La Foire aux Monstres (Freak Show)

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

En allemagne au 19ème siecle, Valker sillone les campagnes avec sa roulotte. Lors de ses haltes en ville, ils présente son spectacle.


Allemagne Image Comics Les Freaks et autres phénomènes de foire

Valker un ancien alcoolique est aujourd'hui, un homme bon et serein qui recueille dans sa roulotte toutes les personnes souffrant de malformations physiques croisant sa route. Il constitue une troupe de Freaks qu'il présente aux habitants de villages. Un jour une jeune femme, Lila, rejoint Valker, ils sont heureux ensemble, prenant soin des membres de la troupe. Le groupe ressemble à une famille. Un soir Lila met au monde leur enfant, dans le même temps Valker soumi à l'angoisse est rattrapé par son alcoolisme latent, Valker commet l'irréparable...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1984
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Foire aux Monstres © Albin Michel 1984
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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06/09/2007 | JJJ
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Un album qui vaut surtout pour l'excellent dessin de Wrigthson et la couleur ne m'a pas trop dérangé vu qu'il donne un coté vieillot qui va bien avec le récit. C'est un récit glauque et d'horreur qui m'a un peu fait penser à ce que faisait EC Comics sauf que le récit est beaucoup plus long. J'ai trouvé le récit agréable à lire, mais pas palpitant. Il y a un truc qui m'a surpris dans le scénario, mais ce n'est pas la fin qui m'a semblé facile à deviner lorsqu'on regarde bien le dénouement. C'est un peu le problème avec ce type de récit, j'en ai tellement lu que je devine souvent ce qui va arriver. En fait, dès la moitié de l'album je savais plus ou moins ce qu'il allait se passer vu que c'est encore une histoire morale où le personnage qui a commis l'irréparable va être puni. Bref, pas un chef d'oeuvre, mais à lire si on est fan de Wrigthson.

04/10/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce récit que j'avais découvert dans L'Echo des savanes spécial USA, m'a immédiatement rappelé un film classique du ciné fantastique qui m'avait beaucoup marqué étant jeune : Freaks (que j'ai dû voir vers l'âge de 12 ans) ; c'est l'un des films les plus incroyables de Tod Browning, réalisateur inspiré des années 30 et du muet à qui l'on doit le premier Dracula parlant de Bela Lugosi en 1931, puis quelques autres chefs d'oeuvre comme la Marque du vampire en 1935 (encore avec Lugosi), les Poupées du diable en 1936, sans oublier 10 films muets d'épouvante tournés avec le légendaire Lon Chaney, l'homme aux 1000 visages. "la Foire aux monstres" est donc directement inspiré de cet univers tourmenté, où l'action se situe également dans un cirque. C'est un récit horrifique où le dessin de Wrigthson est très élaboré pour accentuer la monstruosité et la laideur, d'où se dégage un côté effroyable et un peu malsain. Paradoxalement, ceci trahit une sorte de tendresse de la part du créateur envers ces êtres difformes. En tout cas, Wrightson en bon spécialiste du macabre, y déploie tout son talent graphique, même si l'emploi de la couleur enlève de la force au récit ; ce dessinateur ne révèle véritablement tout son génie que dans le noir et blanc.

15/09/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Voilà bien une histoire d'horreur à l'ancienne façon EC Comics et autres Tales from the crypt, une histoire glauque, qui se passe bien évidemment dans le noir et si possible sous la pluie, avec des êtres difformes qui viennent déranger la petite vie rangée des bien-pensants. Je m'attendais à un récit de série B ou Z, un truc pas terrible et vieillot. Finalement, c'est une histoire plutôt bien construite et qui pourrait presque passer pour originale si le thème n'avait pas été largement abordé sur bien d'autres supports. Le dessin est bon et ne manque pas de personnalité. Il donne vie d'une belle manière aux freaks de ce récit. Et il réussit également à faire passer une bonne ambiance. Par contre, je n'aime pas la palette de couleurs, même si celles-ci participent à son atmosphère de récit à l'ancienne. L'histoire se lit bien et est assez prenante. Je lui reprocherais cependant quelques facilités voire une quasi incohérence temporelle vers la fin (une personnage qui a grandi bien vite à mon goût, ou un homme qui n'a pas vraiment vieilli en comparaison). Bref, lue au premier degré, cette histoire passe bien mais quand on y réfléchit, il y a quelques invraisemblances qui clochent. Par contre, la fin, franchement glauque, m'a assez surpris, plutôt agréablement puisque c'est bien le but de ce type d'intrigue que de déstabiliser le lecteur. En définitive, c'est un comics d'épouvante qui se lit un peu vite mais qui est de bonne qualité tant graphiquement parlant qu'au niveau du scénario. Pour les amateurs du genre.

07/04/2008 (MAJ le 07/04/2008) (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Cette Bande dessinée réalisée par deux maîtres de l'épouvante se situe dans la droite lignée du film Freaks, la monstrueuse parade de Tod Browning. L'histoire se situe à une époque ou l'on aime aujourd'hui penser que les croyances et les superstitions sont encore fortes dans l'esprit des gens. En des temps où la frontière entre la médecine et la sorcellerie était ténue. Les nomades colportent des histoires de monstres et de légendes, les cirques et autres spectacles ambulants présentant des humains difformes comme étant des divertissement de foire sont nombreux et drainent une populace empreinte d'un voyeurisme malsain. Que ce soit un réel reflet de la réalité ou un phantasme populaire importe peu, cela offre en tout cas une ambiance propice a nombres d'histoires aussi abracadabrantes qu'horribles. Un univers idéal pour Berni Wrightson qui en connaît un rayon pour illustrer des monstres. Sous son pinceau, l'incroyable prend vie, les créatures les plus improbables paraissent réelles. Les dessins nous immergent immédiatement et servent magnifiquement le scénario. Et... c'est là le point faible de cette BD, si le premier acte est loin d'être mauvais, par la suite ça se gâte. Bruce Jones tombe dans la facilité et n'arrive pas à nous surprendre. La même morale éculée et commune à ce type d'histoire nous est servie à la fin du récit, celle qui nous dit : "le monstre n'est pas toujours celui que l'on croit...". D'un tel auteur, grand esthète de l'horreur, je m'attendais à beaucoup moins classique. Ce point mis à part, l'histoire est parfaitement maîtrisée et occasionne tout de même ses petits effets bien sentis, ce qui donne à cette BD un ton finalement sympathique. A lire occasionnellement, achat réservé aux inconditionnels de Wrightson. JJJ

06/09/2007 (modifier)