La Montagne magique
Ken, un jeune garçon, et sa petite soeur vont vivre une aventure hors du commun dont le but sera de guérir leur mère souffrante.
Seinen Taniguchi
Ken et sa petite soeur Sakiko sont orphelins de père, et leur mère, très malade, est hospitalisée à Osaka pour subir une opération, lors des vacances d'été. Ils sont donc confiés à la garde de leurs grand-parents. Ken passe ses journées à jouer avec ses copains dans les ruines du château qui se trouve sur la montagne qui surplombe la ville où il habite: Totori. Dans la muraille de ce château se trouvent de vieux souterrains, et les enfants se défient d'y entrer, mais aucun n'ose faire plus de quelques mêtres, car une légende dit qu'une vieille sorcière y réside. Dans le musée de Totori, il y a une salamandre géante qui a le don de communiquer avec Ken, et qui lui promet de sauver sa mère s'il la libère et la ramène dans une source située sous la montagne, qu'on atteint en passant par un de ces souterrains...
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Traduction | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 20 Septembre 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un cadeau. J'ignore si la chose est représentative de l'ensemble de la production de cet artiste, mais la valse-hésitation stylistique de cet ouvrage m'a proprement révulsé (!) dans son apparente (?) volonté de caresser tout le monde dans le sens du poil -et vendre un max...-, sans parler de son sujet, complètement vide d'intérêt. Du coup, je n'ai jamais essayé de connaitre d'avantage l'oeuvre. Ni Manga, ni complètement du Franco-Belge (quoi que cette appellation bâtarde puisse signifier ?!), l'exercice cumule certaines particularités stylistiques inhérentes aux deux qui, réunies, me semblent devenir des défauts rédhibitoires. Le côté aseptisé du trait (aucune scorie, aucune hésitation : une maitrise absolue mais très peu de "relief") refroidit franchement les cases tant le secours du dynamisme inhérent au découpage des meilleures BD Nippones manque à la narration : là, c'est le côté "plan-plan" typique de ce qui se fait de plus "linéaire" en Europe (Léo, les frères Schuiten...) qui alourdit (paralyse !) la progression. Et la "naïveté" appuyée des expressions ajoute encore au sacchariné de la démonstration : QUE des tronches de gâteau d'anniversaire... Beurk ! J'espère que sa renommée ne provient pas uniquement de sa volonté à imiter une école stylistique, tant le résultat, ici, est vide de sens.
J'ai tendance à me lancer les yeux fermés dans un album de Taniguchi que je ne connais pas, tant j'apprécie cet auteur pour son écriture et la profonde émotion qui se dégage de ses récits. Mais là, franchement, je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé ce conte sans beaucoup d'intérêt et le dessin en couleurs ne m'a pas vraiment plu, non plus. On retrouve pourtant les codes habituels des albums du mangaka mais ça manque d'approfondissement.
Attiré par le dessin frais et lumineux de Jiro Taniguchi , j'ai loué cette bd à la bibliothèque. De cet auteur j'ai uniquement lu son œuvre faite avec Moebius ( Icare ) que j'avais moyennement aimé. Et bien là c'est également une déception. Même s'il dessine de merveilleux paysages, ou l'on ressent vraiment la caresse du vent dans les arbres et la douceur du soleil ( c'est la principale qualité de cette bd: la nature ) le reste est très sage, simple et ennuyeux. Le récit se déroule platement, il n'y aucun suspense, ni action, ni surprise. L'histoire familiale tourmentée est typique de pas mal de mangas et d'anims classiques ( on pense au tombeau des lucioles ou à certains miyazaki ) mais en moins bien, et surtout plus ennuyeux. Quand à cet histoire de salamandre magique qui règne sur la montagne ( ça y'est je vous est spoilé l'intrigue en une phrase, quand je vous dit que l'histoire est archi simple ), elle m'a un peu fait penser à du Brousaille ( de Franck Pé ) mais transposé au Japon. En nettement moins fouillée. Donc bref je ne pense pas me pencher à nouveau sur une bd de Taniguchi , car même si cet auteur possède une indéniable finesse graphique, ses récits sont vraiment trop ennuyeux , gnangnan et un peu guindés.
Franchement je suis déçu, depuis que je suis entré dans le monde de la BD, en tant que lecteur bien sur, les uns ou les autres ne tarissent pas d'éloges sur le travail de Jirô Taniguchi. Il y a quelques années j'ai vu l'exposition que lui avait consacré le festival d'Angoulême. Mon sentiment c'est que c'est joli, sucré mais hormis cela le travail de cet auteur me laisse un peu froid. Je vais sans doute heurter les puristes car il est des montagnes qu'il vaut mieux ne pas gravir ou en l’occurrence ne pas critiquer mais.... Dans cette BD à l'européenne, on suit une aventure gentillette style "club des cinq" qui personnellement ne m'a procuré aucune émotions particulière que ce soit en bien ou en mal. Oui il y a une petite touche écologique, et alors serais je tenté de dire, pas franchement emballé donc, les autres titres de cet auteur m'avait également peu accroché, à l'occasion j'y retournerais faire un tour mais sans empressement.
Sans être très fan de mangas, je dois dire que j’ai trouvé certaines qualités et du charme à celui-ci. Peut-être est-ce dû au fait que l’auteur, comme il le dit en préface, s’est largement inspiré de la BD née dans nos contrées... La Montagne magique est donc en quelque sorte une première : une BD « à l’européenne », en couleurs et en grand format, avec une couverture cartonnée, réalisée par un Japonais. Donc plus tout à fait un manga, mais plutôt un croisement entre deux styles, entre deux cultures. Ce conte moderne plaira aussi bien aux petits qu’aux grands, alliant le domaine du merveilleux à des préoccupations environnementales contemporaines. La montagne en question représente le refuge de l’enfance, avec ses tunnels, ses grottes et ses mystères, mais aussi celui des esprits de la terre, qui doivent entrer en contact avec un humain au cœur pur pour sauver le site de l’exploitation touristique et des dégâts que cela engendrerait. Pour ceux qui ont lu Quartier Lointain du même auteur, on y retrouve le même univers, celui d’un Japon provincial dans les années 60. De la même façon, l’auteur y aborde des sujets douloureux (la maladie de la mère, le père décédé) mais allégés par la poésie et la tendresse présentes dans l’histoire.
La première BD franco-belge réalisée par Taniguchi et pourtant cela ressemble à la plupart de ses mangas. Les thèmes sont les mêmes et seul le genre change un peu. Au lieu d'une histoire intimiste, j'ai eu droit à un conte avec un animal qui parle. Je n'ai pas trop accroché à l'histoire qui est trop légère à mon goût. Les personnage me semblent un peu vide. On est loin des personnages charismatiques de 'Quartier Lointain'. Je n'ai pas non plus été capable de ressentir les émotions des protagonistes de l'histoire. En fait, je n'ai rien ressenti durant ma lecture. Même pas d'émotions négatives. Bref, un gros bof pour cet album.
Voici un tome de Taniguchi qui m'a un peu déçu, moi en fan de l'auteur. Cela commence dès le début avec une ambiance de déjà vu. L'auteur aborde des thèmes qu'il a déjà utilisé ; le drame familiale (dans Quartier lointain ; Le Journal de mon père ; Un ciel radieux), mais aussi la montagne (K, Le Sommet des dieux)... Cependant ces deux thèmes sont quand même effacés, en retrait, en comparaison à l'ambiance qui se dégage de l'album qui m'a fait penser à l'ambiance qui ressort des films du Studio Ghibli, principalement 'Mon voisin Totoro', mais aussi d'autres films comme 'Le tombeau des lucioles', ou 'Le voyage de Chihiro'. Rajoutant à cela une histoire très légère comparé à ce qu'à pu faire l'auteur, je dois dire que la lecture a failli être ennuyeuse pour moi, malgré sa relative rapidité. A la fin, j'ai juste cru qu'il allait nous servir une fin très touchante, comme souvent l'auteur fait, l'émotion commençait à m'envahir, mais finalement non. Le dessin est fidèle à lui même ; c'est beau c'est du Taniguchi. Les personnages se ressemblent tous entre chaque ouvres (notamment les frères et petites sœurs, petites filles en général assez énervante) ça, on est habitué. La colorisation de qualité enlève quand même du charme aux planches. Une œuvre mineur dans la carrière du grand Mangaka (qui voulait faire de la BD franco-belge) qu'est Jirô Taniguchi. L'intérêt est quand même relevé par son interview en fin d'album.
Taniguchi est très inspiré par la bande dessinée franco-belge nous dit-il en préface, ses couleurs et ces grand formats cartonnés. C'est pour lui ici un grand plaisir et honneur je pense de réaliser une bande dessinée dans ce format. On reconnait toujours son style de dessin qui lui est propre notamment dans les personnages. En fait on a un peu l'impression de retrouver des personnages familiers d'un album à l'autre. La colorisation est pour sa part très réussi. Quant à l'histoire, c'est plutôt destiné à un jeune public. Très naïf à commencer par le titre, un jeune homme attifé d'un horrible bermuda et sa petite sœur vont délivrer une salamandre pour la rendre à "la montagne magique". Leur père est mort et leur mère est très malade, c'est donc toute une aventure pour eux qui les ramène vers leur vie insouciante d'enfant. Certes cela se lit bien, relativement vite malgré le nombre de planches fourni, sur un schéma sans surprise mais cela ne restera pas dans les mémoires comme un titre poétique ou émouvant.
Très éloigné de ses drames intimistes (Le Journal de mon père ou encore Quartier lointain), cet album, au format franco-belge, relève à mon avis plus du conte pour enfant. La qualité de l'ouvrage est à souligner : papier, couverture cartonnée (rare pour un Taniguchi), couleurs employées ... On retrouve en filigrane des thèmes chers à Taniguchi : l'enfance, la mort d'un parent, la maladie et l'espoir. Seule une dose de fantastique vient renouveler le genre dans l'univers du mangaka. Ce livre se lit (un peu) vite à mon goût mais il reste le plaisir de découvrir des planches en couleur de Tanuguchi, qui rend ici hommage à la bande dessinée européenne.
Difficile d'aviser ce one-shot. On a une belle histoire avec un beau dessin et de belles couleurs. La BD elle-même est belle avec son papier épais et ses pages supplémentaires. Mais.... C'est peu original, j'ai eu une impression de déjà-vu, une sorte de conte universel. La lecture est agréable, rapide et fluide, mais il n'en reste pas grand chose au final à part un happy end évident. A lire, mais je peux difficilement conseiller l'achat.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site