Les Dunes

Il faudra s'accrocher jusqu'à la fin pour apprécier vraiment cette oeuvre. Et encore, il restera comme un arrière goût un peu amer. Il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose d'intéressant dans la vie de cet Eric qui boude totalement son père ainsi que la terre entière. Son boulot n'est guère passionnant comme sa vie d'ailleurs. On tombe dans la banalité. Il y a comme une solitude très pesante mais dont semble s'accomoder parfaitement notre héros. On comprendra que derrière tout cela, il y a de la souffrance, celle d'une mère trop tôt disparue. Tout ceci peut rappeler de bien mauvais souvenirs. Fort heureusement, la vie est faite de rencontres et parmi celles-ci, il y en a qui peuvent vous faire basculer pour peu qu'on s'ouvre. Le label est indépendant. On est très loin de la bd commerciale. A découvrir pour quelque chose de plus profond. Pour autant, le message paraît bien simpliste.

04/06/2011 (modifier)

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Note approximative : 2.5/5 La thématique et le message contenu dans cet ouvrage ne sont pas mal du tout mais sa lecture ne m'a vraiment pas enthousiasmé. L'idée de cet album, c'est de suivre Eric, jeune homme ayant perdu sa mère depuis un an et qui depuis vit de manière taciturne entre son boulot sans motivation et ses proches et voisins qu'il cherche à fuir. Car Eric a avant tout envie d'être seul, pas dérangé, qu'on le laisse à sa solitude et à sa morosité. Et c'est justement ce qu'il faut éviter si on ne veut pas s'enfoncer dans un état de deuil qu'on n'arrive pas à digérer. Mais heureusement... mais je ne vais pas vous raconter tout l'album non plus. Car l'album est assez vite résumé en fait et joue surtout sur l'ambiance qu'il cherche à dégager, et c'est justement là où j'ai eu du mal. Les premiers chapitres suintent en effet de morosité mais également d'ennui pour moi, lecteur. Au bout du premier chapitre, on a compris qu'Eric n'est pas bien dans sa peau et qu'il s'enferme dans sa solitude. Au bout du second chapitre, on a encore compris. Au troisième chapitre, encore. Et ainsi de suite... Car le récit est très dilué, le rythme est lent, trop lent pour moi, trop répétitif. Il ne se passe rien pendant les trois quarts de l'album, d'autant plus que le héros, Eric, ne desserre que très rarement les dents. Enfin les choses évoluent avec le voyage à la mer avec les amis mais à nouveau, là, pas de surprise : des dialogues assez évidents, un rythme toujours lent, et une fin comme on s'y attendait. Et à part un fil rouge narratif pas très convaincant sur le patinage artistique, j'ai vraiment eu le sentiment que cette oeuvre aurait eu nettement plus d'impact si elle n'avait pas été aussi diluée et si elle avait été condensé en deux fois moins de page mais plus rythmées.

14/08/2007 (modifier)

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