Les Boules Vitales

Comme il aime à se surnommer lui-même, Ernest est un « serial baiseur ». Une de ses techniques de drague consiste à se rendre sur les marchés « bio ». Là, « y a plein de sirènes qui ne demandent qu’à se faire attraper » et parmi celles-ci, Peggy (Un petit cul en forme de coeur !).
Love Stories
Comme il aime à se surnommer lui-même, Ernest est un « serial baiseur ». Une de ses techniques de drague consiste à se rendre sur les marchés « bio ». Là, « y a plein de sirènes qui ne demandent qu’à se faire attraper » et parmi celles-ci, Peggy (Un petit cul en forme de coeur !). Malgré sa balourdise, la sirène s’entiche du beauf. Il faut dire que Peggy résume le sommaire d’un journal féminin à elle toute seule. C’est une synthèse humaine de toutes les rubriques : mode, société, horoscope, régime… L’entente entre Ernest et Peggy passe par le sexe, même si ce premier fait quelques efforts intellectuels pour s’intéresser au Feng-Shui et autres pratiques new age chères à Peggy. Mais enfin, inutile de se voiler la face, c’est uniquement pour pouvoir continuer à coucher avec elle. Comme Peggy l’explique à Martial, un ami homosexuel : « Ernest peut bien découvrir ses chakras sur le tard ! ». De son côté, pour le « dégrossir », Martial propose à Peggy de révéler à ce « dragueur de foire », autre chose que ses chakras. Reste maintenant à savoir combien de temps durera l’alliance de la carpe et du (chaud) lapin…
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Date de parution | 05 Septembre 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


J'ai emprunté ce roman graphique sur les seuls noms de Sylvain Ricard, et surtout de Futuropolis, souvent gage de qualité. Petite déception tout de même. Si le dessin de Charles Masson colle parfaitement à l'histoire (il me songer parfois au style de Peyraud), le scénario est assez banal : la rencontre entre deux personnages, deux univers complètement différents, l'égoïste-dom juan et la folle du bio. Une histoire sans surprise donc, que l'on lit vite- malgré une pagination importante- (et qu'on oublie vite aussi) avec des personnages trop caricaturaux pour que l'on s'y attache. Même la fin de cette histoire d'amour est prévisible... dommage car, je me répète, le dessin est accrocheur, vif et réussi.


Je suis assez d'accord avec Ro : c'est le premier faux pas de Futuropolis, en tous les cas parmi tous les albums que j'ai pu lire jusqu'à présent. On a là un roman graphique plutôt ennuyeux. Les relations entre Ernest et sa copine sont, à défaut d'être fausses, d'un ennui mortel. Je ne nie pas que ces relations soient crédibles, non ce qui leur manque, c'est... du piment, effectivement. Ernest ? On a envie de le lâcher à la première occasion, qu'on soit sa petite amie ou son meilleur ami. Peggy ? Elle vit dans une sphère macrobiotique parcourue de connerie. Bref, deux personnages insupportables, mais insupportables dans le sens où l'on n'aime pas les détester. On ne les supporte pas, point. Leur histoire ? Elle ressemble à des milliers d'autres, mais malheureusement Sylvain Ricard n'a pas réussi à la rendre intéressante. Reste le dessin de Charles Masson, sympathique, avec des couleurs plutôt chaudes, adapté au genre, mais qui ne parvient pas à sauver l'histoire. Un coup pour (presque) rien, comme dirait Ernest.


Première vraie déception pour moi à la lecture d'un album du nouveau Futuropolis : je me suis ennuyé en lisant cette BD. Le dessin de Masson est sympathique même s'il ne m'est pas apparu toujours très clair. J'ai eu du mal à observer les traits de certains personnages en début d'album notamment. Et je ne suis pas tellement fan des décors trop souvent vides. Mais c'est un dessin dynamique, au trait maîtrisé et assez plaisant à lire. Le scénario derrière aurait pu être sympathique, la rencontre entre un serial-baiseur (un vrai connard en vérité) et une jolie crédule adepte de fengshui et de macrobiotique. Mais j'ai trouvé que tout cela manquait singulièrement de piment et à vrai dire d'intérêt. J'ai suivi leur relation amoureuse sans passion ni vraiment d'amusement. Tout d'abord, après le début purement sexuel de leur relation, j'ai eu du mal à comprendre comment leur couple pouvait tenir. De voir ce dragueur invétéré jouer soudain les amoureux pas transi mais au moins fidèle sur la longueur ne m'a pas paru crédible, surtout quand on voit comment il se fout discrètement d'elle et de sa façon de penser. Qu'est-ce qui les rapproche ? Comment croire qu'ils puissent s'aimer ? Puis ces nombreux passages sur la façon de vivre de Peggy, ses conférences, sa crédulité, ses gourous de salon, j'ai trouvé que cela n'apportait pas suffisamment au récit pour être à ce point là abordé. J'ai lu cette BD comme j'aurais regardé un de ces caricaturaux "films français chiants" qui parlent d'une relation entre un homme et une femme qui ne s'aiment pas vraiment, qui se font du mal, on ne sait pas pourquoi ils sont ensemble, ils s'ennuient souvent, ennuient souvent le lecteur/spectateur. Bref, bien que ce soit assez bien raconté, j'ai trouvé que le récit tirait en longueur et n'apportait pas suffisamment de contenu pour être vraiment intéressant.
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