Siegfried
Adaptation libre de la Tétralogie de Wagner.
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S'inspirant entre autres de l'opéra de R. Wagner et des mythologies vikings, Alex Alice raconte à son tour l'histoire du héros germano-scandinave Siegfried. Ce premier tome narre la naissance mouvementée et tragique de celui qui est appelé à un destin hors du commun. Parallèlement à cette naissance, le récit nous fait part de l'aube des temps, de l'existence de l'or du Rhin caché par Odin. Cet objet de toutes les convoitises met en péril le monde et fait trembler même les dieux. A partir de cet or sera forgé l'anneau maudit qui donne la puissance absolue à celui qui le porte. Fafnir, dépeint ici comme le Nibelung qui forge l'anneau et qui se trouve assujetti à sa puissance, prend la forme d'un dragon, terré dans les profondeurs de la terre. Il attend son heure, celle où un humain viendra l'affronter pour le vaincre...
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Date de parution | 05 Octobre 2007 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Comment décrire cette incroyable saga ? Je crois que c'est impossible avec de simples mots. En fait, on ne lit pas cette bande dessinée, on la voit. Et même plus, on la contemple. C'est du cinéma. Et du bon cinéma. De fait, Alex Alice pousse là son talent de narrateur et de dessinateur à un sommet. Le dessin, le montage, les dialogues, le scénario, et même la musique (parce qu'on a forcément Wagner en tête) : tout est là pour faire de cette bande dessinée un merveilleux film. C'est du blockbuster en BD, mais du grand blockbuster : Siegfried, c'est Le Seigneur des Anneaux d'Alex Alice. Et c'est aussi ample, épique et grandiose que les films de Peter Jackson... Son dessin est d'une finesse incomparable, chaque trait, même le plus petit, est porteur d'un sens trop grand pour être saisi dès la première lecture, écrasant le spectateur (et non plus le lecteur) comme le destin écrase les personnages de la saga. Ces immenses cases dans lequel on se plaît à perdre pied, à se noyer pour se laisser submerger par la grandeur des images, ces dessins qui se meuvent dans l'esprit émerveillé d'un spectateur égaré en plein rêve sont d'une magnificence que peu de bandes dessinées contemporaines peuvent se vanter d'égaler. Ne sombrant que (très) rarement dans le kitsch, tout est maîtrisé chez Alice : contrairement à beaucoup d'auteurs et de réalisateurs, il crée un art du grandiloquent. Son dessin toujours stylisé utilise toutes les ressources du medium qui est mis à sa disposition pour constamment dépasser le cadre limité de la page et nous ouvrir un monde. La narration choisie par Alex Alice est absolument brillante : d'habitude, je n'aime pas trop ce genre de récit qui raconte toute son histoire en flashbacks ou en flashforwards, donnant trop souvent l'impression qu'on n'assiste pas à la "vraie" histoire mais à une version qui nous en garde à distance. Ici, pas du tout : au contraire, c'est cette narration qui, en se jouant des temporalités comme le meilleur Christopher Nolan, donne tout son sens à l'oeuvre colossale d'Alex Alice, et nous offre une réflexion puissante sur la vie, la mort, l'éternité, l'Homme et le destin, tout autant qu'une mise en abyme de l'art narratif, et de la création artistique. Fort de son iconographie monumentale, Alex Alice crée donc une mythologie qui, bien que reprise des célèbres contes germaniques, s'en émancipe rapidement pour nous en proposer une nouvelle version, avec sa propre identité, ses propres personnages, ses propres questionnements et sa propre narration. Chaque choix visuel et narratif ouvre une multitude de portes au spectateur, qui ne sait plus laquelle choisir tant il sait que chacune va le mener vers des interprétations d'une richesse incommensurable. A ce titre, l'évolution des différents personnages est parfaitement réfléchie, et nous ramène aux grandes de la tragédie, antique ou moderne, tant Alice illustre à merveille les dilemmes qui animent chacun d'entre eux, au travers de dialogues somptueux, d'Odin lui-même au petit Mime, dont le traitement dans le tome final confine au sublime. A cette image, la manière donc chaque personnage est introduit, dont chaque retournement est amené, dont chaque dilemme est illustré est unique en son genre et bel et bien propre au génie alicien, dont on n'a pas fini d'entendre parler, soyons-en sûrs. Bref, si on écoute ça avec la musique de Wagner en fond, on ne peut qu'être envoûté par ce qui se révèle un monument incontournable de la bande dessinée française. Un chef-d'oeuvre instantané qu'on veut lire et relire, parce qu'on sait que l'éternité ne suffirait pas à nous en lasser...
J'ai récemment acheté et dévoré l'intégrale de cette série qui est tout simplement magnifique. Que ce soit au niveau de l'adaptation (des légendes nordiques et germaniques et de l'opéra de Wagner), du rythme, du graphisme ou de l'ambiance, c'est tout simplement excellent. Je connaissais déjà l'histoire en grande partie de par ma passion de la mythologie (j'avoue que je n'ai jamais vu l'opéra mais j'aimerais beaucoup assister à une représentation de celui ci). Alex Alice a su adapter ces légendes et leur donner une lecture quasi cinématographique dans cette BD qui, pour moi, est à la hauteur des classiques du genre comme La Quête de l'Oiseau du Temps ou Le Grand Pouvoir du Chninkel. Bref, si vous aimez les légendes mythologiques, l'heroic fantasy (qui découle en grande partie de l'oeuvre de Tolkien, elle même inspirée de ces mêmes légendes) ou simplement les bonnes BD, foncez !
Siegfried, ou l'adaptation d'un opéra de Richard Wagner mélangeant héroïque fantasy, lutte divines et poésie viking. Alex Alice, dont je suis devenu admiratif, en fait un chef d’œuvre de bande dessinée et remplit plus que de raison son cahier des charges initiales. Un récit foisonnant 3 gros tomes durant, des illustrations en tous genres, allant du noir complet agrémenté d'une unique bulle à des doubles pages tourbillonnantes et titanesques. Les personnages sont attachants, jamais noirs ou blancs, fouillés et croqués à la perfection. Alice maitrise totalement son trait et l'anatomie de ses héros, et nous les offre dans des décors impressionnants. Une fois lancé dans l'aventure flamboyante aux légères touches d'humour, difficile d'en sortir tant que l’on n’a pas atteint la dernière page de cette épopée. Il est rare de dire que l'on trouve finalement une série trop courte. Ici, la relecture pourra se faire sans problème, pour en récupérer toute la moelle. Un seul mot me vient en tête pour qualifier Siegfried : Épique. On en redemande de cette ivresse.
Superbe série ! Personne n'a pu entrer en contact avec moi avant la fin du troisième tome ! L'histoire est très prenante et le dessin magnifique (certains en double page sont à couper le souffle !). Le coup de crayon est très dynamique - notamment lors de certains combats - et on voit réellement la scène se dérouler sous nos yeux ! Les personnages sont attachants et les petites touches d'humour sont très bien dosées ! Série que je recommande et recommanderai comme étant une de mes préférées ! bonne lecture !
Joli retour d'Alex Alice au premier plan ! Je ne referai pas le couplet sur Le Troisième Testament, il faut passer à autre chose. Le prodigieux dessinateur s'attaque donc à un mythe wagnérien, parmi les plus sombres, les plus ambitieux, et réputé inadaptable. Eh bien pour l'heure l'adaptation me semble réussie. Tout d'abord et bien sûr sur le plan graphique, puisque Alice est avant tout dessinateur. Il crée tout au long de ce premier tome une ambiance très réussie, presque palpable. Certaines scènes, comme l'apparition d'Odin au début, ont une beauté sauvage, brutale, qu'il me semble difficile à égaler, sinon dans la peinture flamande, peut-être. Ah, que c'est frustrant de ne pas avoir une culture picturale plus étendue pour trouver des points de comparaison... Sur le plan de l'histoire, on est un peu déconcerté par le début, où plusieurs trames semblent se croiser, ou plutôt se côtoyer. Et puis au fil de l'intrigue on arrive à nouer ces différents fils pour renouer l'écheveau de l'histoire. Il y a des moments d'humour qui semblent incongrus à première vue dans un tel récit, mais qui finalement permettent une respiration au milieu des 70 pages. C'est tout de même du joli boulot, sur le plan pictural et de la mise en scène. Par contre la fin n'est pas forcément celle qu'on attend, c'est un peu dommage, mais l'oeuvre reste magistrale.
Alex Alice propose une adaptation grandiose du mythe de Siegfried. L’intrigue est passionnante et l’auteur réussit à conserver le souffle épique de la saga nordique. S’il adapte à son goût certains éléments, il reste relativement fidèle à la légende. Les dessins d’une très grande qualité : décors, fluidité dans l’action, personnages magnifiques et charismatiques, design créatif… Tout est impeccable ! Mon seul bémol concerne l’épilogue de la trilogie. Alice choisit de proposer une fin personnelle qui me déçoit un peu. Mais l’émerveillement et le plaisir procuré par Siegfried en font pour moi une série culte.
Ayant apprécié Le Troisième Testament, j'ai acquis cette série avec un a priori très positif. Et je n'ai pas été déçu ! Bien que ne connaissant pas la légende entourant cette histoire, je n'ai eu aucun souci pour m'y retrouver. Le scénario est agréablement mené, le double niveau de récit étant vraiment de mon goût. Les tomes sont équilibrés, et savent ménager ce qu'il faut d'obscurité pour ne pas perdre non plus le lecteur tout en maintenant sa curiosité. Et que dire du dessin que je trouve magnifique. Je l'ai jugé plus abouti que dans le 3ème testament. Avec une mise en page vraiment splendide entre quelques pleines pages, des cadrages dynamiques, et des doubles pages vraiment belles et riches. En plus, ce n'est pas une série à rallonge, mais une simple trilogie vraiment superbement réalisée. Les couvertures vous appellent, et la qualité des livres est excellente, ce sont de beaux livres tout simplement et ça mérite d'être souligné. Le seul petit défaut, et j'irai à l'encontre de nombre d'avis, ce sont les petites touches d'humour qui pour moi n'étaient pas forcément opportunes dans un tel récit, mais c'est juste un détail, et ça ne m'a gêné plus que ça! Une seule personne aux commandes du dessin et de l'histoire et un résultat formidable : admiration et vivement le prochain récit !
Si on me demande une série qui met en valeur le 9ème Art, je pense que Siegfried sera dans ma réponse. Je me suis explosé les yeux en lisant cette série tellement c'est beau ! Je m'attendais à de très beaux dessins (dans le genre du Troisième Testament), mais c'est encore mieux au final ! Les couleurs sont choisies avec intelligence et discernement et la blancheur écarlate de certaines planches entrecroise de sombres décors dans d'autres, un ravissement ! Ce qui a rendu le dessin encore plus maitrisé, ce sont les mimiques très simples que peut faire Mime face à des double-planches magistrales, cela 'allège' la perfection du crayon ! Alex Alice a explosé son potentiel pour nous livrer une œuvre sur laquelle il a passé du temps. Il a joué avec les codes de la bande dessinée : découpe des planches variée, réfléchie, originale et phylactères soignés, innovants et faisant partie intégrante du dessin (chose rare). Le scénario est vraiment bien ficelé, en triptyque (chouette !) et la narration est vraiment bien choisie ! Là aussi, Alice a réussi son effet : adapter divers "légendes" en BD et réussir à rendre une histoire prenante, chevaleresque ; le tout demeurant à la fois complexe (notamment le milieu et la fin du dernier tome) mais accessible à tous : jeunes-(plus) vieux, BDphiles passionnés-néophytes peu exigeants ! Bravo à Alex Alice qui a réalisé seul ce triptyque, d'une main de maître ! On sent qu'il s'est beaucoup investi mais qu'il est resté en confiance tout au long de la série ! 5/5 amplement mérité !
Je viens d'achever la lecture de ce 3ème tome de Siegfried. Cette série est une des meilleures jamais lues, c'est une leçon de bande dessinée que nous donne là Alex Alice, un chef-d'oeuvre du 9ème art. Je regrette que cet ouvrage ne soit même pas sélectionné à Angoulême à la place de ces "Bds pour Bobos" que l'on peut voir chaque année. C'est plus que regrettable car on ne peut nier tant de qualités dans une BD. Tout d'abord un scénario millimétré, d'une régularité incroyable, une mise en scène et un découpage parfait. Je n'ai jamais vu d'aussi belles scènes en bande dessiné, on croirait voir un film, je pense notamment à la scène où Crane décolle entre les géants. Dessins et couleurs sont sublimes. Des doubles pages explosives. C'est absolument TOUT ce que j'attends d'une BD.
Librement adapté de la légende des Nibelungen qui a inspiré à Wagner l'un de ses plus beaux opéras, Siegfried renoue avec les mythes fondateurs des plus belles légendes qu’on a un peu oublié ces temps-ci avec la réussite incontestable du Seigneur des Anneaux. Ce premier tome d'une extraordinaire trilogie signé Alex Alice, nous raconte la jeunesse de Siegfried, fils des hommes et des dieux, élevé parmi les loups par Mime, le Nibelung. Cette quête initiatique va nous entraîner au cœur de la légende des Walkyries. Il faut savoir que Siegfried vît dans l’ignorance des Dieux et ne se doute absolument pas de la destinée grandiose qui l’attend. Il est vrai que ce premier volet est le moins épique mais il n’en demeure pas moins très intéressant. Je suis complètement époustouflé par cette œuvre ! Des décors somptueux, des cadrages intelligents, des contrastes de couleurs magistraux ! Et surtout une virtuosité du récit narratif ! L'auteur sait nous combler avec un incroyable esthétisme propre à lui. C'est mieux qu'un atout majeur: on frise le chef d'œuvre ! Je crois qu'on tient là l'une des meilleurs bd d'héroic fantasy jamais réalisé. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite ! Cette adaptation sera complétée par la Walkyrie et le Crépuscule des Dieux afin de former une véritable trilogie à l’aura mythique. Et cette suite est réellement à la hauteur de nos espérances. Je ne m'étais pas trompé! C'est une fresque aux accents d'opéra et de poésie. La composition est réellement magistrale de la part de l'auteur qui a une extraordinaire maîtrise. Quand on referme la dernière page, on a une sensation bien particulière: celle d'avoir lu quelquechose de grandiose. Note Dessin: 4.75/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.5/5
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