Ranxerox
Angoulême 1983 : Alfred presse Histoire complètement immorale entre un robot et une toute jeune adolescente.
Angoulême : récapitulatif des séries primées Auteurs italiens Cyberpunk Echo des Savanes El Vibora Frigidaire Les drogues Les petits éditeurs indépendants Punk Robots Trash
Ranxerox, ange gardien de Lubna jeune adolescente, se retrouve à New-York après l'enlèvement de sa protégée. Bagarres, assassinats, argent, drogue, sex, la vie de Ranx est vraiment intrépide. Cà finit toujours bien à la fin pour nos 2 héros.
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Date de parution | Octobre 1981 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
01/03/2002
| clémentine
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Les avis
J'ai vu que les avis précédents n'ont pas été tendres avec Ranxerox, et bien que je puisse comprendre que certains n'aiment pas, je trouve ça bien dommage. Ranxerox (à l'origine "Ranx le zonard") est un classique sorti dans les débuts des années quatre-vingt. Cyborg créé à partir d'une célèbre marque d'imprimante et qui fait sa vie aux côtés de Lubna, une adolescente débridée. Alors oui, pour rejoindre les autres, il ne faut pas s'attendre à un scénario exceptionnel. En revanche, si vous cherchez une BD captivante mêlant ultra violence, drogue et sexe, ainsi que des dessins à couper le souffle, n'hésitez pas à la lire. Petite précision sur les dessins: les deux premières histoires sont en noir et blanc et les traits assez grossiers. Il faudra attendre la troisième histoire pour que le tracé de Liberatore s'affine et pouvoir enfin admirer ses paysages et ses personnages coloriés à la pastelle. En tout cas, il s'agit pour moi d'un classique de la bande dessinée Cyberpunk, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
Ouhla les avis ne sont pas tendres. Pourtant le compteur d'avis indique que cette série a sû attiser la curiosité. Le look du personnage principal y est sans doute pour quelque chose. Une sorte d'androïde sorti d'un album d'Iron Maiden, en couple avec une gamine échappée du film Leon qui aurait sacrément mal tournée, c'est pas banal. Je n'ai lu que le tome 2 mais j'imagine que les autres albums fonctionnent sur le même principe de petites histoires sans grande qualité scénaristique, sujets à défouloir sexuel et cassage de dents. Très 80s, on peut s'y attendre. Tout comme les couleurs que plusieurs soulignent. Mais j'ai bien aimé cette belle galerie de tordus qui auraient leur place dans l'Incal (tiens, même date de sortie, connivence?) et ces phantasmes couchés couchées sur papier (mention à celui d'un accident avec Brook Shields qui a peut-être influencé Cronenberg pour son sulfureux film Crash). Ce genre de bouquin a sa place dans les bibliothèques pour montrer les nombreuses facettes de la BD, au niveau graphique (j'ai bien accorché à ces couleurs au matériel de maquillage) ou du vide de sens. A l'instar des nanars dans la vaste palette qu'offre le 7ème art (mes DVD de turkish-ploitation cotoient ceux de Lars von Trier), mon Echo des Savanes spécial BD de 2006 trône à proximité des oeuvres de Druillet.
Si le style est daté, il a pour lui d'être très reconnaissable, avec des couleurs inimitables : on aime ou pas ! Par contre, pour le scénario, n'attendez rien : ça se résume à une phrase de Starmania, la comédie musicale de l'époque : "Quand on arrive en ville, les gens changent de trottoir, On n’a pas l'air viril, mais on fait peur à voir " C'est un éloge de l'ultra violence, sans scénario. Une curiosité des 80's à lire à la bibliothèque.
J’ai lu les trois albums de la série relativement rapidement, mais sans vraiment réussir à entrer dans cette histoire, qui ne m'a pas captivé. Il faut dire que, si le dessin de Liberatore est techniquement bon, il n’est pas de ceux que j’apprécie – et je ne parle pas ici du côté outrancier du trait, mais plutôt de cette manie de faire ressortir muscles et autres nerfs, accentuant les rictus, sans qu’un côté parodique assumé ne le justifie. Surtout, la colorisation ne m’a pas plus, je n’ai pas aimé les couleurs, mais aussi le rendu final des visages, celui de Ranx s’inspirant vaguement de celui de Schwarzenegger je trouve. J’e n’ai pas accroché aux histoires non plus. Pourtant, il y a un aspect jouissif à voir ce robot humanoïde dézinguer les gens à la chaîne, bousiller les bagnoles, à le voir participer à des délires sexuels plus ou moins hors normes. On y retrouve un côté punk assumé, ceci étant renforcé par les couleurs, les vêtements des personnages (qui parfois ressemblent – en nettement moins beau je trouve – à certains personnages de Bilal, dans la trilogie Nikopol par exemple). Mais voilà, je me suis lassé de ces aventures, sorte de défouloir amoral qui n’a pas su me convaincre. Et je n’ai pas retrouvé la patte Chabat dans le dernier tome, auquel il a participé. Sans doute avait-il été séduit par le personnage de Ranx, qui, par certains côtés, est proche d'un personnage d’ « Objectif Nul », sa série culte de Canal+, à savoir le Mercenaire ? Aujourd’hui, ces trois albums défouloirs ne sont qu’une curiosité qu’on peut emprunter en bibliothèque (peut-être certains lecteurs seront-ils davantage sensibles à leurs qualités que moi ?), mais sur lesquels je ne reviendrai sans doute pas.
Je ne me souviens plus si cette BD a fait beaucoup de bruit à sa sortie n'étant pas encore franchement un bédéphile, toujours est il que s'y attache un parfum de souffre et qui a marqué l'histoire de la BD de cette décennie 80. Disons le tout de go, c'est pas ma tasse de thé. Certes c'est novateur pour l'époque et je lui accorde le mérite d'avoir sortie quelques vieilles barbes du train-train ou elles ronronnaient. Pour reprendre un célèbre slogan, un album ça va, plus bonjour les dégâts. Alors peut être le terme de dégât est il trop fort, toujours est il qu'à la longue cette débauche de violence, de sexe, de bastons gratuites, ça fait un peu vain. En effet les scénarios étaient souvent réduit au minimum syndical. Je ne dirais pas grand chose du dessin qui n'est pas si moche que d'aucun ont voulu le dire, la couleur par contre à selon moi terriblement vieillit. Une lecture en emprunt est envisageable pour connaitre la bête, seul quelques punks nostalgiques en feront l'achat.
Cette Bd apparue timidement en Italie en 1978 a fait irruption en France en 1980 dans l'Echo des Savanes en devenant une sorte d'ambassadeur de ce journal seconde période, provoquant un choc par son ton iconoclaste et totalement immoral, en laissant exploser une violence rarement atteinte dans une Bd à l'époque, même pour adultes. Véritable festival de bastons, broyages de gueules, tronçonnages, accidents mortels, sodomisations sauvages et bousillages divers, "Ranxerox" était déconseillé aux âmes sensibles et enfonçait des portes que d'autres auteurs n'ont pas hésité à franchir. Cette provocation à tous les niveaux fut d'une telle nouveauté qu'elle a connu aussitôt le succès, et le graphisme de Liberatore était également insolite par ses couleurs agressives et belles, obtenues par l'utilisation de crayons de maquillage, ça a grandement contribué aux délires de ce héros cyberpunk. Je lisais assez régulièrement ses exploits, mais je m'en suis vite lassé, non pas pour le côté outrancier, parce que cet androïde à l'allure de débardeur hypersexué et au crâne ouvert me faisait plutôt rigoler avec sa fougue rageuse, ses coups de gueule intempestifs, ses circuits tripotés par des spécialistes souvent déshabillées, les branlées qu'il foutait à tout le monde et les plans cul avec sa Lubna...non tout ça me convenait, mais c'est le creux des scénarios qui me navrait, j'avais l'impression que tout ce festival de massacres, sexe et flots de sang n'était relié par rien, c'était juste de la provoc' gratuite jetée sur papier sans savoir où ça allait, parce qu'à l'époque, ça faisait bien de défier les conventions. Tout cela va bien un moment, passé l'effet de surprise, ça saoule. Et puis cette petite garce de Lubna, une Lolita perverse et junkie dont on voudrait botter le cul, m'énervait souvent dans ses attitudes. En tout cas, c'est une Bd qui a quand même marqué l'histoire de la bande dessinée et qu'il faut connaître, mais ça s'adresse à un public averti, qui doit s'attendre à quelque chose de surprenant ; pour l'achat, ça reste à déterminer si affinité.
Après relecture de l'intégrale. Cette série avait pour moi les saveurs de l'interdit lorsque je découvrais trop tôt musiques et lectures alternatives que le grand frère et sa bande (forcément) formidable s'échangeaient. Je garde de cette période un goût prononcé pour l'interdit et le subversif, mais comme alors, tout recours à ces artifices se doit de les accompagner d'un humour fort et à tout le moins d'une dénonciation intelligente. Or à la relecture, sans transgression à la règle, force est de constater que le propos a pris du plomb dans l'aile. Il ne s'agit là que d'un ensemble exhaustif des tabous de l'époque, entre sexe limite pédophile, drogue, et baston DocMartin's.... bref, on est resté dans les années 80's et ce n'est plus d'actualité, d'autant que déjà il y avait une absence de message. Reste la qualité graphique, mais bon.....c'est trop peu.
A l’inverse de Spooky, je n’ai pas loupé la période post punk et suis même attiré par certaines œuvres dites trash ou irrévencieuses et Ranx faisait partie d’un quotidien alternatif dans les années 80. D’abord publiées dans l’Echo des Savanes, l’histoire de ce robot serviable envers Loubna une ado tête à claques et de leurs délires ont même fait l’objet d’un jeu video. Il était de très bon gout pour paraitre « rebelle » à l’époque de dire que Ranx c’est « trop de la balle » et que c’est « pas pour les tapettes ». Presque 30 ans après il reste quoi de ce vestige né d’une marque de copieurs dont tout le monde a oublié le nom aujourd’hui ? Et bien pas grand-chose du tout car il faut bien dire que si Liberatore a du talent, son style est devenu archi daté tout autant que les histoires qu’il illustre. De la baston, un peu de cul ou de provoc surtout, de la drogue pour faire « in » et un héros avec une tête de con façon skinhead à lunettes habillé par Jean-Paul Gaultier… Bref ce qui avait pas ou peu d’intérêt à l’époque n’en a plus du tout aujourd’hui, la faute à des scénarios privilégiant un univers et une ambiance dirons-nous à une histoire qui tienne un tantinet la route ou qui soit divertissante. Le slogan hurlait « Lisez et vous crierez pitié » et je crois qu’il n’y a pas mieux pour résumer Ranx ce dinosaure du 9ème art !
Particulier de 60 ans qui retrouve ses lectures de jeunesse ! Cette BD fait partie des "Cultes", au même titre que les oeuvres « Nosferatu », « Blade Runner », « Mad Max » et quelques autres. Connu à sa création lors de sa parution dans les éditions l'Echo des Savanes et je viens de commander la série complète en albums pour compléter les lacunes de ma mémoire. Le 5/5 récompense un genre encore inégalé, mélange de SF, aventures, exotisme, érotisme et horreur ! ... Equivalences « Blade Runner » ! Un Must ! ... Pas un coup de coeur, une partie du Patrimoine ! (Obligatoire d'avoir connu !)
Bon ! Elle parle de quoi, cette série ?... Un univers assez proche. Une très grande ville sous la coupe de bandes armées. L'ultra-violence. La drogue. Et une petite brunette (une gamine assez délurée quand même) qui s'accoquine avec un androïde aux muscles hypertrophiés... et star de rock aussi. Bien qu'elle paraît d'abord en Italie en Juin 1978, la série débute en France dans "L'Echo des Savanes" n° 75 d'Avril 1981. C'est assez... je ne sais pas. Une provocation punk ?... Une oeuvre ultramoderne de l'hyperréaliste ?... Une vision du monde actuel et de sa violence ?... Ou de sa parodie ?... Je ne sais toujours pas. Et je n'ai pas envie de chercher. Le graphisme est soigné, les histoires sont accrocheuses, également très violentes. Mais elles ne m'ont rien apporté. Je les ai lues -et encore- sans plus. Un gag -réel- m'a fait marrer : appelée au départ "Rankxerox", son titre a dû se muer en "Ranxerox" suite à la plainte officielle d'une marque très connue de photocopieuses !
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