Le Pavillon de l'aile ouest
Xi Xiang Ji est l'un des grands classiques d'histoire d'amour en Chine. Tiré à l'origine d'une nouvelle écrite au IXème siècle, adapté pour le théâtre par WANG Shifu, il raconte l'idylle entre la fille de nobles chinois, et un jeune lettré préférant vagabonder plutôt qu'étudier.
476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Adaptations de romans en BD Chine La BD au féminin : le manga Les petits éditeurs indépendants Love Stories Manhua Xiaopan
Xi Xiang Ji est l'un des grands classiques d'histoire d'amour en Chine. Tiré à l'origine d'une nouvelle écrite au IXème siècle, adapté pour le théâtre par WANG Shifu, il raconte l'idylle entre la fille de nobles chinois, et un jeune lettré préférant vagabonder plutôt qu'étudier. Mais l'Amour lui fera donner le maximum de lui-même, afin de conquérir, surtout, le coeur de sa (future) belle-mère (!!). Une fresque admirablement dessinée et mise en couleurs par Guo Guo, publiée pour la première fois en Europe.
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Date de parution | 23 Août 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une BD qui a un sacré coup de crayon, il faut bien le dire. D'ailleurs les illustrations composent la majorité de l'intérêt de celle-ci, mais quel intérêt ! Les illustrations de fin d'album sont vraiment sublimes, et le jeu des couleurs est particulièrement bien travaillé. C'est de toute beauté du début à la fin (même si on pourra reprocher une certaine surcharge dans les cases et le dessin). Si vous aimez les belles illustrations, plongez-vous dedans. Pour l'histoire, c'est un conte ancien et assez classique dans sa facture. Rien de bien étonnant, une histoire d'amour qui conduit les deux amants à passer outre leurs difficultés et tenter de s'unir malgré tout. Bien évidemment, tout est convenu d'avance et on arrivera au dénouement heureux, mais c'est le cas de bien des anciennes histoires, alors je ne tire pas trop dessus. C'est le genre de BD que je garde uniquement pour la beauté du dessin et que je relis pour cela aussi. C'est beau, et vraiment ça me suffit pour le coup.
Le dessin de cette bd est quasiment magnifique. Je crois que les dessinateurs européens ont quand même du souci à se faire si un jour le marché de la bd chinoise venait à nous envahir. Les talents sont dans tous les domaines actuellement : du sportif au monde de la bd. J'ai rarement vu un dessin qui laissait transparaître autant de grâce ! Cela approche la perfection ! En ce qui concerne l'histoire, il faut reconnaître que c'est moins bien. Certes, il s'agit de la retranscription assez fidèle d'un vieux conte chinois. Il n'en demeure pas moins assez naïf. Les réactions des personnages me semblent improbables. Par ailleurs, j'ai rarement vu une fin aussi vite expédiée. Il y a encore du progrès à réaliser. Je sais que cela viendra. Et quand viendra ce jour, c'est une nouvelle bd qui émergera pour notre plus grand bonheur.
Adaptation en bande dessinée d’une pièce traditionnelle du théâtre chinois, elle-même adaptée d’un conte ancien, ce pavillon de l’Aile Ouest nous offre une histoire cousue de fil blanc. Une jeune et belle aristocrate chinoise. Un mariage arrangé … qui n’arrange pas la belle. Un second prétendant aussi beau que noble et courageux. Devinez avec qui elle se marie à la fin de ce récit. Pas de surprise, donc, tant les belles histoires d’amour sont universelles. Cette romance est cependant plaisamment contée et aussi (et même surtout) joliment illustrée par une talentueuse artiste locale. Oui, oui, vous avez bien lu. Moi qui critique plus souvent qu’à mon tour le style mangaka, je suis tombé sous le charme de Guo Guo (ou, du moins, de son trait). Pourtant, on n’échappe pas aux yeux disproportionnés ni aux expressions de visage caricaturales. Et pourtant, j’aime ce trait. Tout d’abord, les yeux ne me semblent pas si démesurés que cela. Ensuite, les expressions exagérées sont finalement rares et encore relativement mesurées. Mais surtout, la qualité de la colorisation est pour beaucoup dans mon appréciation. Cette colorisation en teintes douces apporte un réel plus au récit, réchauffant le décor autant qu’elle apporte de subtiles touches de raffinement aux costumes des divers acteurs. Par contre, je reprocherai à l’artiste le fait que les couleurs employées dans ses tableaux ne sont pas identiques à ceux de ses planches. En effet, beaucoup de tableaux, servant d’introduction à un nouveau chapitre, nous montrent les protagonistes vêtus de telles ou telles couleurs, qui ne se vérifient pas à la lecture dudit chapitre. C’est aussi maladroit que déconcertant. Pas mal, sans plus. A emprunter à l’occasion, mais trop traditionnel et trop naïf pour que j’en fasse l’achat. Je ne conseille donc pas l'achat en question.
Note approximative : 3.5/5 Dès le premier coup d'oeil, on s'en rend compte : le dessin de ce manhua est excellent. Guo Guo a fait des études d'art et est spécialisée dans les dessins de costumes. Cela se voit aussitôt : les coiffures et les costumes d'époque ou imaginaires sont superbes dans les planches du Pavillon de l'aile ouest. Fins, détaillés, maîtrisés, illustrations en pleine page tout comme dessins des cases standards sont tous aussi réussis. Et les décors ne sont pas en reste non plus, représentant la Chine médiévale avec brio. Seuls les mains et les visages des personnages, dans une veine shojo assez classique, sont un peu moins réussis, plus simples et pas toujours très expressifs. A ce très bon dessin s'ajoute une excellente colorisation. J'aime beaucoup les teintes de couleurs choisies par la dessinatrice, elles sont maîtrisées et donnent une vraie âme et une vraie beauté aux planches. Bref, c'est beau, voire très beau ! A côté de cela, le scénario est un petit cran en dessous mais tout à fait correct. Adaptation d'un récit ancien, c'est une histoire d'amour dans la Chine médiévale entre une jeune aristocrate et un jeune homme de bonne famille et lettré mais plus ou moins vagabond. Le récit est classique mais bien raconté. Il est ainsi plaisant même s'il manque un peu d'originalité. Il propose un cadre historique en outre relativement intéressant. Tout serait parfait sans une fin que j'ai trouvée très abrupte : en réalité, la toute dernière planche m'a véritablement surpris par sa brièveté. J'aurais aimé la voir s'étendre sur au grand minimum une dizaine de pages supplémentaires. Au lieu de ça, elle apporte une vraie fin au récit, rien à dire de ce côté là, mais aussi pas mal de frustration de voir les choses se terminer aussi vite. Heureusement, les quelques très belles illustrations de fin d'album permettent, avec un peu d'imagination, de se faire une petite idée des évènements qui peuvent suivre ce dénouement. Un récit classique, à l'ancienne, superbement mis en images et en couleurs, une belle découverte de la Chine médiévale et romantique.
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