Fell

Note: 3.94/5
(3.94/5 pour 16 avis)

Les enquêtes de l'inspecteur Fell à snowtown, lieu aussi sordide que dangereux.


Auteurs britanniques Delcourt Image Comics Les meilleurs comics Séries hélas abandonnées Warren Ellis

On a tous quelque chose à cacher... Lorsque l'inspecteur Richard Fell est transféré de l'autre côté du pont qui sépare la capitale du quartier de Snowtown, il n'imagine pas être confronté immédiatement au torrent d'immondices que lui réservent les habitants de ce véritable purgatoire sur Terre. Justicier par conviction, flic par désespoir, Fell est lui aussi hanté par un lourd secret.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Septembre 2007
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Fell © Delcourt 2007
Les notes
Note: 3.94/5
(3.94/5 pour 16 avis)
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10/09/2007 | JJJ
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Par Présence
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Présence

Enquêtes policières - En 2007, le très prolifique Warren Ellis entame une nouvelle série avec un illustrateur de renom Ben Templesmith (30 Days of Night, Wormwood 1: Gentleman Corpse). Richard Fell est un enquêteur de police qui, suite à une bavure, est muté dans un quartier de la ville baptisé Snowtown auquel on accède par un pont. Chaque épisode de 16 pages raconte une enquête plus une journée de travail. Richard Fell se révèle être un enquêteur vraiment intelligent et perspicace, manipulateur et psychologue hors pair. Il va ainsi être confronté à une histoire d'empoisonnement alcoolique, un meurtre d'une femme enceinte qui a été mutilée pour que le criminel récupère le fœtus, un attentat suicide à la bombe, un cadavre ayant séjourné dans l'eau de la rivière, une maltraitance d'enfant… Toutes les enquêtes se déroulent dans Snowtown avec un nombre très réduit de personnages. Les dessins de Ben Templesmith sont dans la lignée de ce qu'il a fait dans ses précédents comics. Il ressemble à des esquisses peu précises avec une mise en peinture qui s'attache à rendre une impression en jouant sur une gamme de nuances. Le résultat n'est jamais déconcertant. Le lecteur n'est pas agacé par le manque de détails dans les cases, mais tout de suite happé par la sensation à la fois claustrophobique et psychologique qui se dégage de ses illustrations. Ces dernières servent entièrement les scénarios d'Ellis et concrétisent sur la page les états des personnages, ainsi que les tensions existant entre les protagonistes. Le plus bel exemple de la complémentarité des 2 artistes est l'épisode 5 qui se déroule dans une seule pièce dans laquelle Fell interroge un suspect (peu d'action et situation très peu visuelle). Warren Ellis et Ben Templesmith se sont fixés un défi très risqué : rendre intéressant un interrogatoire qui se déroule à huis clos dans une pièce entre seulement 2 personnages. Ellis concocte une enquête prenante, un duel psychologique captivant et il montre comment son héros manipule le suspect pour prendre l'ascendant psychologique. De son coté Templesmith sait varier les angles de prises de vue, il réalise des expressions faciales très variées et en pleine adéquation avec les différentes phases de l'interrogatoire et sa mise en couleur rend visible les tensions psychologiques entre les 2 personnages. Ces histoires sont tout à fait étonnantes et savoureuses dans le sens où les enquêtes sont intéressantes, le malaise de cette ville poisseuse est rendu palpable et les 2 artistes se complémentent de façon admirable. Attention toute fois, ce tome n'est pas pour les plus jeunes, les horreurs des crimes ne sont pas affadies. Il s'agit certainement de l'une des meilleures séries de Warren Ellis.

25/05/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

On a là un polar très noir et cynique ! Poisseux, glauque. Mais du noir éloigné des classiques romans américains où officie un enquêteur blasé avec par-dessus et chapeau mou, l’alcool et les bons mots faciles. Non, ici, le flic que nous suivons, et qui donne son titre à la série, possède bien certaines de ses caractéristiques, mais l’ambiance est toute autre. On ne serait pas trop surpris de voir surgir Annibal Lecter ou d’autres tueurs en série. L’ambiance – qui domine ici, c’est le point fort de la série, plus que les personnages, dont on ne sait finalement pas grand-chose – est souvent asphyxiante. Le dessin et la colorisation concourent à ce ressenti, à cette noirceur. Et le quartier dans lequel se déroule « l’intrigue » est sombre, indéfini (seul son nom, « Snowtown » émerge). Un nom surprenant, tant on est ici éloigné de la blancheur de la neige ! Quartier « de l’autre côté du pont », où notre inspecteur de héros a été muté – chassé, planqué, on ne sait pas, seules quelques infos nous sont distillées en fin d’album. Dans ce quartier relégué, la loi est fluctuante, mal appliquée, on vivote. Mais notre inspecteur veut la rétablir, cette loi, en même temps qu’il tente de « revivre », trouvant l’oxygène manquant auprès d’une barmaid elle aussi paumée : les deux incarnent une certaine « normalité ». Un polar d’ambiance essentiellement donc. Mais c’est assez prenant. La série est abandonnée, c’est dommage. Mais les chapitres/récits qui s’enchainent peuvent former une sorte de one-shot. La seule frustration (outre le fait que j’aurais aimé que la série continue), c’est qu’on reste sur ses questions concernant le héros, Fell, dont le nom, signifiant à la fois « tombé » et « cruel », est raccord avec son comportement. Note réelle 3,5/5.

14/09/2023 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
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J’ai acheté cet album sur les conseils avisés de sieur Sloane. Et j’ai bien fait d’écouter les recommandations de l’évangéliste de BDthèque ! Le bougre m’a permis de plonger dans un récit particulièrement glauque et sordide. Hummm c’est délicieux cette atmosphère bien poisseuse. Je me suis régalé dans ce purgatoire urbain. Vous serez indéniablement séduit par l’inspecteur Richard Fell fraichement muté dans le quartier malfamé de Snowtown. On ne sait pas trop pourquoi la police l’a envoyé dans ce bas-fond et on s’en fout un peu. Plusieurs histoires courtes s’enchainent. C’est simple et subtil à la fois. Cela permet de donner du rythme à ce récit bien noir. La cadence est infernale. On ne lâche surtout pas l’album. La lecture se fait d’une seule traite sans temps morts. Le graphisme est intéressant et plaisant sans atteindre des sommets. Les expressions des personnages sont travaillées permettant de ressentir leurs troubles et leurs émois. C’est très intéressant. Je suis plutôt fan des planches à 9 cases et avec cet album je ne suis pas déçu. Il n’y a que ça ! Une délectation pour mes petits yeux. Une suite pour prolonger le plaisir avec ce policier assoiffé de justice serait un plus indéniable mais on peut aussi se contenter de cet album. Je recommande la descente aux enfers de cet anti-héros sympathique.

09/03/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Comment faire partager son enthousiasme, remettre au goût du jour, faire acheter au plus grand nombre une BD datant de 2007 ? Il faut dire que ce "Fell" possède quelque chose d'exceptionnel. Tout d'abord Warren Ellis que l'on ne présente plus au scénario et une sorte de grand malade au dessin Ben Templesmith. Quand je dis grand malade n'y voyez pas de ma part une quelconque insulte, terme que j'aurais d'ailleurs pu utiliser pour les deux auteurs. Non, malade dans le sens où il faut un je ne sais quoi qui échappe à l'ordinaire pour concevoir et dessiner des trucs pareils. Le glauque, le crade, ont trouvés leurs maitres. Ellis au scénario nous concocte une personnage de flic qui n'est pas nouveau mais en évitant tout de même les écueils habituels. Pour ce que nous en savons Fell n'est pas alcoolique, ne souffre pas du PTSD, en fait il semblerait presque normal si ce n'était cette propension à vouloir rendre la justice du mieux qu'il peut, bien que travaillant dans le quartier le plus pourri de la ville (et ici le mot pourri prend tout son sens). Ellis donne quelques pistes qui aident à mieux cerner son personnage mais sans toutefois répondre à toutes les questions. Personnellement je ne trouve pas cela grave, je dirais que cela ajoute à l'ensemble. Templesmith est au dessin et pour ceux qui ne connaissent pas je dirais, mettez de côté vos a priori, non vraiment et laissez vous prendre, envouter par un dessin qui est tout sauf bien léché avec des lignes claires. Oui c'est particulier mais pour une fois où un auteur s'affranchit de codes, cela est plutôt jouissif. Chez Templesmith il fait souvent nuit ou très sombre. Sans jeu de mot je trouve que dans cet album son dessin s'est policé, il est en tous les cas très lisible (rien à voir par exemple avec Bienvenue à Hoxford ). Pour autant ce dessinateur, que l'on aime ou pas son style, arrive à être dans le ton de ses récits d'une adéquation presque diabolique. Que pourrais-je ajouter pour vous aider à sauter le pas ? N'oubliez pas que ce polar est classé dans les immanquables, vraiment cette position n'est pas usurpée, en occasion il ne vaut plus grand chose alors s'il vous reste quelques €, foncez.

20/03/2019 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
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Pour ma part je n’adhère pas à la chose, à mon sens ce n’est pas noir mais plutôt vide, on se balade dans une ville fantôme, où les trois pèlerins que l’on rencontre sont soit des victimes, soit de pauvres tarés. La première histoire m’a gonflée instantanément, une petite pleurnicheuse au papa alcoolique et violent mais qui le préfère à sa maman trop égoïste, et en plus cette salope tue son papa d’amour, pouah ! Les autres crimes ne sont pas plus intéressants et surtout très vite résolus, en un claquement de doigts le tour est joué, les histoires courtes n'ont que très rarement réussi à me combler. Le coup des bébés suspendus n’est que de la poudre aux yeux pour essayer d’instaurer une ambiance macabre, mais vu que le reste n’a jamais été loin de l’endormissement, ça n‘a pas du tout réussi à captiver mon attention. Quant aux rapports entre Fell et sa petite serveuse ils ont été pour moi pénibles et emmerdants. Et pourtant j’adore Ben Templesmith qui fait partie de mes dessinateurs préférés, quant à Waren Ellis, c’est le même problème récurrent, je n’aurais jamais du lire Transmetropolitan, après ça toutes ses autres œuvres me paraissent fades à côté, voire même mauvaises.

20/06/2012 (modifier)

En guise d’avertissement : Fell a connu un historique de publication irrégulier, c’est le terme consacré. Les 8 premiers volumes, qui font l’objet de l’édition française, sont sortis entre septembre 2005 et avril 2007 ; nous parlons ici de comic US, donc de volumes de 24 pages ; Ellis étant de plus bavard dans son courrier aux lecteurs, il n’y a qu’une grosse quinzaine de planches par volume. Bref, un rythme plus proche de celui du coureur de fond retraité et cacochyme que d’un colibri sous amphéts. Un neuvième volume est paru en janvier 2008 (à commander, péniblement, aux USA), et Ellis assure que le scénario du dixième volume est chez Templesmith. Bientôt quatre ans après. Pourquoi ce long préambule ? Il m’arrive de m’intéresser à des séries plus vieilles, qui ont l’avantage d’être terminées, collectées, et, ne nous le cachons pas, moins chères à l’achat que les publications individuelles. Ce n’est pas totalement le cas de Fell. La série n’est pas terminée. Il n’y a aucune réponse aux questions qu’elle pose. Il n’y a pas de conclusion emballée dans un joli paquet. D’un autre côté, ça n’est pas particulièrement grave. Fell est une chronique, pas une histoire, et parle de ses personnages, pas d’évènements. Sa nature épisodique est favorable à une fin ouverte, et les questions qu’elle pose n’appellent pas une réponse ; aucune ou beaucoup sont de meilleurs choix. En ceci je m’éloigne de JJJ : je me contrefous de savoir qui est Fell et pourquoi il est exilé à Snowtown, et je pense qu’Ellis aussi. Fell et Snowtown sont condamnés l’un à l’autre parce qu’ils se méritent, et Ellis documente la trajectoire de son personnage, qu’elle soit chute ou rédemption. Graphiquement, c’est du Templesmith calme : le trait est moins expérimental que sur d’autres travaux (Wormwood par exemple), mais extrêmement marqué. C’est peu détaillé, objectivement un peu laid, et le choix des couleurs évoque plus un retour de substances réglementées que le calme d’une palette de peintre. L’ambiance est terrible, j’adore. A noter qu’il ne fait jamais, ou presque, jour chez Templesmith, ou alors Fell a des horaires pourris. Richard Fell lui-même est un personnage complexe. Rien que son nom évoque à la fois le ‘fell from grace’ d’un ange tombé, la peau sur une carcasse, et un but sinistre (cf. le premier acte de Macbeth). C’est un bon détective : il est intelligent, observateur, et empathique ; clairement, il aime les gens. C’est un être dangereux : il est intelligent, assertif, violent tant psychologiquement que physiquement : il aime dominer les gens. Il est certain de son droit moral, et connait peu de remords dans ses actions. C’est un zélé, un croisé, les bonnes intentions qui pavent la route de l’enfer. Quel que soit son péché, et sa nature laisse envisager différentes hypothèses, il est quasi-impardonnable, et lui vaut un exil sur la lune (son commissariat est sur Moon Street, dans la nuit et loin de tout). Sa dualité lui vaut deux relations suivies, avec les deux seuls autres vrais personnages du comic. Il y a Mayko, fragile, brisée mais reconstruite, qui découvre peu à peu l’humanité et les qualités de Fell. Mais il y a surtout Snowtown, le nom officieux de ce quartier d’une ville indéterminée (elle a des docks et des marées, faut-il y voir New York ?) ; Snowtown est ‘de l’autre côté du pont’, mais tous savent que c’est un autre monde. La ville est un personnage à part entière. Elle est férale, cruelle, et broie ses habitants jour après jour. Les meurtres y sont quotidiens, et même les chiens rôdent en bande pour dévorer l’imprudent. Des caniches, de plus ! Et chaque jour Snowtown pose un peu plus sa marque sur Fell. La série chronique donc les enquêtes de Richard Fell, qui sont habilement amenées et menées, dans un univers engageant, et observe lentement cette guerre pour ce que Raoh appellerait la possession de son âme. Finalement, certaines scènes se lisent bien en écoutant l’adagio pour cordes de Barber. Sans le bruit des hélicos. Au final, j’hésite entre 4 et 5 étoiles. Il manque un petit quelque chose à mon sens pour valoir réellement un 5, mais dans un calcul dont j’ai par ailleurs honte, je le mets pour compenser la moyenne actuelle, et que le 4,5 n’est pas possible.

15/10/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Sans surprise, cette production d'Ellis est à nouveau un régal. Le fait d'avoir choisi Templesmith au dessin m'a toujours rebuté car je n'aime pas du tout son style. Paradoxalement, l'association fonctionne à merveille. Le dessin apporte une ambiance parfaite pour les scenarii car chaque chapitre est une histoire à part entière. Le personnage de l'inspecteur Richard Fell est excellent, Ellis l'utilise parfaitement, les personnages secondaires sont également en phase avec l'univers décadent de ce côté du pont s'apparentant à une zone de non droits. Je ne serai par contre une suite car on prend réellement du plaisir à suivre ces petites enquêtes et à voir évoluer l'inspecteur dans un contexte si particulier. Ce comics confirme le talent d'Ellis comme scénariste mais surtout ses choix de dessinateurs apportant toujours un plus à ses idées. A découvrir, j'espère que Delcourt nous offrira une suite.

19/07/2011 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Je ne connaissais pas. Scotché j’ai été. Scotché je suis resté. Bon sang, quelle BD !… L’idée du scénario est limpide : un flic est envoyé à Snowton pour prêter assistance à trois autres collègues qui y essaient d’assurer la sécurité. Banal, non ?… Ici, non, car on assiste à quelque chose de fort. Ce sont d’abord des récits assemblés, ce qui n’en donne que plus de force aux divers thèmes abordés. Ce sont aussi un découpage et une mise en page vraiment attractifs qui permettent de suivre ce flic –Richard Fell- dans son quotidien assez morbide. Motivé, ils décide d’être une sorte de « nettoyeur de ville », mais tout ne sera vraiment pas simple. Les auteurs font aussi douter leur « héros ». Et c’est là qu’intervient –avis perso- la force de la BD. Quand même imbu du sens exemplaire du devoir, Fell va, d’une certaine façon, « quitter les rails du bleu azuré de l’honneur judiciaire » (y a des moments, je me surprends de ma façon d’écrire !…). Qui est vraiment « bon » ?… qui est vraiment « mauvais » ?… car chacun a quelque chose à cacher… Le sens de la narration, vraiment bien ciblé, est original. Le dessin ?… un graphisme « sec », parfois adouci par les tons « tamisés » de la colorisation. Des flics « sombres », il y en a pas mal dans la BD. Mais Fell accroche, ce du début de l’album à la fin. Je ne connaissais pas. Je ne connais toujours pas qui est Fell réellement. Mais peu m’importe. J’ai passé un très bon moment avec lui.

21/06/2011 (modifier)

J’aime les polars et je les aime noirs. ‘Fell’ a donc très logiquement satisfait ma fascination pour ce type d’ambiances glauques. Snowtown est en effet une ville sordide à souhait. Et c’est au beau milieu de ce rassemblement de criminels plus dérangés les uns que les autres qu’atterrit l’inspecteur Fell, un homme bon, mais dont les méthodes sont souvent plus expéditives que licites. Comment Fell a-t-il pu se retrouver de l’autre côté du pont ? A-t-il volontairement choisi d’officier parmi tous ces désaxés et ces rebuts de la société ou a-t-il été contraint de rallier Snowtown ? Malheureusement, Warren Ellis n’aura peut-être jamais l’occasion de nous le révéler, puisque cela fait déjà un moment la série stagne. S’agissant du premier ouvrage de Templesmith que j’aborde, je n’ai pas encore décidé si j’apprécie son style, certes flou et caricatural, mais par ailleurs relativement efficace. Je pense que, même privé de suite, ce premier opus mérite toutefois que l’on s’y intéresse. Mais le fait que la série soit inachevée se révèle quand même franchement décevant et, personnellement, me fait hésiter à chercher à me procurer Desolation Jones, autre série prometteuse pourtant boudée par le même scénariste…

17/09/2010 (modifier)
Par pissenlix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Fell, pour moi le meilleur comics de l'année 2007. C'est glauque, violent, noir mais en même temps tellement humain dans les rapports entre les personnages. L'ouvrage est divisé en chapitres ou l'on résout à chaque fois une intrigue et, en même temps, on avance dans la découverte des protagonistes (leur vie mais aussi celle de la ville de ce côté du pont). Pour le dessin, Templesmith nous offre du grand art (lui, on l'adore ou on ne peut pas le supporter). Il colle au scénario et je ne pouvais pas imaginer autre chose. Alors pourquoi pas 5/5 ? Mais elle est où la suite ? Je suis en manque et ça j'aime pas.

15/11/2009 (modifier)