Ocean City
Louis Facciano a une rude journée dans les jambes, mais sur l'insistance de sa femme, il part tout de même à la recherche de son fils Tommy. Direction le Cross Bones, un bar plutôt mal fréquenté. Il ignore encore que dans les minutes qui viennent, sa vie va prendre un mauvais virage et son existence se transformer en un long, un très long cauchemar
BD à offrir David Chauvel Gangsters Les Meilleurs Diptyques
Louis Facciano, homme de base de la Mafia, essaye de garder une apparence de bon pere de famille. et ce n'est pas facile ! Le jour où son fils disparait, il part à sa recherche, poussé par sa femme, mais tout tounre mal Il commence par trouver la copine de son fils dans les bras d'un autre, puis, sortant du bar, tue un Punk pour un verre renversé! Il planque le cadavre dans le coffre de sa voiture, et se la fait illico voler. Mais pour Louis, les ennuis ne font que commencer...
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Date de parution | 24 Août 2001 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Une histoire de base pas forcément hyper originale. Et pourtant, ça donne un diptyque très sympathique. Ça part sur du polar classique tendance mafieux de seconde zone. Mais au bout d'un moment la sauce prend, grâce à quelques personnages gratinés (Maurice, sorte d'autiste illuminé en tête), et à une construction savoureuse. En effet, nous découvrons plusieurs scènes clés de différents points de vue. Ça donne souvent des touches d'humour noir, et renforce le côté loser et bras cassé qui colle à la plupart des protagonistes. Ce procédé, qui est parfois artificiel, dynamise clairement l'intrigue. Chauvel à produit pas mal de séries polar, et celle-ci se place dans le haut de son panier - bien rempli. Une lecture assez chouette.
Ah ... Eh bien une fois n'est pas coutume, mais je ne me suis absolument pas retrouvé dans ce polar pourtant pourvu de nombreux atouts. Et je crois bien que c'est dû au fait que je n'ai pas réussi à prendre le ton du récit. Mélange entre un polar mafieux avec les personnes du cru et la comédie burlesque avec une succession de personnages tous plus incroyables les uns que les autres (notamment le Maurice qui est savoureux, je le reconnais), la série navigue continuellement entre les deux, et j'ai eu du mal à comprendre ce que l'auteur voulait en ressortir au final. Ce qui est dommage, parce que je vois de belles qualités dans l'écriture de la série, qui tisse des trames jusqu'au nœud final, implacable et en lien avec tout ce qui a été dit. Mais je vois aussi quelques facilités scénaristiques que je n'ai pas comprises dans l'ambiance posée (notamment le personnage du vieux qui aide le héros à la fin, faisant beaucoup penser à un Deus Ex Machina vu ce qu'il fait). Et globalement, je n'ai pas apprécié le trait. Les personnages semblent toujours froids et détachés de ce qu'ils font, un effet de style peut-être, mais qui m'a souvent sorti de l'histoire pour le coup. C'est une BD que j'ai peu appréciée, malgré ses qualités, et que je vais garder de côté pour la relire un de ces jours. Je verrais peut-être alors quelles sont ces fameuses qualités qui ont tant plu aux autres posteurs, mais en attendant je reste sur une déception. Et au vu des quelques éléments que j'ai aimés, c'est dommage.
Ah les beaux baltringues! Pas un pour rattraper les autres. Escrocs à la petite semaine ces messieurs vivotent de petites combines où les minables rackets leur permettent tout juste de se la jouer gros durs. Alors forcément quand une tuile dégringole sur le nez de l'un d'entre eux, leurs réactions ne sont pas les plus appropriées qui soient. Vraiment bien vu tous ces braves gens, du "héros" jusqu'aux personnages secondaires. D'un polar somme toute assez classique les auteurs mettent en place une implacable mécanique où la bobine du destin se déroule gentiment sans s'occuper de ce qu'il y a sur son passage. Si l'ensemble peut paraître caricatural, il n'en est en fait rien. Grâce à un petit je ne sais quoi, on sort du classique Mafia/truands et tutti quanti. Voilà donc une excellente histoire qui vous prend et ne vous lâche plus jusqu'à son terme, donc pour un scénario au cordeau et des personnages vraiment attachants, (Ah le Maurice!) je ne peux que conseiller l'achat.
Un bon polar en seulement 2 tomes. Cette série fait référence à de nombreux films à l’univers mafieux. L’histoire est racontée sous différents points de vus et permet de découvrir l’intrigue suivant la vision des différents protagonistes, jusqu’à la rencontre finale. La brochette de personnages mi mafieux / mi losers est vraiment savoureuse et au final assez fouillée. La mise en scène, la narration et les dialogues rendent l’ensemble assez réaliste mais surtout très prenant, une fois le premier tome ouvert, on a vraiment du mal à décrocher. Le dessin réaliste est plutôt de bonne qualité, seul bémol, les visages des personnages féminins sont vraiment très mal (mâle !) rendus, notamment dans le premier tome (On dirait des visages d’hommes travestis en femmes !). Ce petit défaut graphique ne gâche en rien cette histoire mafieuse vraiment savoureuse, prenante de la première à la dernière page. Un bon gros 4/5.
Ce diptyque commence doucement… On ne se doute de rien… On lit l’histoire qui débute de manière classique, ni plus ni moins, du bon Chauvel : bon texte, bonnes reparties, le fameux coup du « pas de bol classique », un bon polard mafioso, sans toute la présentation de la "sainte famille" en question. Tant mieux, moins de bourrage de crâne et on peut se consacrer au cher petit protagoniste qui n’a pas de plan de carrière démesuré. Le tout est agrémenté de toute la clique de très bons personnages ! A un moment tout bascule, n’ayant pas vraiment lu les avis de ce diptyque je ne savais pas forcement à quoi m’attendre quand je me les suis procuré. On suit d’autres protagonistes, l’histoire se complique légèrement, on se doute que les deux histoires menées de front vont se recouper, et cela est fait admirablement. Ne pas trop en dire… juste dire que c’est bien… franchement bien… C’est sûr : je ne m’attendais pas a cette qualité, je suis peut être pas assez indulgent en règle général mais voilà, cette série fait vraiment plaisir, le scénario divisé en 5 parties est rudement bien pensé. Le tout est parsemé d’humour inattendu, drôle où les situations presque burlesques côtoient la pensée de certains des personnages stupides… ou qui n’ont pas de chance. J’ai trouvé que cette manière d’introduire de l’humour était rudement intelligente et les situations graves devenaient encore plus drôles sans que le scénario sérieux n'en pâtisse, au contraire ! Chose assez rare dans les BD mafieuses ! Je pourrais dire "Une BD comme au cinéma", mais attention, pas le cinéma bourrin action (que j’affectionne aussi…) mais bien le cinéma "ès qualité". Un scénario impeccable, complexe mais simple à comprendre car bien mis en place. Des dessins agréables, quelques difficultés au début et par la suite vraiment bon. Une atmosphère parfaite pour ce genre. Des personnages… oulala ! (17/20)
Un scénario, c’est comme un p’tit lot, faut l’tenir fermement pour pas qu’il s’égare, mais faut savoir aussi être cool, faut que ça glisse tout seul. Faut une structure, quoi ! Un truc qui guide le pèlerin, sans le prendre pour un con. Et ça, je sais le faire ! Moi, les histoires de mafia, c’est ma branche. Les gros bras un peu lourds, les plans foireux, les embrouilles, je te les maitrise. Et puis un gros bras, c’est facile à manipuler, c’est docile. Ca agit d’abord, et ça pense à réparer après, alors forcément ça donne de la matière. Et puis pour une bonne histoire, faut un final qui pulse ! Un bon p’tit carnage ! Alors les histoires de gangsters, forcément, tu m’comprends … C’est vrai que j’débute, mais j’suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. Mon boulot, j’le connais. Alors, quand l’autre vieux m’a filé son scénar’, là j’me suis dit c’est du cinoche. Et j’ai multiplié les angles de vues, je t’ai fait des cadrages façon perso, des gros plans, des plongées, des contre-plongées (bon là, c’est vrai, j’me suis parfois planté). Au début j’étais encore un peu raide, mais bon j’débute. Et puis j’me suis vite lâché et les tronches du casting, j’ai fini par te les gratiner grave. Y a qu’à voir le Maurice, ce gros baveux bigleux avec cette p’tite touffe sur le crâne qui m’rappelle furieusement j’sais plus quelle copine. Mais bon, c’est pas l’sujet … Ouais ! Mon boulot j’le connais, et avec moi y a pas d’embrouille : c’est propre, c’est net et c’est carré. Point barre. Ils m’ont dit comme ça : tu t’occupes des couleurs. Alors j’me suis occupée des couleurs. A ma manière : claire et sans bavure. C’est sûr qu’avec moi, faut pas espérer du Michel-Ange. Ma spécialité, c’est la droite, pas la courbe. Je sais où est ma place et je respecte les limites. J’me lâche bien un peu, parfois, sur un jeu d’ombre ou sur un dégradé du ciel, mais j’reste discrète. Je suis une pro, je sais où est ma place ! Et moi, pauvre petit lecteur, je me suis fait massacrer par cette bande de pro. Je n’avais aucune chance. Ils étaient trop forts pour moi. Trop bon, cet « Ocean City » ! Je m’en suis pris plein les yeux. Culte. (Je prie messieurs Chauvel et Komorowski ainsi que madame Barroux d’accepter mes plates excuses pour cette parodie d’interview, hommage à leur incontestable talent. Pardon et merci pour ce merveilleux « Ocean City »).
Le premier tome est vraiment très bon. Chauvel utilise très bien le thème 'La vie d'un homme peut basculer pour si peu de chose'. J'ai été épaté par tant de maîtrise sur ce sujet. Le second chapitre est un peu moins intéressant, car l'auteur s'attarde plus sur la situation de Norman et de son frère avant de s'attaquer au vif sujet. Après pareille lecture, j'espérais que le tome 2 soit aussi bon. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Les personnages passent le 3/4 de l'album à ce demander comment faire pour ce sortir de la situation. Certains ont peut-être aimé, mais ce ne fut pas mon cas. La fin est vraiment décevante car, comme c'est souvent le cas chez Chauvel, la fin est entièrement ouverte. Grosse déception de ma part sur cette série.
Jusqu'ici, j'ai plutôt été déçu par les nombreuses productions de Chauvel. "Ocean City" sera l'exception car il s'agit là d'une oeuvre d'une certaine qualité : un bon scénario mêlé à un dessin tout à fait correct (pourtant signé d'un débutant). Bien sûr cette histoire sans prétention ne révolutionnera pas le genre. Elle n'en demeure pas moins très bien pensée dans sa construction scénaristique qui livre un excellent rebondissement. J'ai apprécié notamment la séparation du premier tome en deux chapitres pour une histoire qui va se rejoindre dans le second volume. La fin m'a un peu surpris. Je ne peux pas dire qu'on s'y attend particulièrement. Bref, cette bd mérite une lecture surtout pour les amateurs de thriller et de polar.
Une fois encore, David Chauvel, nous démontre ses talents de mise en scène. Dans cet enième polar, il alterne encore une fois les points de vue (Station Debout, Le poisson-clown) mais d’une manière encore un peu différente. On a ici une petite embrouille et un règlement de compte entre mecs du milieu et loosers à la recherche d’un gros coup. On croirait un mélange des affranchis et d’Arnaques, crime et botanique. Inutile de raconter ce qui se passe, c’est le genre de scénario qui se découvre sur l’instant pour tenir le lecteur en haleine. Les personnages sont bien fouillés, on n’en a pas pour trois plombes d’histoires, de bons dialogues, le dessin réaliste est relativement bon… C’est simple mais c’est bon.
Ce diptyque est vraiment saisissant. Les situations se retournent dans tous les sens et on se demande jusqu'où les retournements vont aller. La mise en scène de cette BD est vraiment bien faite. Chauvel maîtrise bien son sujet. Le dessin est agréable, les plans réussis. Très bonne lecture.
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