Batman - Appelez-moi Jack ! (Batman : Gotham by gaslight)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Le premier titre de la collection Elseworld. Batman face à Jack l'éventreur! Réédité dans Batman - Gotham by Gaslight (Gotham au XIXème siècle)


Batman DC Comics Elseworlds Jack l'Eventreur Serial killers Super-héros Univers des super-héros DC Comics

Londres en 1888 . Entre aoüt et septembre cinq jeunes femmes sont tuées à Whitechapel. L'enquête piétine, la police reçoit une lettre mystérieuse, l'individu donne son adresse : From Hell. La presse s'empare de l'affaire et en fait ses choux gras, la légende de Jack the Ripper est née. Dans le même temps, Bruce Wayne voyage en Europe, il étudie auprès des grands de ce monde que sont Sigmund Freud ou Sherlock Holmes. Et quand Bruce Wayne rentre chez lui à Gotham, Jack décide de s'expatrier en Amérique. Peu après de sordides meurtres commencent à avoir lieu dans les quartiers populaires de Gotham, des meurtres sur des prostitués ressemblant fortement à ceux commis à Londres il y a peu de temps...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Batman - Appelez-moi Jack ! © Comics USA 1990
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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08/10/2007 | JJJ
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Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

De Batman, il faut retenir le fameux « Batman Dark Knight » qui a semble t'il révolutionné les lois du comics en renouvelant le genre. C'était intéressant de prolonger l'expérience sur un titre moins connu du grand public. Ce récit concerne sa rencontre avec le fameux tueur en série Jack l'éventreur en se replongeant dans le passé. En effet, cela débute à Vienne en Autriche durant l'année 1889 avec une séance chez ce bon Dr Freud au sujet de la mort violente de ses deux parents. Je me suis étonné de voir que l'histoire de Batman pouvait remonter d'un siècle comme si de rien n'était. Peut-être était-je trop influencé par les films et notamment les derniers succès commerciaux en date qui situe l'action à une époque plus moderne. La question à se poser : Batman serait-il intemporel ? J'ai eu l'impression en lisant cette nouvelle que toute l'histoire de Batman démarrait comme si de rien n'était. Ainsi, on apprend par exemple que ce n'est pas le Joker qui a tué les parents de Bruce Wayne. Pourtant, on retrouve tous les personnages de cette saga avec le Commissaire Gordon et ce cher Alfred. Il y a également les mêmes lieux avec un Gotham City qui semble être la reproduction de New-York ou encore l'asile Arkham pour ne pas être trop dépaysé. Il y a également ces manchettes de journaux qui décrivent Batman comme un être assez malfaisant. Bref, toute cette lourde atmosphère qui fait que cet homme masqué n'est pas comme les autres super héros adulé. le dessin signé Mike Mignola souligne d'ailleurs cette ambiance gothique qui fait la marque de fabrique de la série. Force est de constater que dans "appelez-moi Jack !", il y a du bon et du mauvais comme de grosses ficelles scénaristiques peu convaincantes. Cela se suit agréablement et cela a pu capter toute mon attention avec ce combat entre deux créatures de la nuit. Au final un album pas mauvais, mais ce n'est certes pas le meilleur Batman que j'ai lu.

11/03/2009 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Je vais commencer par donner le titre original de cette aventure de Batman : Gotham by Gaslight, il faut reconnaître que ça sonne tout de même franchement mieux que le pauvre titre auquel nous avons eu droit pour l'édition française! Gotham by Gaslight est le premier titre de la collection DC Elseworld. Une collection dont le but est de transposer dans un monde alternatif un héros iconique de l'univers DC, et lui donner un tout autre destin. Dans cette histoire, Batman se retrouve face à Jack The Ripper. L'idée est séduisante, ce sont tous deux des croquemitaines, tous deux des créatures de la nuit qui s'affrontent. Et surtout deux personnages qui inspirent autant la peur l'un que l'autre. C'est Bryan Augustin qui a orchestré et construit cette rencontre, et si ce scénario ne restera pas dans les annales, il ne manque ni de sel ni de bonnes idées. A commencer par les toutes premières pages, avec une scène introductive montrant Wayne à Vienne en train de raconter le rêve qui le hante à Freud. Pendant la conversation qui s'ensuit, le célèbre détective créé par Sir Conan Doyle, Sherlock Holmes, est évoqué. Dès le départ l'univers proposé est un patchwork constitué d'éléments divers, utilisant autant d'éléments de fiction que de personnages ayant réellement existés. Le début est accrocheur, la suite du récit est plaisante, la confrontation entre Batman et Jack est à la hauteur, on est content de retrouver Gordon, d'apercevoir le Joker, de sentir la dangerosité de la ville de Gotham... dommage cependant que cette histoire soit aussi dense en regard de son faible nombre de pages. Le temps de présenter le monde et les personnages, il ne reste pas une grande place au développement de l'intrigue. Des points sont donc inexpliqués, les grosses ficelles scénaristiques sont aussi visibles que les raccourcis, ça tue un peu le mystère. Il n'y a donc pas, ou peu de surprises dans ce Batman. Cela reste tout de même agréable à lire, en partie grace à l'atmosphère qui se dégage des planches et des cases. Une atmosphère convaincante que l'on doit à l'ambiance graphique que nous offre Mignola, encré pour l'occasion par Paul Craig Russel, ce qui modifie sensiblement son style. Batman est doté d'un costume low-tech, la représentation de Gotham est de style "Victorien", des éléments qui n'ont rien de surprenant vu le contexte, mais qui sont visuellement réussis. En voyant les rues de Gotham noyées dans le brouillard, on croirait voir des images de Londres. Rassurez vous, quelques gargouilles Gothamites sont présentes. Tout cela donne de bien belles images. Ce Batman n'est pas un indispensable, mais est à lire à l'occasion. L'album commence à se faire rare, mais cette histoire a été rééditée en noir et blanc, accompagné d'une autre histoire dessinée par Mignola, dans le recueil Batman Sanctuaire. JJJ

08/10/2007 (modifier)