Racines

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Daniel et Sarah s’aiment et la jeune femme s’apprête à mettre au monde un enfant. Ils prennent un dirigeable pour rejoindre la ville de Phéladelpès, mais un orage éclate. Un accident plus loin, ils échouent dans une forêt peuplée d’étranges et minuscules créatures anthropophages. S’ils s’en sortent vivants, ils sont obligés de se réfugier dans un arbre. Les années passent. Le couple vit refermé sur lui-même, sa seule ouverture sur le monde étant Jérémy, son enfant. Mais la quiétude familiale est troublée par l’arrivée d’un guide qui aimerait bien conquérir le cœur de Sarah.


Les Roux !

Passagers survivants d'un aéronef qui s'est écrasé dans une profonde forêt, un jeune couple survit à l'instar de Robinson Crusoë. Daniel, bûcheron, construit une maison au sommet d'un arbre. Sarah met au monde un enfant, et les années passent... La forêt est habitée par les Kraws, des nains anthropophages commandés par un curieux être en forme de tronc d'arbre. Ce monde végétal a cependant décidé de laisser le trio tranquille. Seul Jérémy, via la jolie Xhiti, comprend ce pacte et sait que le dieu végétal est amoureux de sa mère. Cette quiétude est remise en cause par l'arrivée d'Emery, un aventurier qui va rapidement provoquer la jalousie de Daniel en tentant de séduire Sarah, attirée surtout par la perspective de rejoindre un jour la cité de Phéladelpès... Après trois tomes d'Ada Enigma avec Maingoval,Vincent Dutreuil réalise seul cette série hors du commun. Il a créé un monde où l'on trouve pêle-mêle des éléments architecturaux du XIXème, un futurisme idéalisé et une forêt sauvage peuplée d'êtres fantasmagoriques

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2004
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Racines © Glénat 2004
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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27/09/2007 | Erik
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Au début, j’ai vraiment cru que la série allait totalement me séduire, mais j’ai revu mon opinion au fur et à mesure que les planches défilaient. Premier reproche : le dessin. Soigné au début, il deviendra de plus en plus négligé au fil des planches. C’est d’autant plus regrettable que, lorsqu’il s’applique, Vincent Dutreil a un trait vraiment séduisant. Malheureusement, certaines cases manquent cruellement de finition, et cette tendance va en s’accentuant tout le long de ces deux albums. Et lorsqu’il s’applique à faire preuve de créativité dans la composition de ses planches, le manque de finition du dessin tend à faire rechuter l’ensemble comme le soufflé de Bertrand Labévue (pour les amateurs de Gaston Lagaffe). Deuxième reproche : la profusion de thèmes. En omettant de se concentrer sur un thème central, l’artiste a tendance à s’égarer. Chaque personnage vit sa propre histoire, qui y perd en profondeur et en intensité. Au terme du deuxième tome, Vincent Dutreil tâche de rassembler toutes ses idées, mais le résultat est bancal et peu convaincant. Je ne sais pas si la série offrira un jour une suite, mais la conclusion de ce deuxième est très expéditive. Troisième reproche, qui découle directement des deux premiers : l’absence de charisme des personnages. Peu soignés graphiquement (très regrettable pour la belle Sarah), peu développés du point de vue psychologiques (Jérémy et Xhiti, entre autres, auraient mérité plus d’attention), les personnages ne parviennent pas à m’émouvoir. Leurs aventures perdent donc directement en intérêt à mes yeux. Quatrième reproche : les nombreux clichés disséminés dans ces péripéties. Un peu plus d’originalité à ce niveau aurait été le bienvenu. L’artiste parvient à créer un univers original, et c’est regrettable d’ensuite faire vivre à ses personnages des histoires aussi prévisibles. Par contre, j’ai bien apprécié la personnalité de Taüt, l’être-arbre au comportement ambigu. Au final, vous l’aurez compris, la série m’a déçu. Pourtant le potentiel de l’artiste est incontestable. A lui de s’appliquer à chaque case afin d’enfin me convaincre.

07/10/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Quel dommage! C'est un bien singulier univers qui est créé. L'originalité est présente mais elle est gâchée par de nombreuses péripéties inutiles. L'action est entrecoupée de scènes prévisibles qui alternent un côté dramatico-sentimental pathétique. Par ailleurs, le dessin est ce qui choque le plus car il alterne le meilleur comme le pire. L'amateurisme n'est pas loin. Dans le second volume, le rythme général est ainsi brisé par une audace de cases du plus mauvais goût. Et puis, les erreurs qui se multiplient. Par exemple, le petit garçon connaît le prénom de la chauve-souris avant même que celle-ci le lui donne. Précisons que la chauve-souris parle comme vous et moi. C'est une déception car il y avait de la potentialité. Mais à force de mélanger les genres et les inspirations...

27/09/2007 (modifier)