Il pleut

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Il pleut sur la ville.


Les petits éditeurs indépendants Treize Etrange

A l'abri des portes cochères, sous une couette, ou bien encore dans un bac tabac, la pluie va agir comme un catalyseur sur les personnages qui vont se révéler à travers des disputes d'amoureux, des rencontres avortées ou des conversations volées ...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1999
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Il pleut © Treize étrange 1999
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Lu dans sa version d’origine. La couverture y est plus réussie, le manque de couleurs passe mieux, bref un petit album souple que j’apprécie bien. Les précédents posteurs n’ont pas tord, on ne retient pas grand chose, de courts récits ayant pour point commun de se passer sous la pluie. Ce n’est pas bien profond mais ça n’en est pas pour autant désagréable. A ses débuts, J-P Peyraud s’était fait une spécialité de ces petits moments de vie. Avec son graphisme élégant, le charme opère sur moi. Ça n’a pas de grandes prétentions. Un album homogène, j’ai bien aimé l’ensemble des saynètes. A noter l’apparition d’un groupe de personnages qu’il réutilisera dans ses séries « Mine de rien » et « Premières chaleurs ».

05/07/2022 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Je ne retiens pas grand chose de cette lecture car aucune thématique n'est réellement développée. L'auteur nous offre des petites tranches de vie sympathiques mais à la limite de l'insipide. Graphiquement c'est basique mais agréable. C'est le genre de BD que je ne rechigne pas à lire car elle offre un moment reposant mais je ne vois vraiment pas l'intérêt de l'acheter car je ne la relirai jamais. Il n'y a rien de particulier qui me pousserait à le faire.

29/03/2009 (modifier)

Il pleut, et ce banal fait météorologique est le point de départ d’une série de (trop) courtes tranches de vies qui ne sont pas sans évoquer Monsieur Jean tant par les sujets abordés, que par le coup de crayon de Jean-Philippe Peyraud. Côté dessin, l’auteur nous propose des planches au trait dynamique, net, des visages stylisés, une mise en couleurs sobre mais harmonieuse dans les marron clair et gris bleu, principalement. Côté scénario, on a donc 7 saynètes qui ont pour seul dénominateur commun une averse. On a droit à une rencontre sous un porche, deux conversations dans un café, une conversation téléphonique, une rupture, une sortie de cinéma, un jeune couple après l’amour et un vieux couple un dimanche soir. Ces histoires sont de qualité très inégale, la plupart assez insignifiantes, avec des dialogues peinant à sortir de la platitude qui sied au genre « roman graphique ». Une seule m’a paru plus aboutie, parce que sa chute introduit une note d’humour inattendue, et une autre m’a touchée. Pour le reste, je ne retire pas grand-chose de ma lecture, qui fut en outre, très rapide. Peyraud parle de ces rencontres qui auraient pu avoir lieu, de l’incommunicabilité et de l’égocentrisme, de désillusions en tout genre. Pourtant, je pense que l’auteur a des choses à dire et un regard plutôt juste sur ses contemporains, même s’il n’évite pas toujours le cliché et la caricature, simplement le format choisi ne lui donne pas les moyen de développer ses idées, et rend du coup l’exercice un peu vain. Dommage pour nous lecteurs, car on reste vraiment à la surface des choses.

30/09/2008 (modifier)