Fennec
Harcelé par une bande de serpents, Fennec n’a qu’une idée en tête : les faire disparaître !
Les prix lecteurs BDTheque 2007 Lewis Trondheim
Harcelé par une bande de serpents, Fennec n’a qu’une idée en tête : les faire disparaître ! Pour les éliminer, il doit trouver le collier du shaman qui apporte la pluie et les tuera. Au cours de ce périple, il fera des rencontres plus étonnantes les unes que les autres ! On pourrait croire à un récit d’initiation, mais Fennec n’apprendra rien lors de son voyage, sinon que les autres sont encore plus bêtes et méchants que lui.
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Date de parution | 26 Septembre 2007 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
Honnêtement, c'est une BD qui est surprenante ! Une sorte de BD pour enfant que je ne laisserais probablement pas dans les mains des enfants trop jeunes. Car les gags s'enchainent avec des idées parfois osées et des morales plutôt en humour noir. Mais pour un adulte, c'est parfait ! En tout cas, j'ai ri en le lisant et cela m'a déjà suffit. Surtout que pour un album aussi court, les gags s'enchainent très bien et sans trop de doublons, écueil assez fréquent sur des albums de gags. Le dessin s'allie très bien au genre, lisible et aussi amusant avec la représentation des animaux de cette jungle. L'avis sera court, mais parce qu'il n'y a pas grand chose à dire sur cette BD. C'est amusant, drôle à plusieurs moments, bien dessinés et assez surprenant niveau du ton. Un mélange de genre assez peu représentés, mais que j'ai bien aimé. Regardez les images de la galerie pour vous faire une idée, et si ça vous semble bon, foncez !
C’est un chouette album. Et le dessin de Yoann y est pour beaucoup je trouve : "joli", simple, frais, assez proche de certains albums pour enfants. Les histoires – ou plutôt l’histoire, puisque c’est une longue histoire qui nous est ici contée, voilà l’autre charme de cet album. C’est plutôt rigolo, gentiment rigolo. Plutôt positif donc, même si au final je n’ai pas non plus été retourné par l’album, qui se lit très vite (peu de pages en fait), et qui me semble avoir hésité entre les strips à base d’humour noir et vraiment vachard, et les historiettes pour jeune public.
Bonne surprise que cette lecture ! Moi qui m'attendais à quelque chose de gentillet façon Toto l'ornithorynque (très bonne série par ailleurs !), j'ai été d'autant plus pris au dépourvu par l'humour grinçant et cynique de notre fennec. Quel personnage ! Rusé, cynique, impitoyable : le règne animal tient son roitelet ! Et les animaux qu'il va croiser au cours de sa quête et de son périple n'ont qu'a bien se tenir ! Ajoutez à cela le graphisme assez exceptionnel de Yoann, et vous obtenez un petit bijou, dont vous ne prenez conscience qu'une fois ce tome refermé... Quel talent pour nous rendre les expressions de cette tripotée d'animaux tous plus loufoques ou tarés les uns que les autres ! La colorisation n'est pas en reste. Moi qui connaissais surtout Yoann pour sa palette bigarrée et assez grasse de Toto, on entre dans le monde de Fennec, tout en douceur et en tons dilués, aquarellés. Ce qui contraste d'autant plus avec notre personnage qui lui ne fait pas dans la dentelle et taille rapidement dans le bout de gras quand cela s'avère nécessaire, et surtout intéressant ! Une BD déconcertante mais tellement jubilatoire quand on découvre ce petit monde ! A découvrir de toute urgence, pour tout ceux qui comme moi ne connaissent pas encore cette BD !
Très joli conte qui bizarrement ne m'a véritablement accrochée qu'à la moitié de ma lecture et ce n'est qu'après coup que j'ai pu apprécier totalement le début de l'histoire, et je peux dire que j'ai déjà hâte de me replonger dedans. Et oui on aimerait d'autres aventures de ce petit fennec un peu sadique sur les bords et c'est assez frustrant de voir que rien n'arrive de ce côté-là. Par contre je vois cette histoire comme un récit complet, car toutes ses petites aventures d'une page aboutissent à un tout indissociable. L'humour tirant à la noirceur ne fait pas rire aux éclats ou alors seulement à de rares occasions, mais il est toujours percutant. Graphiquement Yoann sera toujours un ensorceleur et bien que ce soit un petit peu moins joli que son Toto l'ornithorynque cela reste un vrai bonheur visuel. Et ses couleurs… quelle merveille ! Et ce rouge sang qu'on croirait tiré de ses propres veines ! Magnifique ! Une petite histoire à lire et à relire à volonté.
Je suis un peu déçu par ce Trondheim. Pourtant, au début je trouvais l'histoire très drôle et captivante, mais ce ne fut plus le cas quand le singe arriva dans l'histoire. Ce personnage est sans grand intérêt et la quête du fennec aussi d'ailleurs. J'espérais qu'ils trouvent la grotte avant la fin pour qu'on passe à d'autres choses, mais c'est ça l'histoire principale ! La seule chose que j'ai aimée par la suite c'est le lion qui est très drôle. Comme d'habitude, le dessin de Yoann est tout simplement superbe. Il faut dire que la belle couleur y est pour beaucoup.
Une belle surprise ce "jungle movie". Le bestiaire est riche, tous les animaux intervenants dans l'histoire sont intéressants. Le scénario de Trondheim est de bon niveau. L'humour est omniprésent, surtout par le biais du personnage principal : le fennec. Il est rusé et sans scrupules. Pour les dessins, Yoann apporte une fraicheur, le trait n'est pas des plus réalistes, mais la colorisation type aquarelle est superbe. L'ensemble se révèle intelligent et beau. Il y a tout pour faire un bon dessin animé !!!
Vraiment pas mal ! Pourtant, je ne suis pas fan de Trondheim à l’origine. Mais le récit qu’il propose ici est piquant dans le verbe et assez marrant par moment. La terrible loi de manger ou être mangé est mise en images à travers la destinée d’un petit fennec qui doit user de mille subterfuges pour garder la vie sauve. Bien que cruel et sarcastique, le traitement humoristique de l’histoire donne un décalage bienvenu pour apprécier pleinement cette bd. Les planches de Yoann tout en aquarelles donnent de la fraîcheur aux propos de Lewis. Bref, une bd piquante et délicieuse pour toute la famille!
Actuellement, Lewis Trondheim est l’un des auteurs les plus prolifiques de la bd, que ce soit en tant que scénariste ou dessinateur. Le lecteur trouve parmi les réalisations de Trondheim des albums plus ou moins excellents. Pour ma part, j’avais apprécié des séries comme Les formidables aventures de Lapinot et Les Petits Riens ainsi que certains albums de Donjon monsters, et pas du tout aimé des bd comme Célébritiz. Alors, dans quelle catégorie vais-je classer son dernier album "Fennec" ? Le scénario de "Fennec" est de Lewis Trondheim. Le dessin est confié à Yoann qui a réalisé un excellent travail de coloriste ! En effet, comment ne peut-on pas être captivé par les belles aquarelles de Yoann ? L’auteur a employé des ambiances chaudes et pastels qui m’ont rendu la lecture de "Fennec" très plaisante à contempler. Pour moi, l’absence d’encrage (les personnages sont délimités par un trait d’une couleur foncée) n’est pas un problème. Au contraire, ce style graphique contribue à mettre une atmosphère poétique à "Fennec". Une ambiance appropriée à ce récit qui s’inspire fortement de l’univers des Fables de La Fontaine ! Oh mais pourquoi suis-je en train de comparer "Fennec" aux œuvres de La Fontaine ? Peut-être fais–je la comparaison entre "Fennec" et un livre illustré lui-aussi en aquarelles de ces fables de La Fontaine que je possédais lorsque j’étais jeune ? Peut-être que certaines séquences de la bd où le lecteur assiste à de nombreuses joutes verbales entre animaux me font irrémédiablement penser à celles des Fables de La Fontaine ? Je pense que c’est un peu des deux… mais là où j’ai retenu de la part du célèbre conteur des leçons à tirer de ces récits, "Fennec" au contraire m’a laissé sur ma faim. En effet, j’ai suivi les aventures du Fennec sans avoir pris du plaisir car le récit est basé sur des rencontres incessantes entre le héros et un voire deux autres animaux (les séquences sont réalisées à partir de strips compris entre trois et sept cases). Celles-ci se déroulent souvent de la même façon, c’est à dire que le but du Fennec est pratiquement à chaque fois d’éliminer l’autre animal, c’est lassant... Certes, il y a bien une trame principale dans cette bd (une quête) mais elle m’est apparue trop simpliste. L’histoire est en fait un road-movie, c’est à dire que "Fennec" présente un scénario trop linéaire à mon goût. Et quelle est la morale de cette histoire ? Que la nature ne se fait pas de cadeau ? Ah ? C’est ça ? Ce n’est franchement pas nouveau pour moi… Je n’ai pas non plus apprécié l’humour employé dans ce one-shot où chaque animal semble crétin et où la répétition du désir de tuer tout être que Fennec rencontre lasse... bref, j’ai souri de temps de temps pour certains gags mais pas au point de réellement exploser de rire. Finalement, "Fennec" est une bd qui m’a un peu déçu. Autant j’aime énormément le dessin de Yoann, autant le scénario de Trondheim m’est apparu quelconque. De plus, l’humour employé dans cet album ne m’a jamais fait éclater de rire. Restent la représentation des animaux et la narration qui sont, à mon avis, excellentes mais... ce n’est pas assez pour que j’apprécie "Fennec"...
Point de méprise ! Cette tout innocente couverture ne dissimule ni une fable animalière pour enfants ni une tentative de vulgarisation pédagogique sur la vie du vulpes zerdas. Et si ce petit mignon rouquin de fennec, car c’est bien de lui qu’il s’agit, est le héros principal d’un voyage (faussement) initiatique, oubliez les paroles moralisatrices ou les enseignements plein de sagesse. Ici, c’est l’humour grinçant et acide qui règne en maître. Au travers de strips de quatre à six cases, on suit le périple de notre sympathique et pas moins cruel nouvel ami aux longues étiquettes. De péripéties en rencontres, c’est toute une galerie animale qui nous est donnée à découvrir. Et bien que les protagonistes soient doués de parole, Lewis Trondheim prend le contre-pied d’un anthropomorphisme tentant en nous les livrant dans leur plus simple appareil bestial et intellectuel, les exhibant plus Bête qu’ils ne sont bêtes. Autant dire que c’est la loi de l’instinct naturel qui prédomine. On tue, on bouffe ou l’on se fait bouffer ! Et comme si les règles de la chaîne alimentaire n’étaient déjà pas assez rudes, on a droit à une couche de cynisme supplémentaire sur cette succulente toile de fond où s’enchaînent les gags efficaces. On glisse de la répartie cinglante à la situation absurde en passant joyeusement par le pipi-caca, le tout pataugeant, pour notre meilleur plaisir, dans le crétinisme, l’irrévérencieux ou la méchanceté gratuite. Le décalage apporté par le trait de Yoann en est d’autant plus savoureux. Ses aquarelles sont réellement superbes. Dans des tons pastel, fins et légers, il croque sa nombreuse ménagerie en caricatures subtiles, mélanges de beauté et d’élégance qui préservent néanmoins tout le potentiel burlesque de l’œuvre. Les décors sont sobres, voire quasi absents, mais habilement suggérés par d’intelligentes variations de couleurs et d’ambiances. Un délice. On veut une suite !
Un nouveau Trondheim, ça ne se refuse pas, d'autant plus que passé la déception qu'il ne soit que scénariste est vite oubliée lorsqu'on reconnaît le trait enjoué de Yoann qui a su enchanter les lectures de ma fille avec son Ornithorynque !!!! La mise en page est superbe, découpée en 2 strips de 6 cases par page pouvant être lues de façon individuelle (avec une chute humoristique) et constituant un tout et une histoire cohérente et complète !!! Contrairement à l'avis précèdent que j'ai trouvé excellent et qui m'a conforté dans l'acquisition du présent ouvrage, j'apprécie particulièrement la colorisation en aquarelle qui donne des couleurs chaudes et optimistes à un monde animal cruel, pertinent et finalement très marrant !!! L'Afrique n'est pas si lointaine finalement... Le fennec est à croquer, ce que les nombreux autres prédateurs tacheront de faire et sa quête (trouver le collier du shaman afin de faire tomber la pluie et de chasser les vilains serpents sic !!!) ira d'errances en errances entre les singes myopes et les tapirs débiles, le Petit Prince de St Exupery vu par la lorgnette du Renard/Fennec en mode acide et acidulé !!! Bref, que du bonheur, un dessin merveilleux, une petite B.D. à garder sous le coude les jours de grisaille pour sa bonne humeur, son humour noir et ses couleurs chaleureuses... Un reproche ? C'est trop court ! Un excellent One Shot donc !
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