Les Terres creuses - Carapaces
Recueil d'histoires courtes ayant plus ou moins pour theme l'amour et l'appréhension du corps.
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Les années (A SUIVRE) Les années Métal Hurlant Les terres creuses Schuiten Une histoire de famille
Les Terres Creuses : sous ce titre générique, Luc et François Schuiten explorent en trois volumes des mondes fantastiques tour à tour oniriques, effrayants ou poétiques – et d’une altérité souvent plus radicale que les Cités Obscures. Un imaginaire rutilant et souvent grandiose, une référence de la bande dessinée de science-fiction. Carapaces, ce sont cinq histoires et autant de mondes extraordinaires à découvrir, avec pour fil rouge l’odyssée mystérieuse des fanelles, ces fabuleuses créatures ailées seules capables, dans tout l’univers, de se matérialiser d’un monde à un autre. Les histoires courtes de Luc et François Schuiten rassemblées dans Carapaces ont été initialement publiées à la charnière des années 70 et 80 dans les revues Métal Hurlant et (À Suivre), et ont inauguré le cycle des Terres Creuses. Texte : Editeur.
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Date de parution | Octobre 1980 |
Statut histoire | Histoires courtes (Les terres creuses - tome 1) 1 tome paru |
Les avis
Une agréable surprise ! Des dessins et couleurs qui n'ont pas pris une ride tandis que les histoires restent très belles, intemporelles. Franchement le dessin est superbe, les couleurs choisies sont splendides. C'est un bonheur à découvrir bientôt 40 ans après sa publication (j'aime la BD quand c'est comme ça). Ce sont des histoires dans un environnement futuriste ou plutôt d'un autre monde, indépendantes entre elles. Chacune a son charme et sa signification. L'auteur laisse une part belle à notre imagination peut-être, où chaque lecteur peut y trouver son propre sens. Ça fait un peu BD-artbook, donc c'est un genre qui peut plaire ou non. En tout cas cela m'a bien plus! Franchement Je conseille la lecture. A relire pour moi, cette BD mérite peut être son "Franchement bien" ?
Bon ben je fais partie du club de ceux qui pensent que le point fort de l'album est le dessin de François Schuiten, et que c'est le seul point positif d'ailleurs ! Les scénarios mélangent la science-fiction, le fantastique et un peu d'érotisme (Schuiten sait bien dessiner les femmes à poil !), mais l’intérêt de ces récits est vraiment limité selon moi. Il y a quelques bonnes idées, mais globalement je me suis ennuyé et la majorité de l'album m'a semblé oubliable. Aucun des récits n'a un scénario qui le rendrait mémorable, les personnages m'ont laissé indifférent et le seul truc sympa est de regarder le dessin, mais à ce niveau là autant acheter un art book. Moi lorsque je lis une bande dessinée, c'est pour le dessin et le scénario. Un premier album vraiment creux.
Toutes les histoires qui composent cet album sont intéressantes – même si toutes ne sont pas du même niveau. Ma préférée est celle intitulée « Le tailleur de brume », dont l’univers est très proche de celui de l’écrivain Jacques Abeille (avec lequel François Schuiten collabore beaucoup depuis quelques temps), en particulier ses « jardins statuaires ». Le dessin est très précis, très beau, développant des architectures plus ou moins alambiquées (normal pour les frères Schuiten), mais aussi un univers très poétiques, ceci étant renforcé par les tons comme apaisés de la colorisation, très pastel, avec beaucoup de bleu. Les récits mêlent le fantastique et la Science-Fiction, avec, parfois, une petite pointe d’humour pour relever l’ensemble. Les histoires contenues dans cet album ne font pas du tout leur âge, ne sont pas « datées », que ce soit pour le dessin (vraiment très bon je le répète), la colorisation (qui évite les couleurs criardes très en vogue dans les années 1970-80) ou les histoires (qui jouent plus la carte poétique que la Science-Fiction pure). Album à redécouvrir, c’est certain !
Je vais faire bref : c'est graphiquement très beau, certes, mais comme les Terres dont est issu cet album, c'est creux. Et ça entraine le tout vers le fond (ou plutôt vers l'intérieur), hélas. Et pourtant, je suis loin de détester le dessinateur, mais ça me rappelle trop les délires sans queue ni tête que nous faisions entre élèves aux Beaux-Arts...
Premier contact avec une œuvre des frères Schuiten et, mis à part le dessin, l’album est aussi creux que les terres qu’il explore. Le seul et unique point d’intérêt réside dans le graphisme de Schuiten qui est un véritable architecte du dessin. Il fait montre d’une belle variété de styles avec des cadrages assez inhabituels et visuellement très intéressants. Mais côté narration, ces histoires courtes narrent des bribes d’événements se passant dans ce monde des Terres creuses sans réellement accrocher le lecteur. Je suis resté passif et dubitatif. Bref, pour une entrée en la matière, c’est peu engageant pour la suite. Et pourtant, j'ai quand même lu Les Terres creuses (Zara) (quel maso je fais). Peu marquant.
Le dessin est superbe mais c'est bien le seul intérêt de cette BD. Comme déjà dit dans les précédents avis, le reste, le fond n'apporte pas grand chose et tout cela est fort abscons. Je trouve réellement dommage qu'un tel talent graphique soit en quelque sorte gâché par un scénario soit inexistant soit faisant référence à des concepts dont les auteurs ne nous donnent pas les codes. Qui plus est, on pourrait penser que cet album est introductif pour comprendre les suivants de cette saga des Terres Creuses, mais mis à part le fait que ces planètes soient creuses cela ne va pas beaucoup plus loin. Voilà sans doute un album qui se base sur l'onirisme et dont il ne faut peut-être pas chercher à comprendre le sens. C'est déstabilisant mais non dénué de poésie, s'il n'y avait le dessin je conseillerais de passer son chemin.
Ces courts récits fantastiques avec des dessins très beaux et quelques filles à poil dont je ne vois pas ici la justification, me font glisser dans un abîme insondable, c'est une Bd labyrinthique aux méandres dont je ne saisis pas le propos ; tout ça me dépasse et n'a pour moi aucun sens. Et en plus, ça m'emmerde prodigieusement. De plus, ça n'est pas vraiment une Bd dans le sens propre du terme, c'est une succession de dessins artistiques au style très pictural, sans lien direct et surtout sans scénario. Quand j'avais vu ça la première fois en 1978 dans A Suivre ou Métal Hurlant, ça m'avait complètement déconcerté ; oh bien sur, il y a des gens qui criaient au génie, que ça n'avait rien à voir avec l'école Belge ou les auteurs américains, mais bien davantage avec certains peintres surréalistes comme Magritte... c'est très bien, ça m'est égal, moi je n'empêche personne, mais pour moi, c'est trop impersonnel, trop distant de ma vision de la bande dessinée, surtout à cette époque où j'étais encore très jeune. J'ai eu l'occasion de relire récemment cet album "Carapaces", et malgré mon évolution intellectuelle si je puis dire, je reste sur ma position : je m'emmerde et puis c'est tout... il n'est donc pas question que je lise les autres.
Aaargh. C'est beau. Mais c'est plus de l'art book qu'autre chose. Pas de scénario, pas de trame, pas de fil conducteur, pas....d'intérêt. Alors oui graphiquement j'adore. Les personnages sont magnifiques, qu'ils soient froids réalistes sur le premier récit ou plus délicats et nuancés sur les suivants. Ca tourne même parfois au chef d’œuvre. Mais voila, pour moi il faut autre chose. Et là y a pas. Alors je suis certainement trop cartésien, pas assez tourné vers la masturbation cérébrale mais je n'arrive toujours pas à trouver l'intérêt, le but, ni même ce que veut nous amener l'auteur. Bref je passe à côté. Par contre si je voulais une repro grand format là oui. Certains avis évoquent la poésie, certes, mais pour moi la poésie m'envoie dans mon imaginaire, et en BD les images nous l'imposent. Donc pas là non plus sur cette voie. Disons que je donne 0/5 à l'intérêt du livre et 4/5 au dessin. La chance veut que la biblio possède les autres principales œuvres de l'auteur que j'essaierai de lire mais vraiment par curiosité, acquis de conscience et pour ne pas mourir idiot.
En parcourant vite fait les autres avis, je me suis rendu compte que j'ai dû passer à côté de quelque chose. Je me suis focalisé sur le premier degré sans chercher à voir autre chose que l'histoire primaire. Mais les frères Schuiten ne facilitent pas énormément la tâche au lecteur puisque le texte n'a pas une part conséquente dans la réflexion (et je préfère nettement les bavards aux muets). Dans les deux premières histoires, j'ai eu l'impression, comme le dit Erik, de vivre un rêve éveillé. Cet effet est sans nul doute imputable au splendide graphisme du frère François. Je pourrais rester un bon moment en admiration devant les planches des deux premières histoires. Malheureusement, les deux autres histoires ne m'ont pas transporté. Vides de sens ; et surtout une déception sur la dernière qui semblait prometteuse. J'ai le sentiment que le seul but de ces histoires consiste à nous faire découvrir des univers aux concepts dépaysants. Mais s'il n'y a pas d'histoire derrière, je ne vois pas d'intérêt.
La vie de ma mère, il déchire sa race le dessin. Je kiffe grave les couleurs et les meufs sont trop bonnes. Mais j'ai pigé que dalle à l'histoire… Bon, ahem, reprenons : vraiment, je ne peux qu'admirer le talent de dessinateur de François Schuiten, le trait est fin et précis, les couleurs sont splendides et très bien choisies, dans la première de ces histoires, le contraste entre les carapaces métalliques et la peau qui soudain apparaît en dessous est d'une rare beauté. Certaines cases semblent à peine esquissées par endroits, c'est très réussi. Que dire des leçons d'architecture, d'anatomie ou de botanique que nous offre ce dessinateur de génie, tout est magnifiquement maîtrisé. On frise réellement la perfection. Mais alors côté scénario, j'avoue que je n'ai pas pigé grand chose, la lecture de quelques autres avis m'a un peu éclairée sur la possible signification de cette succession d'histoires sans fil conducteur apparent (en dehors des "interludes" fanelles). Bref, c'est assez difficile à décoder et je le prends plus comme un recueil de (très beaux) dessins que comme une vraie histoire à scénario. Peut-être est-ce une introduction nécessaire aux Terres creuses suivantes, mais prise indépendamment des autres, cette BD me laisse extrêmement perplexe. Peut-être un peu trop ésotérique pour moi.
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