adultes. Même s’il est amusant de voir que comme beaucoup d’autres, on partage avec Baladi des souvenirs de musiques qui vous ont marqués et d’univers visuels qu’on y associait alors qu’ils ne correspondent souvent pas du tout avec le texte de la chanson, le récit tel qu’il est raconté ici n’a vraiment rien d’original ni de vraiment palpitant. J’ai même eu l’impression à divers moments que l’auteur, ne sachant trop quoi dire, partait en légères digressions pour parler un peu plus de lui et de sa petite vie. De fait, j’ai ressenti un peu trop de nombrilisme dans ce récit qui n’a pas su ni me toucher ni m’intéresser. Désolé.
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