NéoUniversel (Newuniversal)
Un nouvel univers renaît, complètement réinventé par Warren Ellis (Authority, Planetary) et Salvador Larroca (X-Men) ! Assistez à l’apparition des premiers surhumains suite à un étrange phénomène qui va bouleverser le monde existant.
Auteurs britanniques Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel Warren Ellis
Une nuit de 2006 a soudainement lieu l'Instant Blanc : pendant quelques secondes, le ciel s'illumine d'un blanc total et... rien ne se passe. Rien ne se passe mais le lendemain matin, quatre personnes se retrouvent affublés de pouvoirs formidables. Le Masque Noir est une femme, d'origine japonaise, qui est désormais capable de pénétrer la dimension du rêve et de la télépathie, de s'y déplacer dans le monde et de recevoir les informations d'une gigantesque chose envoyée par des mondes parrallèles pour lui apprendre le rôle des néo-universels. L'Etoile est un jeune homme, dépassé par les évènements, soudainement dotés de pouvoirs d'élimination et de combat quasi divins, tellement puissants qu'ils ont incinéré sa petite amie la nuit où il les a reçus. La Cracheuse de Feu voit et comprend la technologie comme si elle lui parlait et lui expliquait comme elle fonctionne. Manque de chance, elle se découvre être une super-humaine au moment même où elle achève pour la NSA une machine destinée à éliminer les super-humains. La Justice est un ancien flic, quasiment mort après avoir reçu une balle dans le crâne, presque ressuscité et capable de voir dans l'esprit de chacun l'ensemble des crimes et mauvaises actions qu'ils ont commises. Qui n'a jamais pêché pourra échapper à la mort qu'il prodigue. Mais qui n'a jamais péché ? Et tous ont été créés par l'univers dans son ensemble afin d'amener la Terre vers une révolution conceptuelle, un nouvel âge. Un nouvel univers renaît, complètement réinventé par Warren Ellis (Authority, Planetary) et Salvador Larroca (X-Men) ! Assistez à l’apparition des premiers surhumains suite à un étrange phénomène qui va bouleverser le monde existant.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 11 Octobre 2007 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Un changement dans le paradigme - En 1986, Marvel fêtait ses 25 ans en créant un nouvel univers avec des nouveaux héros : Star Brand, Spitfire, Nightmask, Justice, DP7, Mark Hazzard : Merc, Kickers inc. et Psi-Force. 3 ans et 174 comics après, la porte se refermait sur ce nouvel univers. En 2006, Marvel décide de fêter les 20 ans du New Universe en commandant une nouvelle série reprenant tout à zéro, à Warren Ellis (un formidable générateur d'idées et de concepts comme Planetary, Transmetropolitan, Fell, Thunderbolts). Tout commence sur notre terre (sans superhéros) en 2006. Un phénomène astrophysique baigne notre planète d'une lumière blanche. Quelques heures plus tard, quelques individus manifestent des capacités surhumaines : un homme a une marque en forme d'étoile sur la main et émet des décharges d'énergie, un autre qui était comateux peut léviter et créer des armes tranchantes à base de lumière solide, une femme voyage dans une dimension conceptuelle, une autre parle aux machines électroniques. Un archéologue découvre les restes d'une cité antique possédant une technologie restant à construire de nos jours. Un shaman indien a des visions des 4 humains ayant acquis des pouvoirs. L'armée américaine et les agences de renseignement cherchent à maîtriser ces phénomènes et s'appuient sur des protocoles rédigés lors de la précédente manifestation de pouvoirs dans les années 1950. Warren Ellis reprend quelques uns des concepts du New Universe en les intégrant dans une intrigue globale ingénieuse et très prenante. Il repart à zéro en titillant les vagues souvenirs qu'on put garder les lecteurs de l'époque. Le scénario mêle habilement l'émergence des pouvoirs avec des situations individuelles complexes, et la montée logique de la paranoïa dans les agences gouvernementales très inquiètes. Cette histoire est illustrée par Salvador Larroca dans un style très réaliste, rehaussé par une mise en couleurs très intelligente de Jason Keith. Chacun des personnages semble pouvoir apparaître au détour d'une rue ou dans le métro (même si le dessinateur a choisi quelques modèles tels que Johnny Depp et Angelina Jolie). Les scènes en décor naturel sont superbes et mettent bien en avant la nature. Chaque personnage est facilement reconnaissable. Les scènes d'action dégagent une énergie convaincante, avec une scène assez gore. Enfin il utilise intelligemment et avec parcimonie l'ordinateur pour insérer quelques fonds photographiques pertinents. J'ai lu ce tome d'une seule traite, et c'était très divertissant et intriguant. Ce qui me retient d'attribuer une cinquième étoile, c'est que l'ordinateur de Warren Ellis a rendu l'âme en cours de conception de l'histoire, ce qui a entraîné la perte de toutes ses notes. Du coup, ce tome comprend les 6 premiers épisodes d'une histoire dont on peut craindre qu'elle ne connaîtra jamais de fin, car il a préféré accorder toute son attention à un autre projet : Astonishing X-Men : Boîte à fantômes.
Après la lecture du premier tome. Ce tome se veut surtout introductif, et ce n'est déjà pas si mal tant il y a des choses à mettre en place. Cette série porte bien son nom, il s'agit d'un comics à univers complexe s'appuyant sur des données non rationnelles. Les personnages sont bien définis, ils subissent une altération leur conférant des pouvoirs qu'ils doivent définir. Ils sont 4 dans ce cas, ils ont chacun un rôle à jouer dans un scénario qu'ils doivent découvrir. Le dessin est ultra réaliste et abuse avec réussite de l'informatisation avec les défauts classiques mais pour un rendu tout de même très réussit. J'espère qu'il y aura une suite car depuis Ellis semble être plus ou moins sorti du giron de Panini. On le retrouve sur plusieurs opus publiés chez Milady ces derniers temps. "NéoUniversel" a tout d'un blockbuster, il semble même fait pour la vidéo. L'histoire est agréable à suivre, la construction du récit est volontairement hachée pour suivre les protagonistes presqu'en temps réel. Il y a du potentiel dans cette série. Note provisoire : 3.5/5
J'ai tout d'abord été attirée par le nom de l'auteur Warren Ellis et ensuite par le graphisme réaliste qui malgré une colorisation excessivement informatisée a un rendu assez plaisant. Cela dit parfois certains visages ont tendance à être un peu changeants d'une case à l'autre, même s'ils restent totalement reconnaissables. Pour le côté réaliste le dessinateur à pris une ribambelle d'acteurs connus, comme Josh Holloway de la série TV Lost, Angelina Jolie, une Nicole Kidman mais pas tout le temps très reconnaissable, et beaucoup d'autres encore que j'ai vus en film mais que je ne peux nommer, ce n'est pas une mauvaise idée et ça permet d'être plus vite plus proche des intervenants ayant l'impression de les connaître déjà un peu. Niveau scénario le début ressemble pas mal à la série Heroes avec ces quelques privilégiés qui reçoivent un super-pouvoir et qui doivent sauver la terre. Rien de bien nouveau si ce n'est le contexte avec ses mondes parallèles très bien pensés qui apportent pas mal de complexité à l'histoire, bien que "l'objet" qui leur a donné leurs dons garde pour moi encore beaucoup de mystère, et j'ai énormément apprécié le fait que l'un des personnages soit tout aussi perdu que moi. C'est très bien construit, on passe d'une scène à une autre logiquement, la narration est fluide et les personnages bien travaillés psychologiquement. Heureusement Warren Ellis n'est pas du genre à faire des séries à rallonge et la suite promet d'être intéressante, en espérant qu'elle apportera un peu de nouveauté au genre.
Après des séries comme Planetary, Desolation Jones et autres Transmetropolitan, je me mets à acheter les oeuvres de Warren Ellis les yeux fermés tant je suis tombé sous le charme de l'originalité et de l'intelligence de ce scénariste. Néouniversel n'a pas manqué à la règle, d'autant que son sujet laissait espérer quelque chose d'intéressant. La trame est simple et assez cliché : un évènement surnaturel donne soudain des super-pouvoirs à un groupe de personnes et ils vont devoir faire avec, et si possible sauver le monde. Ce monde en question, c'est la Terre, mais une Terre parallèle où l'Histoire n'a pas exactement suivi le même chemin : pas d'effondrement de l'URSS, une Chine aussi puissante que les USA, et plein d'autres évènements qui ont eu lieu (la Crise des missiles de Cuba a résulté en l'atomisation de la Floride et de Cuba) tandis que d'autres n'ont pas eu lieu (pas de 11 Septembre). Cela permet un contexte assez neuf et des implications géo-stratégiques à même de laisser le champ suffisamment libre à l'auteur. Premier bon point, les personnages sont bien construits. Ils sont très différents et intéressants. Même s'ils sont tous originaires des USA - ce qui est assez géocentriste comme choix scénaristique mais cela aura son importance dans le scénario car du coup cela risque de ne pas plaire aux voisins Chinois -, ils ont des psychologies et des positions qui n'ont rien à voir les unes avec les autres. En outre, les pouvoirs qui leur sont conférés sont sans concession : ils sont démesurément puissants mais c'est à la mesure du travail qui les attend et ils devront apprendre à maîtriser ce qui leur est offert. Et c'est d'ailleurs l'une des problématiques principales de ce début de série, car l'Etoile a bien du mal à maîtriser sa puissance destructrice semble-t-il, et la Justice semble bien prendre son rôle plus qu'à coeur... Second bon point, on retrouve une thématique très appréciée de warren Ellis, celles des univers parallèles et d'un multivers florissant. Ainsi, ce qui arrive à la Terre dans Néouniversel a déjà eu lieu sur de très nombreuses autres Terre et des envoyés de celles-ci viennent prévenir les concernés de la marche à suivre. Cela donne du coup une certaine profondeur supplémentaire au récit. Et enfin, troisième bon point, la narration est excellente et on suit l'histoire en étant facilement captivé, avec l'envie d'en savoir toujours plus. L'intrigue n'a rien de prévisible et au bout du 6e chapitre, celui achevant le premier album paru en France, je n'ai strictement aucune idée de comment les choses vont évoluer par la suite. Maintenant, au niveau des points un peu négatifs, il y en a quelques-uns. Le premier est la trame de ce scénario. Très cliché, le début de cette histoire de super-héros qui se découvrent rappellera fortement des séries télé comme Heroes voire les 4400, et bien sûr d'autres comics comme Rising Stars, etc. Je compte cependant sur l'imagination de Warren Ellis, son sens de la démesure et de l'inattendu, pour apporter de la nouveauté à la suite de l'intrigue et la faire totalement sortir des sentiers battus. Le second point négatif, ou presque, est le dessin qui est assez moyen. Le trait de Salvador Larroca passe plutôt bien en premier aperçu mais il révèle vite ses faiblesses, notamment au niveau des visages des personnages qui sont assez changeants et dont les angles de vue sont difficilement maîtrisés. L'utilisation de l'informatique pour l'application de texture 3D et de couleurs informatiques tente de masquer un peu ces défauts et y arrive relativement bien, mais les planches s'en révèlent cependant assez froides et parfois trop sombres. Cela se lit bien et ne choque pas, mais il ne faut pas être trop attaché au talent graphique et à une excellente lisibilité. Intrigué mais pas encore totalement passionné, j'ai lu le premier tome paru en France comme un bon divertissement un peu déjà-vu mais capable d'amener vers une intrigue très novatrice dans les tomes à venir.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site