Le Petit Duc
Un jeune duc moldave parcourt le monde avant de libérer son pays du joug de l'oppresseur.
Auteurs italiens Les petits éditeurs indépendants
L'histoire débute en Moldavie alors sous la coupe du génaral Coraro, un véritable dictateur. Y vit aussi Mirko de Méloupin, un jeune duc, toujours accompagné de son copain Stern et d'un chien-loup : Rex. Mirko, au vu du lamentable état dans lequel se trouve son pays, décide de lutter contre Coraro. Mais ce faisant, Mirko va aussi parcourir le monde à la recherche de son père disparu. Il le retrouvera après diverses aventures qui l'auront mené au Kalistan et en Inde. On le retrouve ensuite en Afrique, affrontant les hommes-léopards, puis des pirates, des fantômes, une ville morte, et même... un énorme robot. Il rejoindra l'Amérique du Sud où il affrontera mille périls avant de s'en revenir en Moldavie -terminant ainsi son périple- qu'il libèrera de l'oppresseur...
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Date de parution | Mars 1980 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Il faut savoir qu'il y eut 2 Bd portant le titre de "Petit Duc" : - une version de 1966/67 dessinée et écrite par des auteurs anonymes français pour la SFPI (Société Française de Presse Illustrée) que j'ai connue dans le pocket Spécial Zorro puis dans Erik le Viking ; c'était l'histoire d'un gentilhomme du XVIIIème toujours prêt à défendre de nobles causes, mais ce décor servait de toile de fond pour des aventures complètement invraisemblables, et je n'en lisais que d'un oeil distrait, d'autant plus que j'étais enfant et que parmi les héros de pockets, il y avait cent fois mieux. - la version qui nous occupe est celle créée en 1955 par le scénariste Marcel Navarro, l'un des auteurs les plus prolifiques des années 50 et 60 en matière de petits formats et de séries populaires qui alimentaient ces pockets. Editée par Lug dans le pocket Kiwi jusqu'à 1961, je ne l'ai connue qu'au cours des années 70 lorsqu'une réédition est proposée dans le pocket Blek. Autant dire tout de suite que c'était loin d'être une de mes séries préférées, je la trouvais mièvre et aussi peu crédible par rapport à Blek, Akim, Tex Willer ou certaines bandes de guerre et western, ce mélange d'aventure et d'onirisme ainsi que cette sorte de fantastique baroque ne m'attiraient pas du tout, mais avec le recul, je comprends qu'elle ait pu plaire à certains esprits rêveurs. Bref, je laisse cette bande à ses admirateurs, moi ça m'indiffère toujours autant, car je crois que le charme d'une bande ancienne n'opère sur un lecteur que s'il l'a lue (et aimée) enfant ou très jeune.
Ah... quelle belle série... Une série que j'ai apprécié à la lecture de mes "petits formats" Kiwi et Blek (le roc). Qu'est-ce que j'aimais ça étant gamin. Longue vie, d'ailleurs, que celle du "Petit Duc". Son histoire débute en 1955. Son histoire... ou, plutôt ses histoires ?... De la vraie bonne BD d'aventures : bondissante, mêlant exotisme, bagarres, combats homériques... C'est vrai que les publications en petits formats faisaient un peu se restreindre les cases, mais le dessin -en noir et blanc- permettait d'apprécier ces aventures. Le dessin ?... que je vous en parle : Devi a ici créé des architectures vraiment baroques, insolites, d'incroyables décors, des villes gigantesques, une végétation jamais vue... et tout cela "livré" en format A5 par l'éditeur. Qui plus est, Devi y place des personnages au style suranné ; comme les vieux comics des années 30. On n'y croit pas une seconde, à ce Petit duc qui fait le coup de poing avec de véritables malabars ; qui se sort de chaque situation -même difficile- sans une mèche de cheveux défaite. Mais je n'en demandais pas plus, tout comme le lectorat de cette époque ; interpellé que j'étais par les scénarios solides, la mise en scène et les rebondissements nombreux qui émaillaient les pages. Un excellent souvenir. Heureux que j'ai été lorsque Horus a édité deux "briques" que quelque 180 et 160 GRANDES pages en 1980. "Peit duc revival" ?... certes non, mais un moment de ma jeunesse qui me revient -comme ça- rien qu'à voir les deux tomes dans mes "best off" (chacun édité à 1800 exemplaires seulement). Ca ne vaut pas grand chose, sauf le réel plaisir de les posséder... sans compter les dizaines de petits formats qui dorment sagement dans des cartons avant d'être triés...). Chouette série. Ma cote : 3,5/5. A NOTER (pour les puristes) : Devi est le pseudo d'Antonio De Vita.
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