Et voilà le travail !

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Le travail vu par le petit bout de la lorgnette...


Pilote

Le travail ?… un mot simple qui peut englober maintes définitiions, et maintes choses aussi. Il y a, en effet, différentes façons de concevoir le travail… Il y a le travail gai, assommant, tuant, marrant, réfléchi, pensé, joyeux, colérique, de direction, passif…. Bref, des dizaines de façons de concevoir ce mot qui -souvent- en fait reculer plus d'un : travailler !… Mais pourquoi ne pas le prendre du bon côté ? Vous allez me dire qu'on ne sait jamais de quel côté l'aborder, c'est vrai ; mais n'empêche, de la façon dont il est ici traité, ce "travail"… il vaut mieux en rire…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1970
Statut histoire Strips - gags (Tome unique) 1 tome paru

Couverture de la série Et voilà le travail ! © Dargaud 1970
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/10/2007 | L'Ymagier
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

L’album regroupe une série d’histoires courtes/gags ayant globalement pour thème le travail (même si parfois c’est au chausse-pied qu’Hubuc les fait tous rentrer dans ce « thème »). Le dessin d’Hubuc, du classique franco-belge à gros nez est bon, dynamique, et ne s’embarrasse pas trop de décors : tout est misé sur les personnages, et sur la chute des gags. Ces gags justement, sont assez inégaux. Mais c’est globalement bon, amenant la plupart du temps le sourire. Plusieurs sont même très bons, et m’ont bien fait marrer (comme celui du soldat émissaire, ou celui présentant la torture comme un jeu : les chutes sont ici excellentes). Bref, sans être exceptionnel, cet album, qui ne joue pas dans le trash ou l’humour très noir, peut néanmoins convenir à ceux qui cherchent une petite lecture sympa et amusante.

26/05/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Au n°460 de Pilote, le 29 aout 1968, Hubuc, connu comme dessinateur mais aussi comme scénariste, pour Guilmard notamment, sur Chlorophylle et Wilbur et Mimosa, réalise une série désopilante qu'il intitule "Le travail", devenue "Et voilà le travail" lors de sa parution en album Dargaud en 1970. Cette création se décline en planche-gag où l'auteur se livre à une joyeuse entreprise de démolition de mythes historiques ou populaires, liés au labeur, comme par exemple cet esclave-goûteur d'un riche Romain qui avale tous les plats sans rien laisser à son maître ; ou encore Beethoven sourd, qui n'entend pas la fougueuse sonate d'un jeune musicien venu lui demander conseil. Evidemment, tout ça tombe à plat raconté comme ça, il faut le visuel, car en plus le dessin contribue à accentuer la drôlerie avec ses personnages gros nez. Hubuc se moque aussi du progrès, des scientifiques, des sportifs, de l'usine... Cette création originale sera hélas interrompue par le décès de l'auteur en 1970. L'achat ne sera pas regretté, c'est amusant et peu banal comme style de gags.

08/06/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pas mal même si, souvent, l'humour est un peu "dépassé. Il faut dire que cette série n'est pas d'hier : elle débute en effet dans l'hebdo Pilote n° 460 du 29 AOUT 1968. J'ai directement apprécié…j'avais 15 ans… Un trait simple, efficace dans la mise en situations absurdes de personnages ou faits ayant trait au "travail". Et ce "travail" fait l'objet de nombreuses et très diverses formes ; que ce soit au bureau, dans l'industrie, dans le privé. Hubuc y va -pour l'époque- d'un humour assez inédit, travaillant le burlesque sous forme de gags en une page parfois détonnants. Les gags ?… inspirés de la vie courante, des observations de l'auteur ; des faits de chaque jour qui tournent vite à la connerie et dans lesquels on peut encore s'y retrouver de nos jours. La série se terminera avec le décès de Hubuc en 1970. Un album de 90 pages, en noir et blanc, sera édité la même année. Une réédition dans la collection 16/22 verra également le jour en 1977. "Et voilà le travail" ?… Déridant, vraiment. A emporter avec vous sur le lieu du vôtre ; et vous ne le verrez plus jamais sous la forme que vous l'avez connu.

09/10/2007 (modifier)