Flic à Tokyo (Tokyo deka)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une sorte de shonen autour d'un flic de koban (commissariat de proximité) qui en fait des tonnes malgré son statut.


Akata / Delcourt Séries avec un unique avis Shogakukan Shonen

Kazuya KAGAMI, vingt ans, est un ex-voyou, chef d´une bande de motards. Cela ne l´a pas empêché de devenir un agent de police plein de coeur et de sens du devoir. Pourtant son comportement peu conventionnel et de fermes convictions morales ne sont pas très habituels dans la police japonaise. Paradoxal peut-être mais cela finira par produire son effet autour de lui. En devenant inspecteur de police, Kazuya va affronter le Tokyo du crime et même se permettre de faire le ménage dans la police. Mal vu de ses supérieurs, notre singulier héros va pourtant résoudre tous les délits et situations auxquelles il sera confronté. (Texte : Delcourt/Akata)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2004
Statut histoire Série terminée 8 tomes parus

Couverture de la série Flic à Tokyo © Delcourt (Akata) 2004
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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30/10/2007 | Katz
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Par Katz
Note: 3/5

Flic à Tokyo est une de ces petites séries, plutôt sympathiques, qui se centrent sur un métier. En l’occurrence, ici, le métier de policier. Vous me direz que le métier de policier est certainement un des métiers les plus présents dans les séries. Certes, certes... Mais, ici, il s’agit d’un policier de koban, ces commissariats qui maillent les grandes villes japonaises, et dont les divers rapports nous disent que leurs membres ne mènent une vie ni des plus trépidantes, ni des plus éreintantes. Néanmoins, il s’agirait d’une police de proximité qui rendrait nombre de services, par sa simple présence, et sa... proximité. La description ci-dessus vous l’ayant fait comprendre, Flic à Tokyo est rempli de bons petits roupillons, de cases d’une totale vacuité, d’activités aussi passionnantes (pour le policier et le lecteur) qu’aider une vieille dame à traverser la rue (c’est honorable, mais enfin...), retrouver à qui appartient le vélo laissé auprès du croisement depuis deux jours, s’occuper de bien signaler les travaux sur la chaussée, et chaque soir remplir un rapport en triple exemplaire sur les passionnantes activités de la journée. Oui, exaltant, vous avez lâché le mot exact... Exaltant... Eh oh ! Partez pas tout de suite ! Je blaguais ! L’auteur, bien sûr, ne pouvant se contenter de l’ordinaire d’un koban, vous n’aurez pas droit dans Flic à Tokyo à un documentaire sur « la vie contemplative d’un policier de koban », mais à un honnête divertissement, peu réaliste, sur « comment un flic de koban se retrouve, par hasard, à faire le travail de la brigade anti-criminalité, et à lutter contre la corruption ». Adjoignez à cela une amourette avec la fille du chef du koban, qui pourrait bien être contrariée par quelques collègues féminines du policier, toutes aussi charmantes que célibataires, cela va de soi (ah, le charme et le fantasme de l’uniforme...). Au total vous obtenez donc un charmant petit titre, qui ne vole certes pas très haut, pas plus haut, en tout cas, que son héros décrit comme un crétin (mais évidemment, le crétin est futé), parfois dénué de principes (mais, bien sûr, comme d’habitude, il faut savoir parfois ne pas respecter la loi pour mieux faire respecter la morale... pfff). Un gentil petit divertissement donc, dont j’ai lu les deux premiers tomes, et dont je lirai, peut-être, la suite quand je serais désœuvré. Pour conclure, un petit mot sur l’éditeur, qui prétend avoir publié ce titre pour inciter la jeunesse française à vouloir devenir flic... Sérieux ? C’est vraiment un petit farceur cet éditeur. Déjà que le Japon, c’est pas tout fait la France, au cas où il aurait pas encore remarqué. Mais, même en oubliant ce « détail », si les futures recrues s’imaginent qu’elles vont vivre ne serait-ce qu’un dixième des aventures de ce flic improbable, alors, mieux vaut les diriger, de suite, vers l’asile. On évitera d’avoir des couillons qui font les zouaves dans les rues. Déjà que ce n’est pas ce qui manque par chez nous...

30/10/2007 (modifier)