Nos pires fêtes foireuses
Voici un aperçu des pires soirées où vous êtes conviés... Album à la gloire des cotillons minables et du champagne sans bulles !
École européenne supérieure de l'image Les Losers
Les fêtes réussies, on s'en souvient généralement assez peu, surtout les lendemains de cuite. Mais les fêtes foireuses, les trop (ou pas) organisées, les sous-la-pluie, les fêtes-trop-de-monde, les fêtes-tout-seul... celles-là on préfère les oublier ! On aura tout vu !
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Date de parution | Août 1999 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
Les amateurs de Jim ne risquent pas d’être surpris par ce recueil. En effet, l’artiste ne change pas sa recette et nous sert donc une volée de gags dont chaque décrit un cas particulier de fête foireuse. Les situations représentées pourront rappeler des souvenirs à certains d’entre vous. Etant un enfant sage et un adulte responsable, je ne me suis que très rarement reconnu … bon, ça va, je déconne. Certaines situations sont effectivement bien tapées et certains profils ne peuvent que réveiller quelques souvenirs. Ceci dit, cet opus est loin de figurer parmi mes préférés de Jim. En cause : des caricatures sans réelle créativité et des dialogues faiblards. Je crains qu’à force de sortir des albums toujours calibrés sur le même schéma, l’artiste ait fini par épuiser le filon. Je sais trop à quoi m’attendre et l’effet de surprise ne joue plus en sa faveur. De plus, le thème des fêtes foireuses n’est pas de nature à m’emballer, de prime abord. Son univers, trop spécifique, ne laisse pas beaucoup de liberté aux artistes, et la série tourne rapidement en rond. Enfin, ses dialogues, qui initialement m’amusaient par leur côté impulsif, excessif, speedé et d’jeuns, finissent par me lasser et me laissent maintenant trop souvent de marbre. Graphiquement parlant : pas de surprise non plus. Le style demeure dynamique, expressif à l’outrance et coloré pareil. C’est très chouette à faible dose, mais saoulant à force … Bof, donc. Emprunt conseillé pour les fêtards, mais je ne recommanderai certainement pas l’achat.
Sortie en 1999, c'est peut-être l'approche du fameux réveillon du Nouvel An qui incita les deux fameux compères Fredman et Jim à nous offrir un tableau de fêtes complètement ratées, partant du principe qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer. A l'instar de Tous mes vrais amis, ou les plus anciens Tous les défauts des mecs et Tout ce qui fait râââler les nanas, cette BD est une suite de gags qui n'ont pas de continuité entre eux. Chaque page est présentée par un titre comme "l'éméchée", "la bâclée", etc. Comme à l'accoutumée, Jim donne libre cours à tout son talent de dialoguiste "chébran". Le dessin sert très bien le propos, tout en rondeur et en dynamisme. Fredman sait particulièrement bien y faire pour retranscrire les états de cuite. En effet, de quoi est-il question dans cette BD ? Tout simplement de fêtes trop arrosées ou pas assez, de fêtes où trop de monde est invité, les fêtes de squatteurs, les fêtes faites à l'arrache, où des fêtes qui n'en sont pas... Les auteurs évitent heureusement le piège de la répétition, et varient les situations les plus cocasses, qui paradoxalement restent crédibles. Car bien sûr "Nos pires fêtes foireuses" est fait de telle façon que tous les fêtards -ou non- puissent se reconnaître dedans. C'est sans aucun doute la première condition pour une lecture au plaisir non transcendant certes, mais évident.
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