Le Maître de Jeu
Lorsque Quentin fait des rêves peuplés de créatures étranges, on peut penser que son imagination lui joue des tours. Mais quand il tombe par hasard sur un vieux manuscrit décrivant ces même créatures, il y a de quoi se poser des questions... Lorsque 4 joueurs de renommée internationale se retrouvent sur une île pour se livrer une partie aux enjeux commerciaux monstrueux, on est en droit de s'attendre à passer un moment inoubliable. Mais quand les choses dérapent et tournent au cauchemar, on peut se demander si tout ça est véritablement un jeu.
Académie des Beaux-Arts de Tournai Corbeyran Jeux de rôle Stryges
Cette BD est en fait, après le Chant des Stryges, la 2eme série mettant en scène ces mystérieuses créatures. Elle débute en décrivant l'histoire de Quentin, jeune infirme, et de Kyle Mac Allister, maître de jeu de rôle de renommé internationale. Rien ne semble rattacher ces deux destins, et pourtant... Quentin rêve de Stryges, et Kyle doit tester un nouveau jeu de rôle ayant pour thème ces même créatures. Petit à petit, les choses se compliquent pour Kyle et ses partenaires, laissés seuls sur une île déserte qui doit servir de cadre à leur partie. Quentin retrouve trace d'un vieux manuscrit rapprochant les Stryges et cette mystérieuse île. Il va alors essayer de convaincre son père de s'y rendre, lors de leur prochaine promenade en bateau... bonne idée? Pas si sûr... L'histoire, encore inachevée, prend un tournant vers l'horreur sur l'île. De quoi s'agît il vraiment? Ce jeu de rôle doit il vraiment être testé, ou est ce juste une mascarade, un prétexte, cachant quelques chose de beaucoup plus gros?
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Date de parution | Mars 2000 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Cross-over du Le Chant des Stryges, au même titre que Le Clan des chimères, cette série trouve tous son intérêt dans l’originalité de son récit, loin de la trame principale de la série mère. Beaucoup plus organisée en huit clos, j’ai trouvé l’histoire prenante, bien rythmée et réussie. Le graphisme est à la hauteur du récit et lui confère, de par son traitement, une bonne nervosité. Vous ne verrez plus les jeux de rôle de la même manière. Du bon !
Cela doit être la série sur l'univers des Stryges que j'ai aimé le plus jusqu'à présent. L'intrigue est bien menée et Corbeyran mélange habilement deux intrigues différentes. Il manque juste un petit je ne sais quoi qui aurait rendu la série passionnante à mes yeux. Et aussi je trouve qu'il y a un peu trop de personnages. À un moment j'étais un peu perdu en essayant de comprendre qui est avec qui, mais après cela n'a pas duré longtemps heureusement. Sinon, j'ai un peu décroché sur les deux derniers tomes. Probablement parce que je commençais à en avoir marre des Stryges, mais surtout parce que le dessinateur change. Le dessin devient non seulement moche, mais en plus le style est tellement différent des autres tomes que mon cerveau pensait que je lisais une autre série. Cette pensée ne m'a pas quitté durant la lecture des deux tomes et c'est un peu déstabilisant.
Une deuxième relecture avant d’écrire un petit commentaire. Cette fois ci, je n’ai pas lu cette série juste à la suite des Stryges. Finalement, j’ai mieux apprécié (les 3 premiers tomes en tout les cas). La première lecture m’avait plutôt déçu car trop proche de la série mère. L’intrigue est plutôt intéressante, bien que le lien avec les jeux de rôle me semble un peu éloigné. Le dessin est un peu brouillon à mon goût. C’est une série qui peut être bien pour quelqu’un qui n’a pas lu les Stryges. Pour un fan de la série principale, le Maitre de Jeu n’est pas un achat conseillé.
Bizarrement, je pensais beaucoup aimer cette série parallèle sur les stryges. Déjà, le dessin de Charlet est plutôt agréable malgré une petite influence manga qui ne me sied guère. Je ne connais rien au trip rôlistes et pendant les 2 premiers tomes, j’ai vraiment cru que Corbeyran allait développer cet univers particulier. Et en fait, il y a même pas de jeu, c’est juste un bête thriller sur une île avec une bête qui n’est pas un stryge. La deuxième partie pourrait être intéressante mais quand on a lu la série mère, on s’en fout un peu des fameuses révélations de la fin sur les expériences de Sangor machintruc. De plus ces informations sont données beaucoup trop facilement par une entité dont le rôle ne semblait pas bien défini au début de la série. Elle serait censée être le maître du jeu, mouais bof. Pour le quatrième tome, Charlet accentue son influence manga avec des sourires tout blanc en forme de saucisse, le thriller prend un air de bouffonnerie. Ensuite Horne reprend le dessin, c’est pas mal mais c’est juste très différent donc la cohésion de l’ensemble en prend un coup. La série des stryges la plus décevante jusqu’à présent.
En voilà une bien bonne BD, à l'ambiance tout à fait prenante, et parfois bien pesante. Le scénario est vraiment bien ficelé, et sans nul doute plus original que celui de la série mère (le Chant des Stryges): bien que les effets violents y soient plus rares (moins de grandes bagares, de coups de feu), l'atmosphère est nettement plus cruelle et féroce que dans le chant. Le contrainte du choix d'un enfant handicapé comme héros est très habilement exploitée. Par contre, contrairement à ce que la lecture des différentes critiques m'avait suggéré, je trouve que le parallèle avec le monde du jeu de rôle est relativement farfelu. En effet, il s'agit ici de jeu de rôle grandeur nature, une forme plutôt marginale du jeu de rôle... Dans ce contexte, les personnages sont quand même très caricaturaux, puisque les participants au jeu s'apparentent plus aux champions d'une discipline sportive qu'à de véritables rôlistes (et puis je n'aime pas non plus ce personnage rôliste dont le local est orné d'un grand étendard avec une svastika nazie, la presse ayant déjà trop entretenu cet amalgame entre le jeu de rôle grandeur nature et certains groupuscules néonazis...) Par contre, j'ai adoré le dessin, vraiment très réussi, et bien plus original que celui, somme toute très classique, du "Chant des Stryges". La maison de style art nouveau dans laquelle l'un des héros emménage au début de l'histoire est tout bonnement superbe. Bref, le Maître de Jeu s'avère être un complément très intéressant au Chant des Stryges, et fait même preuve, à certains égards, de plus de Maîtrise que la série mère. La fin de la série, cependant, s'avère quelque peu décevante, le scénar est fort bateau tout de même... ça partait bien mais ça tourne en eau de boudin... je revois donc ma note à 2/5
Après lecture des deux cycles de cette série, je n'ai pas accroché. Mais il faut dire aussi que je ne suis fan ni des scénarios de Corbeyran d'ordinaire, ni de l'univers des Stryges. Premier mauvais point, le dessin ne m'a pas plu d'emblée. Sur les premiers tomes, je trouvais que le trait de Charlet n'était globalement pas mauvais mais je lui reprochais différentes choses. D'abord, son inégalité et la résurgence de tics graphiques proches du fanzinat manga. Ces derniers contrastaient trop avec la recherche de réalisme du reste des planches et avec l'ambiance, et ça ne me plaisait pas du tout. Je trouve également les cadrages trop rapprochés, trop étouffants, comme si l'auteur cherchait la facilité en s'évitant des vues d'ensemble et trop de décors. Paradoxalement, j'ai davantage accroché à partir du tome 4 quand Charlet se décomplexe et présente un style véritablement plus proche du manga et moins réaliste. Je n'aimais pas non plus la colorisation du premier cycle. J'ai trouvé qu'elle gâchait régulièrement l'aspect d'ensemble des planches, leur donnant souvent un aspect amateur. Mais une fois de plus, cela s'est arrangé pour moi à partir du tome 4. C'est précisément après ce tome 4 que le dessinateur change et laisse la place à Horne, dont le style est plus proche du comics, et dont le réalisme s'accorde plus aisément avec l'ambiance du scénario. Mais à nouveau, ce n'est pas vraiment mon genre graphique. De toute façon, je n'ai pas non plus accroché au scénario. Le premier cycle ressemble ni plus ni moins à un très banal film d'horreur avec la trame cliché d'un groupe de personnes coincé sur une île coupée du monde, un monstre qui les tue les uns après les autres et un grand secret qui se révèle fort décevant à mon goût. Le tout est saupoudré d'un peu de mythologie des stryges, mais rien de convaincant ni intéressant. La seule chose qui ait attisé ma curiosité dans ce cycle, c'était la promesse d'une partie de jeu de rôles intrigante mais dont on ne verra finalement pas le début du commencement. Et à ce propos, j'ai eu bien du mal à comprendre cette idée de "meilleur joueur de jeu de rôles du circuit", comme si les rôlistes s'opposaient les uns aux autres sur des "plateaux" (?) de compétition. Le second cycle m'a davantage accroché au départ car les personnages m'étaient désormais connus et agencés les uns avec les autres. Mais l'intrigue globale n'a pas su me captiver. Les stryges ou plutôt leurs hybrides n'y sont que des grosses bêtes dangereuses mais rien de vraiment mystérieux ou envoutant. Et la structure du récit n'est pas assez prenante ni originale à mon goût. Bref, j'ai lu ce récit sans passion et il m'est déjà à moitié sorti de l'esprit.
Une bonne histoire de stryges, une bonne intrigue sans temps mort. L'ennui ne m'a pas guetté une seule seconde. Non, côté scénario tout est bien mené dans cette BD, ce qui pèche c'est le dessin. Les trois premiers tomes sont bons, j'ai bien aimé le style de Charlet. Le quatrième tome toujours de Charlet est celui qui m'a le plus dérangé, j'ai eu le sentiment qu'il l'a fait à la va-vite, comme sous la contrainte, le charme des trois premiers n'était plus là et les personnages en deviennent moins attachants. Quant au cinquième, changement de dessinateur. Pour ma part j'ai bien aimé le trait de Horne car il reprend bien les visages, il y a juste quelques planches un peu sombres. J'aurais préféré que Horne fasse aussi le quatrième tome, plutôt que le Charlet bâclé. Mais en continuant avec les préférences le mieux aurait été le même dessin du début à la fin. Pour l'achat si les deux dessinateurs vous plaisent achetez sinon contentez-vous de la lire, car c'est quand même une lecture sympa. APRES LECTURE DU DERNIER TOME Voilà un autre tome avec encore un style graphique différent, nettement meilleur que celui du cinquième trop sombre et plus grossier, ce dernier tome est finalement assez joli, quoique certains visages prennent un coup de jeune inexpliqué, parfois les personnages semblent être retourné en enfance. Cela dit ce joyeux capharnaüm graphique me fait baisser ma note de trois à deux étoiles, car c'est vraiment insupportable, on a vraiment l'impression d'être pris pour des c***. Ajouté à cela que la chute de l'histoire n'a rien d'exceptionnelle, j'irais jusqu'à dire qu'elle manque un peu d'inspiration. Corbeyran est un auteur extrêmement prolifique et il ne peut pas faire mouche à chaque fois, mais cela n'excuse pas ce grand bordel qu'est cette série.
Voici donc une deuxième série sur le thème des mystérieux Stryges, après Le Chant des Stryges. Le mélange avec le monde du jeu de rôle prend bien, les personnages sont bien pensés, bref, l'histoire est assez bonne. Le dessin est correct, quoiqu’un peu carré à mon goût. Les dialogues sont eux aussi suffisamment bons, même si certaines répliques tombent un peu à plat. Je conseille cette BD à ceux qui ont lu Le Chant des Stryges et qui l'ont aimée. Pour les autres, eh bien essayez de lire les premières pages avant de l'acheter, pour vous faire une idée. Dernier détail : j'avais entendu que les "rôlistes" n’étaient pas très contents de l'image donnée à leur passion par cette BD. L'auteur a d’ailleurs été vivement critiqué. Je trouve personnellement ces accusations non fondées. La BD ne "descend" pas du tout les jeux de rôle, enfin a mon avis. Amis rôlistes, à vous de voir, n’hésitez pas a poster vos opinions :) MAJ après la sortie du tome 3 : Eh bien je n'aime pas ce tome 3 autant que les 2 premiers. L'atmosphère oppressante a disparu, et les relations entre personnages sont un peu bizarres. La série mère, Le Chant des Stryges, faiblit aussi à mon goût... dommage. Je ne compte pas lire la suite…
A mon humble avis, c'est une histoire un cran en-dessous dans l’univers des Stryges. L'idée que de s’introduire dans le monde des jeux de rôle paraissait cependant très interressante. Malheureusement, l'exploitation de ce thème a été très limitative. On ne voit pas véritablement le lien avec les vrais jeu de rôle. J'ai eu la nette impression que la direction initiale de la série n’était plus respectée : où est donc ce fameux « Maître de jeu » ? C'est bien dommage ! C'est également un peu trop sanglant à mon goût. On a droit presque à un film d’horreur surtout pour le deuxième tome. Cependant, cela se laisse lire sans regret grâce à l’ambiance dégagée très oppressante qu'arrive à distiller les auteurs. Suis-je devenu un fan des Stryges pour aimer à ce point ? Cela semble bien être le cas. Par ailleurs, le dessin paraît beaucoup plus réaliste que pour les deux autres séries parallèles jusqu'au fameux cinquième tome... Après lecture du tome 5: j'ai baissé la note car cela s'étire en longueur et le changement de dessinateur n'est pas sans affecter la qualité de cette série qui devrait s'arrêter. Le tome 6 marque l'arrêt de la série dérivée de l'univers des Stryges. Le final s'avère plutôt réussi même si ce n'est pas révolutionnaire. Nous avons enfin droit à des révélations qui font le lien avec la série-mère. Je ne suis toujours pas parvenu à m'habituer au trait du dessin de Horne qui est parvenu tout de même à évoluer. Je trouve la toute dernière planche particulièrement hideuse avec tous ces défauts de perspectives. Mais bon, globalement, la série vaut le coup et l'achat. Note Dessin : 3/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 3.5/5
J'avais adoré Le Chant des Stryges, et attiré par l'annonce d'une série parallèle, j'ai foncé. Et là, ç'a été le choc ! Une série "grand public" très trash, qui n'hésite pas à faire disparaître des personnages auquel on s'attache, prenant comme cadre l'univers des Jeux de rôles (même si c'est un peu caricatural), instillant une atmosphère à la Lovecraft. Le scénario de Corbeyran atteint parfois des sommets dramatiques paroxystiques (surtout dans le tome 3), et le dessin de Charlet, pas très classique, impressionne par sa maîtrise. Malheureusement Charlet lâche l'aventure dès après le tome 4, pourtant assez bon. C'est Horne Pérréard, un jeune illustrateur, qui prend le relais. Son dessin est assez désorientant dans le tome 5, avant de redevenir plus "classique" dans le tome 6 conclusif. Celui-ci compte moins d'action que ses devanciers, et du coup Corbeyran utilise une bonne partie de l'espace (17 ou 18 pages dans le tome 6 !) pour nous servir quelques -petites- révélations. La fin de ce second cycle (tomes 5 et 6) comporte pas mal de frustrations. Les relations des personnages ont évolué, le tome 5 est un peu étrange visuellement, on en apprend un peu mais pas trop sur le Grimoire de Venoncius... La série du coup retombe un peu dans mon estime, passant de "franchement bien" à "pas mal". C'est dommage de rater -relativement- la fin d'une série aussi prenante sur son triptyque initial.
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