Berlin (Lutes) (Berlin: City of Stones)
A travers les pérégrinations du journaliste indépendant Kurt Severing et de l'artiste peintre Marthe Muller, Jason Lutes élabore une histoire riche et complexe qui prend sa source aux heures sombres de la République de Weimar, à Berlin.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Allemagne Auteurs canadiens Berlin Drawn & Quarterly Nazisme et Seconde Guerre Mondiale, vus par les Allemands
Ici, l'histoire collective est la toile de fonds d'aventures personnelles hautement romanesque. Maîtrisant parfaitement les codes de la bande dessinée, Lutes nous plonge au coeur d'un récit dont il est difficile de se détacher. Sa reconstitution sociale, politique, culturelle et artistique du Berlin des années 20 est plus vraie que nature. On y croise une foule de personnages hauts en couleurs: artistes d'avant-garde, ouvriers syndicaux, hommes politiques, philosophes et journalistes engagés. Les héros de papier se mêlent aux figures de l'Histoire: Rosa Luxembourg, Frans Masereel, Otto Dix
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Date de parution | 23 Janvier 2002 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Mouais. Je suis sorti déçu de la lecture de ces deux albums, dont j’attendais davantage. En effet ; le sujet, ou plutôt le lieu et le contexte se prêtaient à quelque chose de moins ennuyeux que ce qu’en a fait Lutes. Le Berlin de l’entre-deux guerre, de la fin des années 1920, avec la crise économique, les difficultés de la République de Weimar, la montée des extrêmes (Nazis en tête) et les affrontements quotidiens et de plus en plus violents entre communistes et nazis, mais aussi l’effervescence culturelle d’une ville qui vivait son chant du cygne, voilà quand même de quoi dynamiser un récit. Hélas, tous ces aspects ne sont le plus souvent qu’effleurés, entraperçus dans le décor, et, quand ils sont évoqués, c’est à la marge le plus souvent (en tout cas pas assez à mon goût ! – même si c’est un chouia plus présent dans le deuxième tome). Au lieu de ça, nous suivons les pérégrinations du journaliste Kurt Severing et d’une jeune artiste Marthe Müller. Et je regrette d’autant plus la sous exploitation du contexte historique que la narration de Lutes en aurait été grandement améliorée. En effet, c’est souvent long, il ne se passe pas grand-chose sur de nombreuses pages, et j’ai fini laborieusement ma lecture (et le dessin, bon mais d’une ligne claire sèche, ne dynamise pas non plus la lecture). Du coup je suis étonné de voir que cette série est portée au pinacle par de nombreux auteurs (je crois que Mac Cloud y fait référence dans ses bouquins théoriques). Comme quoi, les goûts et les couleurs… Note réelle 2,5/5.
Pfou !… pas facile. Est-ce encore de la BD ?.. Ca m’a raconté quoi, en gros ?… Le Berlin de 1929, une période trouble annonciatrice d’un avenir qui s’annonce très sombre. Cet opus m’a été difficile d’accès car il m’a plus semblé être un roman, « illustré » -certes- mais quand même un roman. Je dois reconnaître, pour le peu que je connaisse de cette période (ce qui doit être le cas de pas mal d’entre-nous, non ?…) que c’est fichtrement documenté et que ce qui y est décrit est quand même très réaliste. Faut aimer. Ca n’a pas été mon cas. Qui plus est, le dessin est heureusement sauvé par le travail en noir/blanc ; ce qui donne plus d’impact encore. J’ai lu ça il y a quelques mois. Je pense qu’il me faudrait une nouvelle lecture de ce « Berlin » qui, l’air de rien, est quand même angoissant par plusieurs abords. Mais je n’en ai pas envie…
"Berlin, la Cité des Pierres" n'est finalement qu'un roman graphique que Jason Lutes place dans cette ville-creuset de tout un pan de l'Histoire du XXème siècle. Seul ennui, l'ennui justement. En effet, non seulement le contexte socio-politique n'est pas vraiment traité (montée du nazisme, affirmation des masses communistes, situation économique très difficile pour les classes pauvres...), mais en plus de cela le récit tire en longueur, il ne se passe vraiment pas grand-chose. J'ai attendu en vain un évènement historique... En plus le récit saute sans cesse d'une sous-intrigue à l'autre, et au final on s'y perd quelque peu. Le dessin de Lutes n'est pas vraiment médiocre, je dirais plutôt qu'il est... neutre. Bref, c'est ennuyeux, c'est confus, et l'alibi socio-historique n'est pas exploité.
Comme Ro (voir ci-dessous), j’ai trouvé cette BD très austère. C’est pas vraiment palpitant, pas vraiment touchant, et le fait de sans cesse passer d’un personnage à un autre m’a un peu ennuyé. De même la situation politique et sociale de l’Allemagne de l’entre deux guerres n’est pas mon point fort en Histoire, alors j’avais continuellement l’impression de rater quelque chose, l’impression que certaines scènes étaient des clins d’œil à des faits réels, des moments clés historiques, mais sans pouvoir en être sûr. Bref, même si la fin est sympa, j’ai quand même bien galèré pour y arriver, et je ne garderai sûrement pas un souvenir impérissable de ma lecture. Dommage.
J'ai vraiment eu du mal avec cette BD. Je dirais que le dessin est... académique. C'est pas moche, mais bon, je n'aime pas trop. Quant au scénario, il aborde l'Histoire de Berlin entre Septembre 1928 et Mai 1929 en nous faisant suivre des tranches de vie, de pensées et de discussions de plusieurs groupes de personnes assez hétéroclites allant du groupe d'artistes intellos à la femme-ouvrière à tendance communiste. Mais j'ai vraiment trouvé ça... ennuyeux... Il ne se passe pas grand chose d'autre que des discussions sur la politique, l'art, la vie quotidienne. On saute de personnages à d'autres sans transition et sans réel suivi narratif. Au passage, nous suivons régulièrement les pensées de tout le monde que l'histoire croise dans la rue ou ailleurs. Il y a donc en permanence du texte, parfois des textes intellectualisants, parfois de véritables cours sur l'art, d'autres fois des banalités qui n'ont rien à voir avec la trame de l'histoire. Tout cela est sans doute destiné à forger un décor psychologique à la ville de Berlin mais le résultat est médiocre en ce qui me concerne. Et franchement, au fil des pages, je n'ai pas su m'accrocher au moindre personnage et l'histoire n'avançant pas, j'ai carrément décroché. Une lecture qui m'a ennuyé et n'a eu qu'à peine le mérite de me permettre de découvrir le Berlin de 1928 tant la plongée dans cette ville m'a parue laborieuse et trainante.
Plus qu'une bd, c'est un morceau d'histoire que cet ouvrage. Un peu plus de deux cent pages pour une période allant de septembre 1928 à mai 1929. Vous l'aurez compris, rien ne manque: les faits, l'ambiance et une pointe de fiction. Cette oeuvre nous permet de comprendre. Comprendre comment un grand pays européen a pu basculer dans l'horreur du nazisme, comprendre les tenants et les aboutissants, comprendre la frustration d'un peuple qui a enduré la guerre totale et l'a perdue. Incontournable sur le sujet. J'ai quand même trouvé que l'ensemble était un peu long à se mettre en route. Les cent premières pages manquent un peu de dynamisme, d'autant plus que le dessin en général est un peu statique. Mais une fois le décor posé, on ressent vraiment quelque chose de lourd, d'oppressant et alors, les pages défilent à grande vitesse. Je pense aussi qu'on se dirige vers quelque chose de colossal.
Un premier tome plus que prometteur. On découvre le Berlin des années 20 dans tous ses aspects : politique, artistique, intellectuel, ouvrier, militant (communiste et nazi). Une ambiance parfaitement bien retranscrite de l'Allemagne en crise. Un dessin clair, simple, mais qui fait mouche. Un scénario impeccable, mélangeant fiction et Histoire sans fausse note. Vite la suite !
Une belle série (trilogie) sur l'entre 2 guerres en Allemagne. La lutte entre les partis, les "rouges", les démocrates, les nazis, etc. Malgré certaines longueurs, ce premier tome mérite toute notre attention. Beaucoup de justesse dans les propos, l'auteur fait mouche. Niveau dessin, c'est propre, clair. On peut cependant regretter la pauvreté des cadrages, leur banalité. Cette série sera sûrement un culte absolu sur le sujet quand elle sera finie, au même titre que Maus.
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