Andrax

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Un athlète du 20ème siècle se réveille deux mille ans plus tard...


Auteurs espagnols Les petits éditeurs indépendants

Les jeux olympiques de Montréal… Michael Rush, un véritable athlète, est devenu champion du décathlon. Choisi, il a été contacté par le professeur Magor et accepte une de ses expériences : une mise en hibernation… Mais lors de son réveil Rush constate que deux mille ans se sont écoulés… Que s'est-il passé ?… la Terre vit un véritable chaos, toute trace de technologie paraît avoir disparu. Et ce qui a été la technologie semble n'être plus qu'une légende aux yeux des races qui peuplent maintenant le monde. Venu du passé, Rush va continuer de vivre de celui-ci. Il va prendre le nom d'Andrax et devra lutter contre des mutants et monstres divers pour pouvoir survivre… Il sera fait prisonnier par une tribu de nomades. Mais ses capacités d'athlète le feront vaincre le chef. C'est la loi du plus fort qui règne en ces temps nouveaux. Andrax est maintenant respecté. Mais il n'a pas oublié d'où il vient. Il va alors entreprendre une odyssée à la recherche de ce qu'il a connu ; et ce dans un nouveau monde qui pourtant est le sien…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Andrax © Peplum 1990
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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02/10/2007 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Ayant aperçu cette Bd dans la base de données, je me suis souvenu que je la lisais au début des années 80 dans le pocket Pirates de l'éditeur Aventures & Voyages. Comme beaucoup d'autres destinées aux petits formats, cette bande offrait des péripéties nombreuses, des tonnes de clichés et ne renouvelait pas le genre science-fiction, mais son rythme et son ton aventureux où un beau gosse athlétique victime d'une expérience scientifique se retrouve dans un futur qui semble être post-atomique, étaient quand même captivants pour les ados des 80's. Produite par une agence espagnole, mais destinée au marché allemand, la série paraît en 1973 en Allemagne, avant d'arriver en France assez brièvement entre 1984 et 85, mais je m'en souviens très bien. J'ignorais qu'un éditeur avait publié un album en 1990, le cas étant tellement rare lorsque des Bd de petits formats sont éditées en album, mis à part certaines célèbres comme Blek le roc ou Cap'tain Swing. Toujours est-il que Bernet n'était pas un débutant en 1973, il avait dessiné dans le journal Spirou Dan Lacombe et Paul Foran vers 1967, mais ici, son dessin même s'il est correct, accuse une certaine facilité, un trait rapide, sans trop de fonds de cases, c'est typique du petit format, mais l'ensemble est bien sympathique et pas plus mal que certaines bandes modernes parfois prétentieuses. Par contre, trouver cet album relève quasiment de l'impossible : malgré sa cote raisonnable à 12 euros, je ne l'ai jamais vu chez les libraires d'occasion ni à Paris ni à Angoulême..

05/02/2015 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pas mal, vraiment, car le postulat de départ a quand même un goût étrange de "déjà vu/lu" autrement. Oui mais voilà : cette bonne série vient d'Allemagne ; et ce n'est pas tous les jours que l'on a à lire de l'heroïc fantasy réalisée par nos cousins Germains. C'est en 1973 que Rush/Andrax fait son apparition en Allemagne, dans la revue "Primo". Gros succès car nos "voisins" (du moins ceux de l'Ouest) sont alors plus habitués à de la BD bien pensante, politiquement correcte, à l'eau de rose même… bien qu'ils ont un grand attrait pour les comics US. Avec Andrax, c'est un mélange de SF, de fantastique et d'une sorte de grande geste héroïque qui s'offre aux yeux du jeune lectorat. Les scénarios sont soignés, bien qu'assez linéaires dans leurs développements, mais c'est surtout le travail graphique qui retient l'attention. Bernet a créé une sorte de nouveau monde où le danger guette à chaque coin de page et où cet espèce de "nouveau Robinson" ne devra compter que sur lui-même et ses capacités "d'avant" pour survivre. Le dessin ?… pas mal !… un trait vif, sec, nerveux qui -parfois- me fait penser à du De La Fuente du meilleur cru. Pas fort trouvable cette série -toujours considérée comme une des meilleures jamais éditées en Allemagne- car elle n'a fait l'objet que d'un seul album noir et blanc paru en langue française en 1990. Bien bon. Une découverte.

02/10/2007 (modifier)