Jack Blues (Airblues)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Septembre 1947... Jack Blues, ex-pilote d'essai et bourreau des cœurs, est engagé par Howard Hugues afin de tester l'hydravion géant H4. Piloter un avion mythique, côtoyer des starlettes, la vie aurait pu être belle si... son vieux pote Big Bob Gunner, un ancien Marines reconverti en détective privé, ne l'entraînait dans une enquête qui sent la poudre, une histoire de savant atomique renégat et de services secrets russes à la détente facile.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Aviation Détectives privés Les petits éditeurs indépendants

Sur fond de guerre froide, où quelques figures historiques (Robert Oppenheimer, Nikita Krouchtchev) font le coup de feu, Jack et Big Bob mènent la danse, accompagnés de superbes créatures, dont la célèbre mais non moins sublime Ava Gardner... Dans Airblues, les femmes sont belles et souvent fatales, les avions mythiques et racés, mais attention, les bastos volent bas... Texte éditeur

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Juin 2007
Statut histoire Une histoire par tome 5 tomes parus

Couverture de la série Jack Blues (Airblues) © Zephyr BD 2007
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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07/08/2007 | Ro
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Je n’ai lu que les trois premiers tomes et je ne compte pas investir dans la série. Par contre, si je trouve le moyen de louer les deux derniers albums via une bibliothèque (et que je trouve le temps de les lire), je pense que je ne m’en priverai pas. En effet, à défaut d’être une franche réussite, cette série s’est tout de même révélée distrayante et, surtout, ne se prend pas trop au sérieux. Une évolution dans le ton qui s’accentue au fil des tomes, le troisième étant finalement plus sympathique que le premier (c’est d’ailleurs ce qui me donne envie de jeter un œil sur les deux derniers). C’est du bourre-pif ricain à l’européenne* de type brut de coffrage, sans aucun souci de vraisemblance et truffé d’allusions cinématographiques. Jack Blues, pilote privé d’Howard Hughes croisera la route de divas célèbres ou d’acteurs en devenir. Pilote chevronné, il est souvent flanqué d’un vieux complice devenu « privé » toujours prêt à sortir la grosse artillerie (le genre qui va à la chasse au papillon armé d’un bazooka et de quelques grenades) et de la nièce de ce dernier. Les poitrine plantureuses sont légion et gonflent allègrement des corsages toujours proches du point de rupture. Les enquêtes volent moins haut que les avions illustrés et sont résolues en deux temps trois mouvement… On s’en fiche quelque peu, puisqu’il y a des pin-up, de la castagne, un peu d’humour et d’autodérision et des avions. Le dessin des deux premiers tomes est assuré par Durand, auquel je reproche un style trop raide sur ses personnages. L’arrivée d’Arroyo permet de hausser la qualité d’ensemble d’un cran. C’est propre, soigné, lisible, et une attention particulière est accordée aux différents modèles d’avions. Voilà, voilà… Pas de quoi fouetter un chat mais si vous voyez ces albums dans votre bibliothèque et que vous êtes en quête d’histoires distrayantes, frivoles et sans prise de tête, je dis « pourquoi pas ? ». * bourre-pif ricain à l'européenne = série réalisée par des auteurs européens et dans laquelle ils projettent leur vison d'une Amérique fantasmée, avec grosse castagne, gros flingues, enzovoorde (comme on dit chez moi).

04/04/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai entamé cette BD avec un soupçon de méfiance face à l'inconnu et au vu de l'aspect un peu suranné de la couverture. Mais finalement, ce fut une bonne découverte pour moi, pas un chef-d'oeuvre mais une lecture tout à fait plaisante. Le dessin n'est pas mauvais quoiqu'il manque encore de maîtrise. Les personnages en souffrent les premiers. Ils ont un aspect assez désuet et figé pour une BD moderne. Les décors quant à eux ne sont pas mauvais. Et surtout les véhicules et bien sûr les avions sont très réussis. Les couleurs, de leur côté, me laissent une impression mitigée. Leur aspect est pro mais les planches manquent d'harmonie chromatique. Certaines, je pense à une ou deux planches sur la fin, sont même rendues assez moches par des associations de couleurs franchement hasardeuses. Et surtout, ces couleurs ont une fâcheuse tendance à écraser l'encrage du dessinateur. Déjà que son trait est un peu trop fin et trop froid, cet effet est accentué par la colorisation et c'est dommage. D'autant plus quand on peut comparer une planche noir et blanc et la même colorisée, la perte au niveau de l'encrage est manifeste. Quant au récit, c'est de l'aventure à l'ancienne, de la bonne aventure divertissante et menée tambour battant. Les fâcheux pourront lui reprocher quelques péripéties gratuites et des rebondissements un peu faciles mais ça se lit avec plaisir, surtout quand on aime ce genre de récit qui ne se prend pas la tête. On pourrait aussi reprocher un léger aspect "visite touristico-historique" au récit qui n'hésite pas à aligner les références cinématographiques et historiques. L'Etoffe des Héros, Chuck Yeager, Aviator, Howard Hughes, Ava Gardner, Oppenheimer, Manhattan Project, Kroutchev, Hell's Angels, et de nombreux autres lieux et personnages sont invités d'honneur dans l'intrigue et lui donnent une apparence amusante de musée sur les USA de l'après-guerre. Mais ça n'en reste pas moins agréable tout en étant rendu intéressant par la façon dont la BD fait revivre cette époque. Bref, une bonne BD d'aventure, divertissante, faisant preuve d'un léger manque de maîtrise technique et de maturité scénaristique, mais c'est un bon début pour une série dont je lirais la suite avec plaisir.

07/08/2007 (modifier)