Paul à la campagne

Les débuts de Paul, avec deux histoires tournant autour de souvenirs d’enfance du double de Michel Rabagliati. Cela lançait bien l’univers, simple et sans esbroufe, peut-être trop gentil pour certains lecteurs, mais qui va rapidement trouver son public. La première histoire, qui donne son titre à l’ensemble, est la plus réussie, avec un souvenir de vacances assez fort pour le jeune Paul (et quelques détours autour de copains ou de son jeune ménage), tandis que la seconde (« Paul apprenti typographe »), plus courte, est sans doute intéressante, le père de Paul lui faisant découvrir son métier, le fonctionnement d’une imprimerie, mais sans que cela soit relancé par suffisamment « d’à-côtés » captivants. Une petite mise en bouche sympathique pour cet univers gentiment autobiographique.

21/04/2022 (modifier)

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15 ans après, les Editions de la Pastèque rééditent le premier album de Michel Rabagliati, point de départ d'un énorme succès au Québec de celui qui était alors un graphiste qui griffonnait ses histoires à ses moments perdus. Une réédition grand format, en A3, pour profiter au maximum du trait si simple, si naïf, mais si efficace de l'auteur. Car très vite on se laisse prendre dans ces souvenirs au parfum d'authenticité, cette simplicité, cette joie de vivre, cette légèreté qui confinent à la poésie. On comprend pourquoi, à la lecture de ces planches, le succès fut immédiat ou presque pour le double de papier de Rabagliati... A ne pas rater.

27/07/2014 (modifier)

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Je voulais lire depuis longtemps le premier tome de la série des Paul écrit en 1999 par Michel Rabagliati. En fait, il s'agit de deux histoires différentes qui racontent la vie de Paul. La première nouvelle le voit retourner sur les lieux de son enfance dans un vieux chalet familial. Dès lors, il se souvient de sa jeunesse avec des flash-backs assez nombreux. Le thème sera celui de la mort à travers celle d'un oiseau ou du père de son meilleur ami. La seconde est une visite toujours durant son enfance sur le lieu de travail de son père à savoir une imprimerie. Le jeune Paul apprend par le biais du travail de son père ce qu'est la typographie, toujours à la fin des années soixante. On retrouve dans ce premier titre l'essence même ce qui va faire le charme de cette série. En effet, sa marque de fabrique est la sensibilité avec des moments drôles et parfois touchants. C'est une série qui ne fait pas dans le spectaculaire mais qui raconte une vie dans le Québec d'hier et d'aujourd'hui.

03/02/2013 (modifier)

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C'est la deuxième BD Paul... que je lis. Cette lecture confirme mon détachement vis à vis de cette série. Je n'accroche pas à la narration typée autobiographie linéaire. Quand on n'a pas de points communs avec le récit on le subit. C'est encore ce qu'il m'est arrivé. Pour le dessin, c'est la même chose, l'auteur a son style mais je ne l'apprécie pas, il est trop simpliste, limite enfantin. Cette BD est composée de 2 récits, le premier fait dans l'affectif douloureux et le second dans le souvenir familial anecdotique. Ce genre de romans graphiques s'apprécie sur la longueur permettant un développement conséquent des personnages. A titre personnel, je trouve ça bof mais je reconnais qu'il y a pire. Je ne suis tout simplement ni touché, ni concerné.

06/03/2010 (modifier)

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Chouette ! Une série d'un auteur québécois qui se passe au Québec avec des références que je connais ! Je ne suis pas fan du dessin du style de Rabagliati, mais je le trouve rafraîchissant et il va bien avec le style d'histoire qu'il fait. Cet album est coupé en deux histoires basées sur l'enfance de Paul. J'ai beaucoup aimé la première. Les personnages sont attachants et on peut ressentir leurs émotions. Le récit est passionnant et on ne décroche pas une minute alors qu'avec d'autres on se serait ennuyé. Par contre, la deuxième histoire ne m'a pas accroché. Je me suis ennuyé et cela a fait baisser ma note pour cet album.

08/01/2008 (modifier)

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