Sunday
Un cow-boy parcourt le vieil Ouest à la recherche de son fils disparu.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Auteurs espagnols
Sunday ?... c'est le nom d'un ancien colonel nordiste de retour de la guerre de sécession... Un horrible retour... Il constate que son épouse a été massacrée par une bande de Sudistes et que son fils a disparu. Il n'a plus qu'une idée en tête : retrouver ce fils. Et pour ce faire Sunday va arpenter toutes les pistes du vieil Ouest. Taciturne, le caractère ombrageux, solitaire, impétueux lorsqu'il le faut, Sunday va ainsi errer en quête de tout renseignement utile. Et pour ce faire, un seul lien le relie encore à ce petit enfant : une image qu'il conserve pieusement à l'intérieur de sa montre gousset ; une image qu'il montre au gré de ses rencontres, de ses questions ; une image qui le hante et à laquelle personne ne sait lui apporter de réponse...
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Date de parution | Mai 1975 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
2.5 Un vieux western qui s'adresse avant tout au fan de western et qui vaut surtout pour le dessin de De La Fuente qui est vraiment superbe à regarder. De ce que je comprends, il y a eu plus d'histoires sur ce Sunday que les 4 histoires qu'on retrouve dans les 2 albums parus en français. Les auteurs mélangent l'action et les réflexions sur la nature humaine vu que Sunday est un héros désabusé à cause d'un drame qu'il a subi. Cela aurait pu donner une très bonne série, mais au final c'est moyen et ça se laisse lire sans plus. La narration manque de dynamisme et les scénarios ne sont pas très passionnants. Parfois, il y avait un mystère qui me donnait envie de connaitre la fin et une fois que je la connaissais, je n'avais pas trop envie de relire le récit un jour. Il faut dire que les idées du scénariste manquent souvent d'originalité. Mention spéciale pour le récit qui ouvre le deuxième album où une jeune femme a été retrouvée morte et un gars est accusé du meurtre et c'est tellement évidemment qu'il est innocent et qui est le vrai coupable que je me demandais si le scénariste ne se foutait pas de ma gueule. La meilleure histoire des deux albums selon moi est la seconde du premier tome qui est la seule un peu palpitante. J'ai bien aimé aussi la première moitié du premier récit vu que le héros ne parle pas du tout et je trouvais ça intéressant un héros qui ne dit rien. Dommage qu'il parle ensuite ! Une série qui a mal vieilli et je comprends qu'elle soit oubliée. À lire seulement si on adore le dessinateur qui a vraiment un très bon trait réaliste.
Les deux albums parus regroupent quelques épisodes des aventures de cet ancien officier nordiste, qui traverse les scories de la guerre de Sécession, et de la guerre civile mexicaine, en devenant une sorte de justicier solitaire. Il y a pas mal de point commun avec Blueberry ou Mac Coy pour certains thèmes ou « décors », mais le traitement est je trouve nettement moins bon. La faute principalement aux scénarii, quand même faiblards, et aux textes (surtout les commentaires hors phylactère d’ailleurs) : Victor Mora manque quand même d’inspiration je trouve. De plus, une dizaine de coquilles et/ou fautes d’orthographe (problème de traduction et de relecture de l’éditeur ?) m’ont quelque peu gêné. Si je monte quand même à 3 étoiles, c’est avant tout pour le dessin de Victor De la Fuente, qui est vraiment bon, dans un Noir et Blanc bien maîtrisé. Même si je ne regrette pas forcément mon achat, ce sont plutôt des albums à conseiller aux fans de westerns, car il y manque de l’originalité et/ou du dynamisme, qui les auraient fait sortir des sentiers battus.
Comme la plupart des dessinateurs espagnols de sa génération, Victor De La Fuente a beaucoup travaillé pour l'étranger, notamment en France, comme beaucoup de ses compatriotes, il avait un sacré coup de crayon à l'américaine, et comme certains d'entre eux, il a crée plusieurs séries éphémères. "Sunday" en fait partie ; c'est une belle création de western réaliste qui voit le jour en Espagne en 1968 et qui ne connaîtra qu'une douzaine d'épisodes. Sur des textes de Victor Mora (scénariste espagnol qui sera aussi connu en France dans les années 70), la bande sera tout de même diffusée dans plusieurs pays, dont la France où elle paraît dans un pocket d'Aventures & Voyages, puis dans France-Soir et le journal Tintin en 1977 et 78 le temps de 2 épisodes. Elle conte les aventures d'un ex-colonel nordiste cherchant désespérément son fils disparu ; c'est un portrait attachant d'un homme errant et solitaire, il est marqué et usé par la guerre, déraciné et se retrouve comme d'autres personnages de BD, au Mexique où il côtoie des rebelles sudistes et les partisans de l'empereur Maximilien, tout en luttant contre l'injustice et en rencontrant de jolies femmes qui n'arrivent pas à le retenir. Comme on le voit, c'est un western qui ne s'inscrit pas dans la tradition aventureuse et trépidante des héros de petits formats ou des grandes séries de l'époque comme Blueberry, Comanche ou Mac Coy (même si elle est plus proche de cette dernière par ses sujets). C'est plutôt un western qui intègre la réflexion et qui s'inscrit dans la veine des westerns crépusculaires qui occupaient les écrans à l'époque. Sympathique, à tester en occase, vu qu'il n'y a que 2 albums, c'est peu ruineux.
Sunday ?.. c'est du "brut de brut"... Costaud, vraiment... du moins à ses débuts... Pas récent d'ailleurs, car ce solitaire -créé en 1969- voit ses aventures débuter dans "France-Soir" au cours des années 70. Sunday ?... il n'a pas d'amis, a plein de problèmes personnels, a la haine et l'espoir à fleur de peau. Solitaire il fera des rencontres et deviendra -malheureusement peut-être pour le lecteur- une sorte de "nouveau chevalier" prêt à défendre et résoudre les ennuis des autres. Et là, le vrai "Sunday" qui -pour moi- était quelque chose de nouveau, tout à fait l'opposé d'un Blueberry deviendra au gré des épisodes un héros "classique" sans peur et sans reproche qui sortira toujours vainqueur de n'importe qu'elle situation. Dommage car le postulat initial, d'une extrême simplicité, mais permettant de très nombreuses exploitations scénaristiques, est excellemment mis en scène par un De La Fuente en toute grande forme. Ce dernier n'a pas son pareil pour traiter le noir et blanc dans un graphisme vif, attirant, souvent "pétant de santé" ; ce dans une mise en scène, en pages d'un réel attrait. J'ai vraiment bien aimé Sunday. Je l'apprécie toujours... Ma cote : 3,5/5
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