Diabolik
Un voleur audacieux aux mille visages...
Auteurs italiens BDs adaptées en film Fumetti Les petits éditeurs indépendants Voleurs et cambrioleurs
Diabolik ?… c'est un esprit du mal… Qui est-il ?… on ne sait… Grâce à un masque en plastique qu'il a créé, il transforme son visage quand il le veut, où il le veut…Il est très intelligent et son audace est sans limites... Son métier ?… c'est un voleur, et il ne demande qu'une chose, réussir des "coups" incroyables. Et cette audace fait qu'on le croit doté de pouvoirs surnaturels ; car Diabolik sait également changer son apparence physique. Il pilote une Jaguar dotée de très nombreux gadgets et possède une collection de masques qui lui permettent de changer d'identité quasi à chaque instant. Diabolik ?… c'est aussi quelqu'un de très habile dans le maniement du poignard. Mais il ne tue jamais gratuitement. Un homme, pourtant, le poursuit sans relâche, tente de percer son identité : l'inspecteur Ginko. Mais comment peut-on arrêter une ombre ?…
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Date de parution | Août 1977 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L'éditeur Clair de lune a inauguré sa collection d'hommages aux fumetti par le cowboy Tex, et tout de suite après publie une édition de "Diabolik", faisant ainsi connaître aux nouvelles générations des héros populaires de la BD italienne noir et blanc en petit format, prouvant par la même occasion que les mangas n'ont rien inventé en matière d'action et de violence. Génie du mal d'une audace sans limites, insaisissable Fantomas des temps modernes, ce voleur masqué et as du déguisement multiplie les forfaits. Défiant avec outrance la société, plus par jeu et goût du risque que pour l'argent, il est recherché par toutes les polices (dont l'inspecteur Ginko, du FBI, est son ennemi le plus acharné), mais n'est jamais capturé. Imaginé en 1962 par 2 soeurs catholiques pratiquantes, Angela et Luciana Giussani, Diabolik deviendra le premier héros d'une longue lignée de justiciers cruels et amoraux en Italie, s'inscrivant dans le domaine du thriller, quelque part entre l'espionnage et le roman noir. Tous ses successeurs emprunteront ses ingrédients : homme séduisant et intelligent, échappant à la police grâce à des déguisements, et accomplissant des méfaits parfois sanglants; je pense notamment à "Kriminal" de Magnus et Bunker, qui fut aussi un gros tirage en pocket. Le plus curieux, c'est qu'on cite toujours les soeurs Giussani, car on s'est souvent étonné de savoir comment ces 2 paisibles institutrices milanaises avaient pu engendrer un tel génie du crime, mais on cite rarement Gino Marchesi qui a donné son apparence graphique au personnage : cette silhouette inquiétante vêtue d'une combinaison noire, le visage cagoulé. Il fut repris par de très nombreux dessinateurs parmi lesquels on peut citer Mario Cubbino, un célèbre "forçat" des pockets italiens, et aussi Emanuele Barison, qu'on connaîtra en France pour sa reprise de la série De Silence et de Sang. "Diabolik" fut l'un des premiers pockets italiens destinés aux adultes, qui obtiendra un immsense succès en Italie, et traduit dans de nombreux pays. En France, il fut pourtant peu diffusé, en raison de la censure certainement, j'en ai seulement eu dans les années 70 qui dataient de la fin des années 60. Misant sur un érotisme encore léger, et la provocation, "Diabolik" était en fait une bande assez sage, les auteurs usant souvent de l'ellipse pour éviter au lecteur trop de scènes choquantes; mais Diabolik ne tue pas gratuitement et n'est pas ouvertement sadique comme le seront ses successeurs, profitant du relachement des moeurs, et qui seront souvent de pâles imitations jouant sur la surenchère, mais bien peu seront de qualité. Diabolik a donc ouvert une voie. Clair de Lune propose une édition de qualité, papier épais et reliure à rabats, malgré quelques coquilles dans la traduction, mais c'est un achat pour toutes les bourses. Ne loupez pas ce héros infréquentable.
Diabolik ?… un personnage qui a eu un franc succès dans le milieu des années 60. Je me souviens très bien de ces histoires en noir et blanc, parues sous forme de récits complets ; et éditées en format de poche. Diabolik ?… c'est en Italie qu'il débute sa carrière en 1962. Les scénarios ?… des histoires écrites par deux sœurs qui étaient de tranquilles institutrices. Présentées à une petite maison d'édition, il fut décidé de les mettre sous forme dessinée. Marchesi, un dessinateur, fut contacté. Ce coup d'essai fut rapidement un coup de maître. Les histoires s'arrachèrent littéralement, "Diabolik" faisant rapidement l'objet d'un film en 1968. Son succès ?.. C'est un méchant. Un vrai. C'est pourtant un homme, amoureux de sa compagne Eva Kant ; mais un homme qui a voué sa vie à réaliser des vols très spectaculaires. Et ça plait. Le lectorat -ainsi que les spectateurs de films- ont souvent préféré un "méchant" absolu à un "bon" un peu fade. Et je dois dire que le graphisme de Marchesi, qui sait très bien travailler le noir et blanc, est pour quelque chose dans la narration de ces histoires. Bon, il est vrai que ces dernières finissent quand même par toutes un peu se ressembler ; mais l'audace dont fait preuve ce "héros", la façon dont il réussit ses entreprises avaient le don de m'attacher à la lecture de ces histoires. Diabolik ?… bien que bon nombre de gens ne savent plus exactement ce qu'il en était de cette série, son nom est resté dans pas mal de mémoires encore… Je ne lui connais qu'un album - tel qu'on le conçoit- édité voici une trentaine d'années ; une sorte de best-off d'une centaine de pages. Une pièce assez rare pour une série "reflet" d'une certaine époque.
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