Iron Man - Extremis
Iron Man revisité par Warren Ellis
Auteurs britanniques Iron Man Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel Warren Ellis
Quelqu'un a dérobé tous les éléments du dossier Extremis dans un important centre de recherches et dans un but encore inconnu. Mais que recouvre exactement ce projet top secret ? Une méthode révolutionnaire inaugurant une nouvelle ère dans le rapport entre l'homme et la machine. Une ère qui, si on n'y prend garde, pourrait conduire l'humanité à la catastrophe. Tony Stark, inventeur milliardaire et alter ego d'Iron Man, ne restera pas les bras croisés devant une telle perspective. Tony Stark, inventeur milliardaire et alter ego d'Iron Man, ne restera pas les bras croisés devant une telle perspective.
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Date de parution | 26 Octobre 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Upgrade - Le personnage d'Iron Man apparaît pour la première fois en mars 1963 et Anthony Stark est blessé lors de la guerre du Vietnam (un éclat d'obus se fiche près de son cœur). En 2005, Marvel confie à Warren Ellis le soin de mettre à jour l'origine de ce héros qui ne fait pas son âge dans cette minisérie en 6 épisodes. L'histoire commence avec un groupe de terroristes américains qui a subtilisé un sérum bourré de nanotechnologies et qui l'injecte dans l'un de ses membres. Pendant ce temps, le directeur de ce projet se suicide. Et Tony Stark cherche désespérément comment améliorer son armure. Il se heurte à des manifestants qui protestent contre la fabrication d'armes par son entreprise. Il se heurte à un journaliste qui ne prend pas de gants pour lui faire dire que ses produits tuent des innocents dans le tiers monde. Et le terroriste a survécu à son injection, a acquis des pouvoirs hors du commun et s'en prend à la population innocente. Tony Stark est appelé par la responsable du projet pour lui venir en aide, et Iron man ne tarde pas à s'opposer au terroriste. Ce tome est un excellent point d'entrée pour commencer à lire Iron Man (avant de passer à Dans la ligne de mire). Dans Extremis, vous avez droit à un rappel de l'origine d'Iron Man (cette fois-ci Tony Stark est victime d'une mine antipersonnel en Afghanistan). Warren Ellis ramène le personnage au plus près du concept créé par Stan Lee : Tony Stark est un capitaliste pur et dur, un fabricant d'armes sans trop de remords, un tombeur de ces dames, et Iron Man a l'apparence d'un robot dépourvu de toute émotion. Mais Ellis ne se contente pas d'un simple rafraîchissement du personnage. Il lui confère plus d'épaisseur en faisant de cette histoire une quête du sens pour Tony Stark. Il ne s'agit pas d'une quête de sens pour faire genre, mais bien de la question de la pertinence du personnage dans un monde où la technologie a déjà révolutionné plusieurs fois notre quotidien. Heureusement le scénario a été confié à Warren Ellis : cet auteur dispose d'un bagage suffisant pour introduire des éléments de science fiction assez solides et travaillés pour ne pas être dépassés et ridicules 12 mois après. De la même manière, l'expérience d'Ellis et son savoir faire lui donnent assez de confiance pour laisser une large place aux illustrations et aux scènes d'action. Les illustrations sont réalisées par Adi Granov qui a tout fait (dessins + encrages + couleurs) à l'infographie. Dans ce parti pris technologique, il y a des bonnes et des moins bonnes choses. Le bon côté, c'est le rendu d'Iron Man. Adi Granov a su trouver les bons outils et les bonnes textures pour donner un impact visuel phénoménal à l'armure d'Iron Man. La gestion par ordinateur de l'armure lui assure de ne perdre aucun détail d'une case à l'autre. Il maîtrise parfaitement l'outil de textures : l'armure a une patine plutôt mate avec des reflets discrets et une texture métallique parfaite. C'est vraiment la grande réussite de ces pages : une armure crédible. Sa mise en page est également très claire et très aérée. Il profite pleinement du script d'Ellis pour réaliser de très belles séquences de vol aérien et des combats titanesques. Oui, l'enfant qui sommeille en moins est vraiment jaloux du très beau jouet de Tony Stark. Par contre Adi Granov a les mêmes difficultés que le premier dessinateur venu avec des outils traditionnels : il est fâché avec les décors. Il use et il abuse de fonds colorés avec des dégradés subtils dans des tons plutôt neutres, au lieu de dessiner de vrais décors (ou même à la rigueur d'utiliser des références photographiques travaillées avec photoshop ou autre). C'est d'autant plus rageant qu'il réussit à dessiner des individus qui sortent de l'ordinaire, sans être pour autant caricaturaux. De la même manière que Granov est limité côté décors, les dialogues d'Ellis deviennent vite ridicules quand les personnages débattent de doctrines politiques ou de positions morales. J'ai eu l'impression qu'il avait fait le minimum syndical pour remplir ces points de passage obligés, mais qu'il n'y croyait pas un seul instant. le gourou new age et son discours sur le futur est un grand moment à condition de le prendre au second degré. Extremis est une histoire qui permet de prendre pied dans la continuité actualisée d'Iron Man, donc destinée aux nouveaux lecteurs et intéressantes pour les anciens. C'est une histoire très divertissante, pleine de bruits et de fureur et de concepts high-tech. Mais ce n'est pas la plus grande réussite de Warren Ellis du fait de passages idéologiques bâclés et de dessins manquant de profondeur.
J'avais lu des avis positifs sur cette histoire et j'en sors un peu déçu. Ce n'est pas une mauvaise histoire, mais je ne vois pas en quoi c'est un chef d’œuvre. Pour moi c'est juste une autre histoire divertissante mettant en vedette Iron Man. J'aime bien le personnage de Tony Stark (même si je comprends que son génie peut énerver des lecteurs) et sa personnalité est bien exploitée ici. Le méchant de l'histoire est assez intéressant. Comme souvent avec les comics modernes, le rythme est lent et on montre plus la psychologie des personnages que dans les vieux comics. C'est pas mal sauf que j'ai eu l'impression en refermant l'album que les personnages n'ont fait que parler durant une majorité de l'album pour ensuite vaincre le méchant facilement à la fin. Les scènes de dialogues ne sont pas inintéressantes et il y a de l'action avant cette fin, mais le fait que l'intrigue finit par se régler comme ça est assez décevant et au final le déroulement de l'histoire est classique. Je n'aime pas trop le dessin trop réaliste que je trouve froid.
C'est dernier temps, j'ai emprunté (ce qui aura pour conséquence une lecture incessamment sous peu) pas mal de comics de super-héros, parce que bon, il faut s'ouvrir à tout (et accessoirement car je me base dessus pour un travail scolaire). Comme à chaque fois, je donne toute sa chance à l’œuvre en l'entament sans a priori aucun, mais bizarrement je ne suis pas étonné de ne pas être super emballé par ma lecture. L'histoire m'a vraiment paru classique. Ce n'est pas tout le temps un défaut, il faut bien le noter. Et sincèrement, ici, c'est la narration qui m'a le plus gêné. En effet, moi qui ne connaissais pas trop Iron Man et son histoire, j'ai souvent été déconcerté par les ellipses et flashbacks utilisés par le scénariste. Et puis franchement, je trouve la plupart des personnages plats et sans charisme (en particulier le méchant). Après, je ne dis pas que la lecture fut laborieuse, non, c'était sympathique (surtout lorsque ça bourrine à la fin, ces quelques pages d'actions et de combats m'ont réveillé), mais je ne pense pas garder un souvenir éternel dans ma mémoire de cette histoire. Lorsque je lis mes avis sur les comics, j'ai l'impression de la dire à chaque fois, mais je ne suis pas un grand amateur du dessin. Attention, je reconnais que le mélange "personnages au réalisme photographique et décors vides informatisés" n'est pas raté. En fait le style colle vachement bien à Iron-man, normal, un dessin informatique qui va bien à une armure robotisé super Hi-Tech et design, ça n'étonne personne. Mais l'alchimie ne fonctionne pas sur les personnages de chair et d'os (j'imagine même pas si j'avais lu un Hulk). Les couleurs sont ternes bien que loin d'êtres laides mais c'est surtout le manque de décors qui est assez choquant. La lecture n'est certes pas indispensable mais elle ne vous fera pas passer un mauvais moment, si vous êtes amateurs de récits super-héroïques. Note : 2,5/5
"Iron Man - Extremis" est un comics accessible et intéressant à lire. Graphiquement, c'est étonnant : c'est un croisement entre un style réaliste photographique et un traitement infographique poussé. Ca ne plaira pas à tout le monde mais j'ai apprécié le rendu très détaillé. Le choix d'un grand format pour l'édition me parait d'ailleurs approprié pour ce travail d'orfèvre. L'histoire est classique et maitrisée. Elle intègre, en complément de l'intrigue principale, les origines de Iron-Man mais aussi son évolution majeure (grâce à l'extremis). La lecture est rapide et se termine par un final surprenant. Avec ce récit complet on est clairement dans le divertissement et sur ce point l'objectif est atteint.
Je pense sincèrement que cette note est méritée, bien que le récit soit relativement classique, dans son thème ou dans sa construction. Mais si vous devez découvrir le personnage, vous faites le bon choix avec ce one-shot, accessible et des plus divertissant ! Il offre un rythme très soutenu, qui ne laisse à aucun moment place à l’ennui, notamment grâce aux quelques combats, admirablement mis en scène… Côté graphisme, ce qui nous est proposé est dans l’ensemble bon. La colorisation est parfaite, bien que par certains aspects fort informatique. Seul bémol, j’ai souvent eu l’impression que les visages étaient figés (un peu à la Ponzio). En conclusion, cet album propose une histoire classique, mais aussi explosive et dynamique. Le récit arrive parfaitement à nous divertir et à nous en apprendre un peu plus sur Iron Man.
Mon avis rejoint plus ou moins celui de pol. J'ai lu ce comics comme un intéressant divertissement mais je suis mitigé quant à son fond et ce qui semble en être le message. Le dessin me plait moyennement. Techniquement, il est maîtrisé et travaillé. Les personnages sont très réalistes et le travail des couleurs est pro. Seulement, je trouve tout ça trop lisse. Les personnages me semblent étranges, comme s'ils étaient issues de formes 3D texturées. Je ne trouve pas ça très beau. Quant à l'histoire, son début ne m'a pas passionné. Voilà un nouveau super-méchant, un homme à qui on a inoculé un nouveau sérum de super-guerrier, et Iron Man va devoir l'arrêter. En fait, j'ai été attiré vers ce comics par curiosité envers le personnage d'Iron Man que je connais mal. Pour le coup, je ne suis pas trop déçu car on a droit dans ces pages à une réminiscence des circonstances qui ont amené Tony Stark à créer sa première armure et on a aussi droit à une réflexion sur sa carrière et ce qu'il espère réaliser en améliorant sans cesse la carapace d'Iron Man. Cependant, je ne suis pas convaincu par le génie trop extrême du personnage, soit-disant capable de fabriquer une super-armure avec munitions et lance-flammes à partir d'un tas d'ordures électroniques ou encore capable de reprogrammer un super-sérum inconnu en quelques minutes alors qu'il est quasi mourant. Un peu gros, un peu facile. Je fus un peu plus intéressé par le super-méchant en fait. Son personnage d'extrémiste, de "milicien patriote" façon KKK et autres para-militaires, n'est pas idiot. Et j'ai apprécié le dialogue qu'il a avec cette jeune paria dont les idées sont finalement radicalement opposées... et le brutal arrêt qu'il met à la discussion. Pour une fois, le méchant n'est pas trop lisse. Ceci étant dit, le scénario de ce comics est un peu vite résumé. Un super-méchant, Iron Man se fait battre une fois, il se fait upgrader, il revient et gagne sans aucun souci, point final. Qui plus est, son upgrade est un peu trop "puissant" à mes yeux, trop rapide, trop facile une fois de plus. Pas convaincu. Reste que j'ai lu cet album sans déplaisir mais je n'en conseille pas l'achat et il ne me marquera pas, je pense.
2,5/5 Je ne connais pas trop Iron man, et ma culture en matière de super héros est d’ailleurs assez limitée dès que l’on s’éloigne des incontournables. Après lecture de Extremis je ne suis pas sur que ce soit cet album qu’il faut lire pour tenter de découvrir ce héros. Qu’on aime ou pas le style réaliste, le dessin attire forcement, ne serait ce que par curiosité. Le réalisme est poussé à l’extrême, certaines cases ressemblent tout simplement à des photos. Epoustouflant ! Mais je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire. Le début paraissait pourtant prometteur, mais les péripéties qui vont suivre ne sont pas franchement palpitantes. Pas de suspens, tout est prévisible tellement Tony Stark semble tout maitriser, tout savoir, tout contrôler, tout prévoir… Les quelques pages sur le passé du héros m’ont paru plutôt superflues. L’histoire traine en longueur alors qu’il ne se passe concrètement pas grand chose. Bof, bof pour moi…Amateur de comics, référez vous à l’avis de JJJ ci dessous, les autres passez votre chemin.
Le titre de cet album aurait pu être Renaissance, tant il redéfinit en profondeur l'homme d'acier rouge et or. Oubliez ce que vous avez pu lire sur ce personnage et plongez dans cette passionnante histoire qu'offre Extremis. Warren Ellis démontre une fois de plus qu'il est un scénariste avec qui il faut compter. A mes yeux, son Iron Man explose littéralement tous ceux qui ont été écrits précédemment. Ellis réinvente totalement le personnage, sous sa plume, les points forts de la série sont transcendés, les valeurs bonnes ou mauvaises du personnages sont utilisées de la meilleure des façon. Les lourdeurs, les éléments inutiles ont disparus. Comme si Warren Ellis avait tiré la substantifique moelle du personnage afin d'en reconstruire un squelette parfait, avant de le recouvrir d'une chair impressionnante de vivacité, puis d'une armure d'or à l'éclat incomparable. En plus de nous offrir ce magnifique personnage, ce nouveau Tony Stark, Ellis le fait évoluer dans une histoire à l'excellent scénario, à l'intensité dramatique forte. Tout cela bien sur sans oublier de nous gratifier d'une bonne dose de causticité. Ultime cadeau du scénariste, la réécriture des origines du personnage, simplement une transposition contemporaine et épurée de ce qui avait déja été écrit. Si ce passage de quelques pages n'est pas le climax scénaristique que l'on était en droit d'attendre, c'est néanmoins inséré dans l'histoire principale avec beaucoup de cohérence, et cela comblera de joie les nouveaux lecteurs. Et puis c'est l'occasion de revoir l'armure grise des débuts dessinée par Adi Granov. Adi Granov est un dessinateur exceptionnel, son style est extraordinairement soigné, et si l'on peut reprocher aux dessins un aspect un peu statique, on ne peut en revanche qu'admirer la beauté des illustrations. A croire qu'Adi Granov est né pour dessiner Iron Man... J'ai adoré cette lecture, j'aimais bien Iron Man, mais sans plus. Ce livre me l'a fait redécouvrir sous un autre angle. Si je ne devais conseiller qu'un album aux lecteurs interessés par ce héros ambigu, ce serait Extremis. Cet Iron Man est définitif, à la fin, une fois l'histoire bouclée, tout est dit. Pas de suite à attendre, pas de détails non révélés, l'histoire est riche, aboutie, absolue. Iconique aujourd'hui, culte demain. Incontournable. JJJ
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