Mirage Hôtel

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Un hôtel qui porte bien son nom, où le décalage se fait subtil entre rêve et réalité.


Les années (A SUIVRE) Les petits éditeurs indépendants Région parisienne

Albert est gérant d’un petit hôtel de la banlieue parisienne, du genre qui reçoit plutôt des habitués un peu fauchés, que des touristes. Albert, lui, est du genre doux rêveur, il se fait des films qui mettent en scène les occupants de l’hôtel... ou la belle inconnue de l’affiche d’en face. Mais parfois, un client de passage vient briser la monotonie de son existence, amenant avec lui un parfum de mystère.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Juin 2006
Statut histoire One shot (15 juin 2006) 1 tome paru

Couverture de la série Mirage Hôtel © 6 Pieds Sous Terre 2006
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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Par jul
Note: 1/5

J'ai tenté d'acheter un truc qui n'est habituellement pas le genre de truc que j’achète (style de dessin, format de roman graphique, polar...). La couverture m'a sauté aux yeux (dernière édition) et puis l'ambiance de ville nocturne vieille banlieue près du périf'. Tout à fait l'ambiance de polar que j'aime. Même si les dessins sont un peu bizarres, j'ai tenté ma chance sur cet achat (à 7 euros tout de même). Eh bien j'ai perdu 7 euros car le plaisir de lecture est quasi-inexistant. C'est trop emberlificoté, le récit part sur une intrigue assez commune mais plaisante. Un veilleur de nuit dans un petit hôtel rencontre une mystérieuse femme qui lui propose de voler une valise de billets à son client qui séjourne régulièrement dans cet hôtel (la femme est une prostituée). Puis avec l'argent ils partent en Amérique du sud. Bon là déjà, si on voulait faire plus cliché on y arriverait pas. Mais bon cela se lit tout de même et on se dit que cela peut devenir intéressant par la suite. Eh bien non, après c'est incompréhensible tout du long. Déjà la femme c'était juste un rêve je crois. Je ne sais pas, je n'ai pas réussi à finir la BD. C'était trop pénible. De plus le dessin, même s'il est original n'est vraiment pas clair. On nage en plein brouillard. A éviter donc. En dehors de la très belle couverture et d'une certaine originalité dans le graphisme à la couleur directe.

28/09/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Mirage hôtel est difficile à comprendre en raison d'un scénario alambiqué qui va vous faire vivre trois histoires différentes. Le graphisme était avenant mais la lecture m'a gâché le plaisir. Je n'aime pas lire ce que je ne comprends pas. Je suppose que je suis loin d'être bête donc c'est plutôt la mise en scène pour une meilleure compréhension de l'histoire qui pêche. J'aime la difficulté du scénario pourvu qu'on s'y retrouve entre le réel et l'imaginaire. Je suppose que beaucoup de lecteurs peuvent s'y perdre. D'où je ne conseillerais pas ni la lecture et encore moins l'achat.

15/12/2013 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

J'ai aimé le traitement graphique de ce one shot. En feuilletant, le rendu parait très chargé mais une fois la lecture entamée, on est absorbé par ces cases hautes en couleurs. Il n'y a pas vraiment de traits mais de la couleur directe brute et souvent chaude. C'est un style très agréable. Malheureusement, j'ai eu beaucoup plus de mal avec le scénario, naviguant entre le réel et l'imaginaire. C'est très confus, le plaisir de lecture s'en retrouve altéré. Il y a des passages assez hallucinants où l'on a l'impression que l'histoire se perd complètement dans des délires. Avec un peu plus de réalisme, ce scénario aurait pu me plaire mais au final, je n'en garde qu'une impression relativement négative. Cette BD est quand même à découvrir pour son dessin.

17/05/2009 (modifier)

Une curiosité, d’abord prépubliée dans la revue (A suivre), qui intrigue dès la couverture. Albert est gérant d’un petit hôtel de la banlieue parisienne, du genre qui reçoit plutôt des habitués un peu fauchés, que des touristes. Albert, lui, est du genre doux rêveur, il se fait des films qui mettent en scène les occupants de l’hôtel... ou la belle inconnue de l’affiche d’en face. Cette propension à rêver sa vie rend le récit parfois assez difficile à suivre, d’autant que certains personnages ne sont peut-être pas ce qu’ils semblent être. Le scénario se compose de petites saynètes, tout d’abord apparemment sans lien avec l’hôtel, avant que ce dernier finisse par se dévoiler. Alors, il est parfois nécessaire d’opérer des retours en arrière, pour comprendre de quoi il retourne réellement. Cela dit, l’histoire -empreinte d’une certaine poésie et d’humanité- dégage un je-ne-sais-quoi qui la rend attachante, si bien que l’on fait volontiers cet effort de compréhension. Ajoutez à cela un traitement graphique original, sans contour, tout en couleur directe pour représenter ce qui se passe dans la réalité ; et avec un trait plus nerveux, différent, pour marquer les passages qui se situent dans l’imaginaire des personnages, ou bien ceux où Albert lit une BD. En outre, je trouve que Pourquié a une façon assez touchante de dessiner les vieux quartiers un peu délabrés et comme hors du temps parce qu’épargnés par la spéculation immobilière. Voilà, ce n’est pas un coup de coeur, mais une BD que j’ai lu avec intérêt et un certain plaisir, malgré la sinuosité du scénario.

24/08/2007 (modifier)