Miss Endicott
Dans les bas-fonds victoriens, Miss Endicott hérite du job de « conciliatrice » de feu sa maman. Éclosion d'un personnage original et attachant, savoureusement mis en scène en diptyque...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Académie des Beaux-Arts de Tournai Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Les Roux ! Londres Signé
Officiellement, Prudence Endicott est revenue à Londres pour y enterrer sa mère et occuper un poste de gouvernante. Mais, les femmes de la famille ont leurs petits secrets et Prudence a reçu en héritage la lourde tâche de devenir la nouvelle «conciliatrice» de la capitale anglaise. Le principe est simple : résoudre les problèmes des gens ! Même s’il faut pour cela défier le peuple des Oubliés qui règnent sur le Londres souterrain…
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Date de parution | 05 Septembre 2007 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Miss Endicott me semblait être la victime idéale, une héroïne discrète, pas vraiment belle... Pauvre de moi! Miss Endicott m'a bien eu! Moi qui pourtant aime l'exubérance, les femmes aux opulentes poitrines Corbeniennes, les héroïnes Bigger than life façon Martha, la Liberty de Miller... voilà que je succombe au charme discret de la délicate Prudence Endicott. Car le principal atout de Miss Endicott est son charme, un charme indéniable, une personnalité, un vrai charisme. Un personnage présenté avec tant de soin, introduit par une scène si éloquente, qu'il se montre digne d'intérêt des sa première apparition. Un phénomène aussi rare qu'appréciable. Miss Endicott évolue dans un univers des plus réussis, cette ville jamais nommée, si mystérieuse, si envoûtante m'a rappelé le magnifique Londres de Loisel. A moins que le style de Fourquemin me fasse furieusement penser aux dessins de l'auteur de Peter Pan... Qu'importe en fait... laissont de côté les analyses formelles et promenons nous dans le brouillard avec Prudence Endicott. L'atmosphère est extraordinaire, le plaisir est jusque là garanti! Une ambiance maîtrisée suffit à élever une BD au rang d'oeuvre fort respectable, quand en plus le scénario est inventif, prenant et divertissant ça devient une vraie réussite. C'est le cas pour Miss Endicott, bien des genres sont brassés avec simplicité et brio, du polar à l'aventure, en passant par le fantastique, quand au mélo... il est évité avec soin. L'intrigue semble désinvolte mais est très soigné. Je ne me suis pas ennuyé une seconde le long de ces quatre vingt pages, j'étais même à la fois patient de finir tout en redoutant l'arrivée à la dernière case. Je voulais que cette lecture dure... Quand la fin est arrivée, ce que je craignais s'est produit. Comme dans pas mal de diptyques de qualité, l'histoire touche son point culminant, et de surcroit, les auteurs se payent le luxe de nous gratifier d'un cliffhanger de la mort, juste histoire de bien nous travailler au corps. Hélas, la lecture du tome deux s'apparente au réveil difficile de celui qui a une belle gueule de bois. L'histoire s'évapore dans les méandres d'un univers différent, la fin de la série est tout simplement indigne de la première partie. Une première partie qui, si bonne soit elle ne saurait se suffire à elle même. Dire qu'au début cette BD m'avait tant plu, qu'elle reprenait tant de thème que j'aime tant. Fort dommage. JJJ
J'avoue prendre mon speech en grande partie d'une critique trouvée sur www.unmondedebulles.com Je suis tellement d'accord avec eux que je n'ai pas envie de réinventer la poudre…ainsi, voilà donc leur critique plus ou moins remodelée par mes soins : Le dessin est très agréable, très bande dessinée, mélange trés malicieux de pseudo trait réaliste avec des touches particulières d'extension des visages et de déformation des paysages qui font du graphisme un envoûtement trés dépaysant, pas trop présent par rapport au scénario, ça s'est bien, mais quand même avec ce petit quoi qu'on oublie pas et sans qui il manquerait quelque chose dans l'ouvrage. Les couleurs sont réussies et nous plonge directement dans cette époque victorienne où l'on a l'impression que tout était un peu morose, au niveau des couleurs bien sûr. Une ambiance assez sombre, mais ou l'on s'y retrouve très bien car les points de lumière (éclairage, visage ) nous indiquent les parties essentielles du scénario. Le scénario est très bien conçu, c'est une construction brillante entre l'action pure et dure et l'intrigue dure et pure. Avec ses faux airs de Laura Ingals dans la petite maison dans la prairie, Miss endicott va vous prendre par la main pour des aventures mystérieuses où elle devra sauver la veuve et l'orphelin. Prudence est la digne héritière de sa maman, courageuse, audacieuse, téméraire, elle fera tout pour aller au bout de ses convictions, bref une sacré bonne femme malgré son jeune age. Cela faisait longtemps qu'un premier tome ne m'avait pas autant plu. L'humour subtil est très bien distillé et complète la panoplie des armes utilisées par les auteurs. Ce n'est pas le principal atout de ce tome, mais participe à un tout homogène et parfaitement équilibré. Tome 2 : un très bon scénario halletant, original et qui renouvelle le plaisir d'un tome à l'autre, 76 pages par album et une histoire complète en deux tomes seulement ! Moi j'apprécie un travail comme celui là. Alors, coté scénario, toujours aussi original. L'ambiance Londres de Jack L'éventreur du début du 20ème siècle mâtiné de Western et notamment de Wildwild West est excellente. L'ambiance Rock n'Roll des personnages est confirmé par une référence directe à Nine Inch Nails. L'arrivée de la mère de Prudence change l'ambiance de manière impressionnante du fait du caractère bien trempé et à découvrir de Maggy. Du coup, entre le premier tome et celui là, ce sont presque deux histoires distinctes que nous possédons ! L'ambiance calme, feutrée et pondérée du premier tome fait ici place à une action débordante et envahissante reflétant bien les caractères de la fille et de la mère. Le nombre de pages conséquent permet aux auteurs des scènes de batailles approfondies qui dans d'autres séries classiques auraient été condamnée comme longueur pour au final avoir une intrigue qui n'avance pas. Ici rien de ça. Aucune longueur que du bonheur. Et alors que l'on croit avoir fini l'histoire il reste toujours une page à tourner jusqu'à la fin hyper logique qui verrouille la trame en beauté et avec un gros pincement au coeur.
Superbe surprise que je dois aux avis déjà postés sur BDT. Je suis vraiment content de cet achat imprévu, et j'ai hâte d'investir sur le tome 2 de ce diptyque. Le personnage central de cette série qui porte son nom est bien pensé. Elle semble même sortir du contexte négatif tant elle semble parfaite et positive. Le scénario est le point fort, il est rythmé, plaisant et accessible. Le dessin le complète très bien, l'univers mis en place est très cohérent. Je ne raconterai pas l'histoire, il faut vraiment lire cette BD qui au premier abord n'attire pas vraiment l'oeil par sa couverture ni par un feuilletage rapide. Dans le cas présent l'ensemble vaut vraiment le détour.
Quel tourbillon ! Cette Mary Poppins des bas fonds m'a fait passer un agréable moment. Jean-Christophe Derrien nous a livré ici un scénario formidable où, pas un seul moment l'on s'ennuie. Truffé de personnages pittoresques (j'ai adoré Karl Hyde & son acolyte, qui forment le running gag de cette aventure), ce premier opus regorge de surprises et de situations très cocasses (comme la rencontre avec la cuisinière mais chut !!). Quant au dessin de Fourquemin (que je ne connaissais pas encore), il colle parfaitement à l'histoire. C'est drôle, inventif, prenant... bref, une petite merveille pour cette rentrée. Cette série inaugure la nouvelle maquette de la collection "Signé " du Lombard.
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