Sept voleurs
Deux voleurs sans envergure, qui survivent tant bien que mal de leurs larcins, se font aborder par deux nains. Ces derniers souhaitent faire usage de leurs talents dans le cadre d’une mission risquée, mais très lucrative : s’emparer du fabuleux trésor de leur peuple.
David Chauvel Les Nains d'heroic fantasy ! Sept... Voleurs et cambrioleurs
Pour mener à bien cette expédition, ils ont besoin des deux hommes mais aussi d’un colosse capable de transporter le butin et de deux féroces… orcs !
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 12 Septembre 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est le premier album de la série 7 que je lis (très rapidement). Je n'ai pas été convaincu par la reprise du concept assez ancien (1954). En effet comme le souligne d'autres aviseurs, la présentation du team mange une grande partie du récit tout en restant dans du superficiel et du convenu pour la psychologie des personnages. Le schéma reste ensuite d'une grande banalité avec une expédition où les participants se disputent avec un langage et un humour en conserve déjà utilisés mille fois. Les quelques planches qui restent servant à un accomplissement ultra rapide et facile de la quête initiale même si pour faire sérieux on perd quelques participants en route. Ces disparitions se font dans une indifférence émotionnelle totale. C'est de la lecture ultra facile qui s'appuie sur un visuel Seigneur des Anneaux à la sauce nordique quasi en copier/coller. C'est commercialement efficace mais je n'y ai trouvé aucun plaisir de lecture.
Au bout de 3 saisons, soit 21 albums, quelle déception cette collection, beaucoup de passable et peu de réussite. Pourtant le concept était accrocheur et promettait sur le champ des possibles, mais trop peu d’auteurs tirent leur épingle du jeu sur ce travail de commande. 7 voleurs est le 2ème tome paru de la collection. On est sur du très classique mais bien fait. On retrouve à l’œuvre Chauvel (directeur de la collection il me semble d’ailleurs), il nous concocte une histoire de casse transposé dans un monde hf, avec orcs, nains etc, du banal mais plaisant à lire, notamment grâce aux graphismes de Lereculey. Les 2 auteurs se connaissent bien, on se situe alors dans l’après Arthur, ils nous font et se font plaisir en nous proposant cet univers, mais un rien étriqué dans un one shot, 7 voleurs à présenter et l’histoire devant avancer, ça ne laisse pas beaucoup de place aux moments contemplatifs. C’est un peu le défaut récurent de la collection, il faut que ça aille vite. Tome plaisant mais pas inoubliable, il se classe dans la moyenne haute de la collection, je le vois surtout comme un préquel à Wollodrïn, série plus ambitieuse et aboutie sur le même univers développée par les auteurs.
Une lecture plaisante que ces sept voleurs. Une histoire bien construite qui ne révolutione pas le genre mais très agréable. Un nain engage deux orcs, un molosse, un voleur spécialiste dans le crochetage de serrure et un tireur à l'arc d'élite. Le tout sous les ordres d'un autre naim, le cerveau de ce commando. Le but est de dérober un trésor sous le museau et les barbillons d'un dragon. Un joli monde d'héroic fantasy défile sous mes yeux, Chauvel prend le temps de décrire ses personnages lors de la composition de l'équipe. Ils sont attachants et gardent une part de mystère. Il amène aussi des rebondissements qui s'emboîtent naturellement jusqu'au dénouement final. La mayonnaise a prise. J'ai apprécié le dessin de Lereculey, un trait gras, expressif et dynamique, un découpage classique et une colorisation réussie font de ce tome une vraie bonne surprise. Si vous aimez la Fantasy, laissez-vous tenter.
J'aime l'héroic fantasy quand elle est bien faite, et là, elle est bien faite. D'abord de bons ingrédients de base : des nains, un dragon gardien du trésor sous la montagne, des orcs (mention spéciale, du premier choix !). Quelques épices : une ville médiévale et son château architecturalement improbable, des tavernes glauques, le clair de lune, un colosse, une tension palpable entre protagonistes, une pointe d'humour, une touche de trahison... Et on mixe tout ça dans une trame ultra classique pour le genre mais bien fichue. Car bien entendu, il s'agira d'aller faucher le trésor au nez et à la barbe du dragon. Comme le disent beaucoup d'avis précédents, la sauce prend plutôt bien. Certes, la constitution de l'équipe occupe la moitié de l'album mais elle fait pour beaucoup le sel de l'histoire. Une aventure très convenue mais bien narrée, avec un dénouement un peu précipité à mon goût mais le format de la collection des 7 est contraint, c'est le jeu. J'aime beaucoup le dessin de Jérôme Lereculey, surtout dans les paysages magnifiques. La colorisation met l'ambiance. Un bon 3 étoiles, et pour ceux qui restent sur leur faim, il faut faire suivre par Wollodrïn, on monte en puissance !
Rien d’hyper original dans cet album, qui revisite un univers très familier des amateurs/lecteurs de Tolkien (en particulier de son roman « Le hobbit »). Rien d’original donc, mais l’ensemble est globalement bien fichu, avec un dessin lui aussi agréable et efficace. Nous suivons donc la constitution d’une équipe hétéroclite autour d’un duo de nains fourbes, pour dérober le trésor des nains, défendu – entre autres – par un dragon. Le braquage en lui-même n’occupe qu’une partie de l’album, l’essentiel se jouant dans la rencontre des personnages (orques, humains, nains) et leurs relations « tendues ». Outre le manque d’originalité, on pourrait aussi reprocher à cet album une fin décevante, un peu bâclée. Pour le reste, les amateurs du genre qui souhaitent rester dans leur zone de confort y trouveront une lecture plaisante – sans plus.
A chaque fois que je rerererereregarde la trilogie du Seigneur des Anneaux, automatiquement je relis dans la foulée cet album. En effet, nous suivons la quête d'un groupe d'aventuriers hétéroclite, en route vers le trésor des nains gardé par dragon. La quête sera parsemée d'embuches, d'engueulades et de bastons ! A priori, la BD ne semble pas vraiment originale et ne fait que plagier Tolkien. Mais je vous assure qu'elle vaut le détour. Tout d'abord de part ses dessins vraiment magnifiques. Dès la première planche, on est immergé dans ce monde complètement fantastique. Ensuite, si vous aimez le genre Tolkien, vous allez vous régaler. Chauvel rend parfaitement hommage au genre et ne reprend que les meilleurs ingrédients du genre. Lors de ma première lecture, j'ai apprécié de ne pas avoir réussi à deviner la fin, qui semblait au premier abord prévisible. N'oubliez surtout pas de mettre la musique de la charge des rohirrim durant votre lecture, vous ne serez pas déçu. 4 étoiles MAUPERTUIS, OSE ET RIT !
David Chauvel est le créateur de la collection « Sept » chez Delcourt, il était donc logique qu’il veuille lui aussi apposer sa griffe à la série, et toujours accompagné par Jérôme Lereculey au dessin. J’avais dit dans mon avis sur Wollodrïn (autre série du tandem Chauvel / Lereculey) que le scénariste y avait voulu faire son Seigneur des Anneaux, un pari réussi. Sept Voleurs est également un récit heroic fantasy, normal puisqu’on est dans le même univers que Wollodrïn et qu’on y retrouve certains personnages du premier diptyque. On peut considérer ce one shot à la fois comme un prélude à celui-ci, Ivarr l’archer alcoolique et son compère Ebrinh le semi-orc serrurier y sont introduits, et à la fois comme un « brouillon » si je puis dire, ou une sorte d’essai expérimental (ce qui ne diminue en rien les exigences des auteurs). Brouillon car le dessin de Jérôme Lereculey, bien qu’agréable, est néanmoins éloigné de la qualité qu’atteint la série Wollodrïn dès son premier arc. Les couleurs non plus ne sont pas les mêmes et sont un ou deux tons en-dessous. Cela témoigne tout de même de l’étoffe de cet artiste qui ne cesse de s’améliorer album après album. L’intrigue se montre simple, efficace, mais peut être un peu trop simple justement et pas suffisamment étoffé ou complexe pour emporter l’adhésion du lecteur. C’est peut-être la raison pour laquelle Chauvel optera pour le choix plus raisonnable d’une construction en deux parties pour Wollodrïn. Donc voilà, Sept Voleurs fait son job de divertissement, Chauvel y case son Nazgul, son Arken Stone, ses mines de la Moria et son pont suspendu, ses longues marches en file indienne, sa communauté hétéroclite, son dragon, mais c’est sans plus pour moi. Une lecture intéressante pour les amoureux de Wollodrïn, qui peut justifier un achat.
Certes, c'est un cran en dessous de Wollodrïn, mais c'est un plaisir de découvrir ce couple d'auteurs en train de se roder dans l'heroic-fantasy à la Tolkien. Chauvel signe un récit de quête très classique, simple dans son déroulement et ses péripéties. Il s'agit d'un one-shot, collection Sept oblige, alors forcément, ça va un peu vite dans le déroulement de l'intrigue ; Chauvel déroulera ensuite ses récits sur deux albums. Il lui faut en plus prendre le temps de présenter sept personnages de manière crédible, donc la constitution de l'équipe consomme quelques planches au détriment de la quête elle-même… Chauvel y parvient cependant de manière habile, didactique sans être lourd, même si certains caractères sont un peu superficiels. Hormis ces remarques, c'est du tout bon, sans véritable surprise, mais fichtrement bien réalisé. On sent que Lereculey peaufine son style, et ses cases sont souvent somptueuses. Personnages, bestiaire, décors, cadrages… c'est un sans faute ; il connaît son affaire et devient vraiment bon. Son dessin s'est beaucoup délié depuis ses débuts. Le talent des deux compères éclate quatre ans plus tard dans les diptyques de Wollodrïn, mieux scénarisés et illustrés. Second opus de la collection Sept, Sept voleurs reste cependant un album qui mérite le détour, réalisé par des auteurs doués et connus, au moment où il s'agissait d'attirer les lecteurs avec des produits d'appel de qualité. La suite de la collection n'a pas toujours été à ce niveau…
Un pas mal tirant vers le haut, mais je n'ai pas pu me résoudre à aller au delà tant cette histoire me rappelle d'autres récits du même type et déjà vu ailleurs. Attention, c'est du pas mauvais du tout, l'histoire prend son temps pour nous camper ces sept voleurs et la psychologie de chacun est bien étudiée. Mais comme l'ont dit d'autres posteurs, la trame principale s'inspire par trop d'un certain Tolkien. C'est surtout le dessin de Lereculey qui donne à l'ensemble un cachet si particulier et il n'a pas à rougir au regard d'autres adaptations dans l'univers de l'héroic fantasy. Une agréable histoire mais qui à mon sens ne se démarque pas assez. Wollodrïn me paraît plus original. Je conseille toutefois l'achat malgré ces réserves.
Un bien bon album que voici. L'histoire prend le temps de s'installer (surtout la première partie), on voit pas trop où les auteurs veulent en venir et c'est une bonne chose, cela procure un certain mystère et donne envie d'aller plus loin. Mais que cherche ce nain, quel est le but de son périple,...? A découvrir car c'est sympa et dépaysant. Par ailleurs, les sept voleurs sont vraiment bien croqués, le graphisme est superbe avec beaucoup de détails et de belles grandes cases avec de beaux paysages. Fameuse évolution de la part de Lereculey. Le scénario est globalement bien foutu même si la fin et le retournement de situation qui va avec, sont un chouia rapides mais ça va... A lire.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site