Mildiou
Un combat singulier entre Lapinot et Mildiou le despote.
Animalier Lapins Les petits éditeurs indépendants Lewis Trondheim
Lapinot est pris à partie dans une émeute visant à renverser l'infâme Mildiou et à rétablir le Roi sur le trône. Mildiou veut faire un exemple; il décide de tuer Lapinot! Mais Lapinot a vraiment a plus de répondant qu'il n'y parraît.
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Date de parution | Mai 1994 |
Statut histoire | One shot (première apparition de Lapinot) 1 tome paru |
Les avis
J’ai beaucoup de sympathie pour cet album, je l’ai découvert dans sa version chez Seuil, en même temps qu’un autre album de l’auteur, La Mouche (toujours chez le même éditeur). Encore un récit un rien expérimental, Trondheim s’étant donné comme contrainte de faire courir un affrontement entre 2 personnages sur plus d’une centaine de pages. Pour ma part : pari réussi, j’apprécie beaucoup ce duel ponctué de joutes verbales, c’est linéaire comme exercice mais plutôt drôle et rythmé, et ça se renouvelle suffisamment dans les situations (retournement, interventions de personnages tiers …) jusqu’à une chute finale qui arrive avant la lassitude. Le « beau » petit plus à mes yeux, c’est que Trondheim utilise certains de ses futurs personnages (Lapinot et Richard en tête), même s’ils n’ont pas le même patronyme ou caractère. Du coup, j’ai un peu pris cette histoire comme une alternative aux formidables aventures de Lapinot dont je suis bien friand, une sorte de hors série en mode Fantasy. C’est limité comme intérêt et je surnote un peu, mais une petite friandise que je ne boude pas et que je conseille à ceux qui ont aimé les albums : Blacktown, Walter …
Un très très gros bof. Un Trondheim en toute petite forme pour ce petit format… C’est sans contestation ma plus grosse déception concernant cet auteur très prolifique. Cet album est classé dans la catégorie humour, et j’avoue ne pas avoir compris pourquoi. En effet, je n’ai jamais rigolé, et n’ai même pas eu l’occasion de sourire ! C’est une suite de courses poursuites durant lesquelles plusieurs personnages (essentiellement Mildiou) cherchent à estourbir le lapin. Les dialogues sont quelconques je trouve, et la chute n’en est même pas vraiment une. Bref, bien déçu par cette lecture. Trondheim en était à ses débuts, et il fera bien mieux ailleurs, en particulier avec son personnage de Lapinot, qui n’est ici qu’un pâle brouillon.
Un joyeux délire de Lewis Trondheim. L'histoire est simple et se résume à un combat entre Lapinot et un méchant noble (qui a la tête de Richard dans les aventures de Lapinot donc cela rend le combat un peu bizarre) et avec ce scénario Trondheim part dans un délire qui ne se prend pas du tout au sérieux. Plusieurs situations m'ont fait rigoler et le dessin de Trondheim est à la fois simple et efficace. Toutefois, vers la fin le combat commençait à m'ennuyer un peu et mon plaisir avait diminué (au début je voulais mettre 4 étoiles). La fin est tout de même pas mal même si elle est un abrupte.
C’était la première bd de Lewis Trondheim que je lisais et j'avais vraiment aimé. J’apprécie beaucoup Lewis Trondheim, et c’est avec un réel plaisir que j’ai relu Mildiou, qui m’avait bien plu. L’histoire (et l’univers général de cet auteur), décalée, me plait, même si le scénario est un peu répétitif, et qu’il comporte quelques longueurs. Le dessin ; c’est du Trondheim comme on le connaît, si on aime son style on ne sera pas déçu par l’album. Quelques scènes (comme celle avec les lépreux) sont très drôles, les situations sont burlesques et plaisantes. Cependant, la fin est décevante. Pour insérer une chute comme celle-ci un gag en 5 pages aurait suffit (et pas un album de 150 pages). Mais à part les dix dernières pages cet album est très agréable à lire. 3.5/5
Mildiou j'adore, c'est drôle, malin, méchant et un poil décalé, le dessin a beau être réduit au minimum syndical c'est quand même un régal, d'autant plus que c'est assez drôle, même si je n'ai pas ri au éclats à chaque fois j'ai parcouru l'histoire le sourire aux lèvres. La seule petite critique que je pourrais émettre c'est sa longueur, quelques pages de moins et le résultat aurait été presque plus percutant vu que certaines situations se répètent, et si au début c'est excellent arrivée au trois quarts de l'histoire j'ai ressenti un petit moment de saturation, mais la fin est vite arrivée et a empêché l'ennui de pointer, d'où ma note un peu réduite, même si malgré cela être en compagnie de Lapinot est toujours un plaisir.
Mildiou évoque d’abord pour moi le nom d’une maladie cryptogamique qui touche les solanacées (pommes de terre, tomates). Il est vrai que Mildiou le despote propage son emprise sur le peuple comme le champignon du même nom se répand sur les plants en les affaiblissant. L’histoire est formée par une succession de combats entre Lapinot et Mildiou. Quelques joutes verbales (parfois humoristiques) viennent s’intercaler de temps en temps entre les combats à l’épée. Juste de quoi prendre son souffle en quelques sortes. Après ces séquences finalement très répétitives, vient la chute (au propre comme au figuré) qui est assez abrupte. Finalement, il n’y a pas grand-chose à retenir de cet album. Aussi étonnant que cela puisse être, on n’a pas une impression de lassitude à la lecture de cet album grâce, certainement, au talent narratif de Trondheim. Les dessins, c’est du Trondheim. Moi, ça va . . . et vous ? :)
Un bon one-shot qui remplit pleinement son contrat : divertir. Le dessin assez caractéristique de cette nouvelle vague est épuré mais apporte de la légèreté et du mouvement à ce récit. On dirait une espèce de huit clos où les personnages se poursuivent, se croisent, etc.... C'est relativement comique mais loin d'être bête, le scénario recèle des qualités et des logiques intelligentes. J'aime ce genre de récits au demeurant absurdes mais pourtant avec des dialogues non dénués de sens. Un bon 3.5/5.
On rentre de plein pied dans une histoire et cela ne s'arrête plus. C'est une véritable course poursuite entre Mildiou et Lapinot, presque un combat ininterrompu qui n'a ni queue ni tête. J'ai surtout aimé cet acharnement de Mildiou à vouloir tuer ce pauvre lapin qui essaie tant bien que mal de se défendre sur fond d'usurpation du pouvoir et de retour du roi. La fin est vraiment assez réussie et produit son effet comique. Si Trondheim était à son coup d'essai dans ce one-shot un peu absurde, il augurait beaucoup de bonnes choses pour la suite.
Il s'agit là pour moi d'une BD mineure dans l'oeuvre de Trondheim. Certes, on y retrouve pas mal de choses caractéristiques de son univers. Il y a bien sûr Lapinot, dont on ne dit jamais le nom, le côté échevelé des dialogues et des combats, élément que l'on retrouve dans certains de ses albums. Ok, le dessin c'est du Trondheim, donc très lisible, même si toujours "naïf". Mais mis à part ça ? Eh bien pas grand-chose en fait. L’album a le mérite d'être divertissant, il plaira sans doute un peu aux inconditionnels de ce bon Lewis, mais ça s'arrêtera là.
Il y a l’absurde façon Le Roi cassé que je n’aime pas trop, et l’absurde façon "Mildiou", avec la malice et l’imagination débridée de Trondheim. On assiste en effet, pendant 140 pages, à une baston ininterrompue, à l’épée, au canon, ou aux poings, doublée d’une joute verbale assez savoureuse, entre un Lapinot déjà flegmatique et un Richard dans un rôle à contre-emploi, de tyran. Le même Lapinot affronte également un chien susceptible et belliqueux, le tout ponctué par l’intrusion d’autres personnages dont un qui aura un rôle aussi inattendu que crucial. Ca se lit facilement, c’est assez sympa, sans être désopilant, avec un dessin trondheimien aux petits oignons, bref, une petite BD sans prétention, mais assez rigolote. De là à l’acheter... à vous de voir.
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