L'Agent 212
L'agent 212, c'est par Kox et Cauvin, les histoires burlesques d'un flic vraiment bêta. Il respecte la loi, mais n'est pas toujours capable de l'appliquer. Lui confier une mission??? Jamais sinon c'est le commissaire qui en prend pour son grade. Et souvent le met en colère sur l'agent 212.
Cauvin Drôles de métiers ! Journal Spirou Policier, mais drôle
Le commissaire Lebrun, est un homme froid et colérique, a cause d'Arthur, (c'est le prénom de l'agent 212) le commissaire était redevenu pour un an videur de parcmètre. Il faut dire que la brigade du commissaire, n'est pas spécialement composée de lumières. Arthur fait souvent la circulation, et cela tourne toujours au désastre!!!! Et voilà les bêtises d'Arthur, pour une simple mouche, et dire que lui il se prend pour un flic de choc. Il reproche même souvent à sa femme Marie - Louise, une féministe qui participe aux manifestations de la femme libre, de n'être pas consciente de son professionnalisme. Pourtant c'est un ronflart qui dort pendant le service.
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Date de parution | Avril 1981 |
Statut histoire | Histoires courtes (Gags de 1,2,3,4 pages) 30 tomes parus |
Les avis
Bon je crois n’avoir jamais ouvert un tome de l’agent 212, je découvrais les gags à l’époque dans le journal Spirou. Notre héros ne m’a jamais emballé, des histoires à l’humour très inégal, un reproche récurrent que je ferai sur de nombreuses autres séries du scénariste. Ras sur le dessin qui correspond bien au genre, pas le mieux mais pas le pire rencontré. Bof au final.
Curieusement, j'avais un bien piètre avis en souvenir de cette BD, et en relisant les quelques tomes disponibles chez mes parents, je me suis dit que finalement ça n'est pas si mauvais. Soyons clair : c'est du Cauvin. Avec tout ce que cela comporte de bonnes idées comme de mauvaises. Mais en global, j'aime bien. C'est un humour assez peu relevé, mais avec parfois de très bons gags. Tous ne font pas rire, certains tombent à plat, mais dans la moyenne c'est plutôt un global élevé.* Dans l'ensemble, ça tourne autour du métier de policier (mais plus comme un agent municipal que le genre flic à Miami), avec des gags sur le poids de ce fameux agent 212, des gags autour de son couple et parfois quelques petites touches autour de son environnement (même si c'est plus rare). Et dans le tas, je garde plutôt des bons souvenirs de ma lecture très fraiche. Une série de gag sur un suicidaire qui rate son coup sans jamais rater l'agent qui morfle, des gags sur l'agent 212 se transformant soudainement en Sherlock Holmes, des chutes parfois bien trouvées et très bien amenées. Non, j'ai souris et parfois pouffé, je dois l'admettre. Niveau dessin, Kox s'en sort honorablement. Ce n'est pas du grand art, parfois les dessins sont un peu déformés, notamment dans les premiers albums, mais progressivement le dessin devient plus dynamique, cartoonesque et très typé "gros nez" sans être de mauvaise qualité. C'est plutôt bon, et j'ai apprécié la facture. C'est surtout très efficace pour ce genre de gags, sans trop de décors et de fioritures dans le fond, avec des couleurs aplats qui laissent le tout bien lisible. Bref, c'est le genre d'albums dont quelques exemplaires suffisent, mais dans l'ensemble c'est une réussite correcte, sans crier au génie. J'aurais pensé moins apprécier mes relectures, mais force est de constater que c'est une BD qui ne fait pas tâche et pas trop répétitif, à l'inverse de Les Femmes en blanc, par exemple. Pas la meilleure série de Cauvin, mais une réussite suffisante. Un 2.5/5 arrondi au supérieur pour moi, avec une meilleure impression que je ne l'aurai cru de mémoire.
"Le poids lourd du rire" promet une publicité pour le magazine Spirou. C'est probablement très exagéré mais je ne montrerai pas trop sévère car j'ai aimé un certain nombre de gags partagés avec mes enfants. C'est de l'humour simple soutenu par le dessin tout en rondeur de Kox avec des couleurs douces et pastel. Rien de très agressif pour ce monde de la police de proximité. Le public visé est clairement situé dans une enfance qui ne demande qu'à passer un bon moment de sourire. A la limite je préfère cette ambiance aux super flics qui éliminent leurs adversaires comme au tir aux pigeons. Les personnages secondaires sont assez faibles à l'exception du commissaire Lebrun qui ajoute un peu à la série. Evidemment trente albums c'est beaucoup pour une telle série et on tombe vite dans du déjà lu ou des gags de remplissage. L'excès de tuiles qui tombent sur la tête du pauvre agent me le rendrait plutôt sympathique et humain et par mimétisme la police de proximité au rôle bien difficile. Je n'ai pas lu la série comme une moquerie malveillante des personnes en surpoids mais je comprends que l'on puisse avoir cette approche. Même si la série n'est pas vraiment un poids lourd j'aime bien relire un gag ou deux à l'occasion.
Voici une série que j'aimais bien (sans plus non plus) quand j'étais gosse. Mais à la relecture ... L'agent 212 est un policier qui ne fait globalement que des conneries. Les autres personnages sont sans intérêt et ne servent qu'à mettre en évidence les bêtises du héros. Du coup, on passe notre temps à se moquer du même personnage. Et j'avoue qu'au bout d'un moment, me moquer sans cesse d'un gros, eh ben ça finit par me gêner. Car même si ce n'est jamais très méchant, les autres personnages ne sont pas tendres avec lui, et parfois même injustes. Qu'on s'entende bien, j'aime bien me moquer d'Obélix, qui est seulement "enveloppé" et parfois un peu nigaud : mais les autres personnages d'Astérix ne sont jamais méchants avec lui, ou alors ils prennent des baffes. L'agent 212, lui ne dit trop rien et subit. Du coup, il me fait de la peine, et je ne souris pas beaucoup. Ajoutons à cela un humour qui n'est pas très fin et un dessin pas inoubliable, et on obtient une bd franchement dispensable.
Il m'est arrivé de lire deux ou trois albums de cette série, d'en feuilleter un ou deux autres à l'occasion. Mais j'étais jeune, et il y a prescription je pense. Un récent feuilletage il y a quelque temps n'a pas fait du bien à mon ressenti quant à cette série. Sur le lot, quelques très rares gags qui fonctionnent, et, rapidement, on ressent comme une lassitude (pour le lecteur), et un filon (déjà mince au départ) qui s'épuise pour Cauvin. Surtout que ce dernier doit aussi caser jusqu'à plus soif des flopées de gags pour ses autres séries à rallonge. Vous l'avez compris, si la lecture d'un ou deux albums (parmi les premiers alors) en bibliothèque peut être envisageable (mais je pense qu'il y a mieux, hein ?) et alors à petite dose, l'achat est plutôt dispensable. J'espère que le chiffre de 212 n'est pas l'objectif à atteindre pour les albums de la série ! Pour rire des mésaventures d'un flic, je préfère le Longtarin de Franquin, souffre douleur de Gaston.
A l'instar de Monsieur Goular, le voisin malchanceux de Marc Lebut, l'Agent 212 collectionne les catastrophes. Ce personnage ventru apparu en 1975 dans le journal Spirou est un brave pandore au visage lunaire, qui adore rendre service, mais vraiment très naïf ; c'est un crétin sublime et débonnaire, les missions confiées par son chef Lebrun sont avortées par son incommensurable bétise. Sa femme Louise est elle aussi victime de ses maladresses, son collègue Albert est encore plus crétin que lui, et les autres agents de la brigade ne sont guère plus futés. Je me suis toujours demandé si Kox ne s'était pas inspiré graphiquement de l'agent Peticarné, co-vedette de la série César et Ernestine. On est face à une satire du bon gros flic de quartier, c'est du Cauvin pur jus, on y reconnaît son humour, comme dans ses autres créations, exploitant des situations basées sur le quotidien et la vie d'un quartier jusqu'à épuisement, utilisant la vieille recette burlesque, comme Gaston Lagaffe, Iznogoud ou Léonard, c'est à dire un rire franc sans arrière pensée ni grincement de dents. Le problème avec ces séries au long cours, déclinée en un trop grand nombre d'albums, c'est le manque de renouvellement, l'usure et la redite, aussi, pour avoir un peu de fraîcheur, en cas d'achat, optez plutôt pour les 3 ou 4 premiers albums. Sinon, c'est du gag sympathique, parfois un peu dévastateur, dans un style très Spirou, servi par un dessin de Kox expressif et rond, quoique caricatural, toujours très plaisant. Une bonne détente pour petits et grands.
Enfant je lisais Tintin, Les Schtroumpfs, Lucky Luke et Astérix entre autres. Arrivé un moment où je me suis lassé de ces séries « pour enfants » pensant que le monde du 9ème art se limitait à ce genre de série. Je ne me suis replongé dans la BD que bien des années plus tard. "L’Agent 212" est la dernière série en date dont je faisais la collection étant gamin. De là, il n’en faut pas beaucoup pour penser que c’est à cause d’elle que j’ai subitement arrêté mes lectures. Je n’irai pas jusqu’à le penser, je ne me souviens plus, mais c’est tentant. Bref, "L’Agent 212" ne brille pas autant que les autres séries citées plus haut, ça c’est clair. On rigole trop peu sur une vingtaine de sketchs par album, on va se marrer 2 ou 3 fois. Et encore « marrer » c’est un bien grand mot. Au mieux on forcera le sourire et on lâchera un « ahah » histoire de se convaincre qu’on est en train de lire une série comique. Bon il y a quand même des qualités dans cette série. Le fait de pouvoir se moquer gentiment des agents de l’ordre est un réel plaisir. Les soufflantes que se prend l’Agent 212 par le commissaire sont mémorables tout comme ses combines avec ses collègues où ils décident d’aménager la camionnette pour picoler tranquille parce qu’il gèle trop dehors. J’aime bien ce côté police franchouillarde à l’ancienne plus orienté Navarro jambon beurre cornichon à la pause de midi, que les séries avec des policiers modernes et pessimistes style « Braquo ». Et puis il y a le style Dupuis aussi, reconnaissable et pour lequel j’ai une sympathie nostalgique. Si je reste indulgent dans la note c'est parce que je n'oublies pas que c'est avant tout destiné à un public jeunesse. Voilà, il ne faut pas trop en demander non plus. Je ne savais pas que cette série était aussi vieille, je la découvrais milieu des années 90 et j’apprends que le 1er tome date de 1981. Ah ouais quand même ! Il serait peut être temps d’arrêter, non ?
En avisant un peu le catalogue Dupuis, je me rends compte qu’une grande partie de mes lectures passées étaient toutes écrites par le sieur Cauvin. Car si j’usais mes culottes courtes dans les cours d’école, il devait bien y en avoir un qui bossait ou du moins faisait semblant d’être productif si l’on fait le compte de toutes les séries auxquelles il a pris part à cette époque ! Mais hélas le constat est encore et toujours le même, si la méthode Cauvin est efficace dans une moindre mesure sur des histoires de longue haleine comme les Tuniques Bleues, on en perçoit vite les limites sur des gags de quelques pages comme les Femmes en Blanc ou cet agent de police rondouillard. Heureusement Kox limite la casse avec un dessin typiquement « Dupuis » bien propret mais au final trop poli pour être honnête… Alors les mésaventures de ce gros flic, de sa femme et de son commissaire sont passablement limitées en intérêt et la plus grande surprise est surtout de savoir comment on peut produire autant d’albums sur un pitch aussi mince… Forcément à lire en catimini aux toilettes ça passe le temps de faire sa grosse commission mais au-delà ça a autant d’intérêt que de suivre assidument les « blagues » de Canteloup à la télé…
Encore une série de Cauvin, comme il en existe des millions d'autres :) Mais avec celle là, on touche le fond (déjà atteint par Cupidon). Car un tome, ça va, plusieurs, bonjour les dégats ! Je m'explique : les histoires de ce policier m'ont plus agacé qu'autre chose : elle durent des plombes et au final on ne rit pas (alors pourquoi cette BD existe-t-elle ? :) ). Mais Arthur (l'agent 212) doit vraiment avoir des tendances masochistes pour toujours se retrouver dans des situations pareilles! Le dessinateur, Kox, met un temps considérable pour dessiner ses planches alors qu'il a un style bambooesque quelconque et un lettrage des bulles horrifiant. Dans les derniers tomes, on sent que Cauvin n'a plus aucune idée : plus de gags avec des histoires sur les policiers, on le voit toujours avec sa belle mère, et ces querelles insipides ont tôt fait de m'inciter à ne plus jamais lire ni même toucher à un album de l'agent 212. Etre productif, d'accord, mais si c'est pour faire ça.... Une série d'humour pas marrante, des dessins éxécrables et quelconques et un humour plus qu'au ras des pâquerettes. Achat : NON! Jamais! Lecture : Ben non plus :)
"L’agent 212" ? J’apprécie à petite dose. Les dessins sont classiques pour une série d’humour du Journal Spirou. Du genre gros nez, réussi certes, mais je n’aime pas vraiment le trait de Kox, les personnages ne sont pas très beaux et les décors assez pauvres. De plus les couleurs sont plates. Au niveau du scénario, c’est assez mitigé. Un gag dans Spirou, ou un album de temps en temps, ça passe. Mais lire "L’agent 212" trop souvent c’est s’exposer à l’overdose. Je ne ris jamais à la lecture de ces albums, quelque fois je souris. Le problème, c’est que comme cette série a beaucoup de succès, il y a trop d’albums sortis, et sur la longueur les gags s’épuisent et la série devient médiocre.
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