Outsiders
Des enquêtes policières mêlées de paranormal...
Angleterre Bulle Noire Gobelins, l'École de l'Image Iles Britanniques
L'histoire débute en Angleterre, et plus précisément à Londres, en 1953... Un cambriolage a été perpétré au British Museum. La fameuse "stèle de Marion", gravée en Hébreu, a disparu. Et avec elle son traducteur : le professeur Clegg. Son assistante -Anaïs Benton- alerte Tony Pollock, un journaliste, qui retrouvera la trace de Clegg dans un cottage isolé. En elle-même, la pierre subtilisée n'a aucune valeur marchande. Mais le savant, allié à la pègre, semble y attendre l'arrivée d'extraterrestres... Une arrivée annoncée par les prophéties de la pierre... Mais pourquoi Clegg s'est-il allié à la pègre ?... et quels secret aurait-il découverts ?... Une bien curieuse histoire dans laquelle Anaïs et Tony vont se trouver malencontreusement embarqués...
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Date de parution | Mars 1998 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
La série partirait d'un bon pied avec ses mystères ayant pour cadre l'Angleterre des années 50, les enquêtes seraient suffisamment insolites pour capter l'attention ; il est question de savants déments, d'extraterrestres, de créatures vaguement diaboliques, avec une histoire complète par album... L'ennui c'est que c'est très confus et très mal élaboré, avec une implication fantastique très mal utilisée. Dès le tome 1, on rentre sans préambule ni explication préalable dans l'histoire, j'avais comme l'impression d'avoir loupé un truc, je tente de comprendre quelque chose à ce récit, mais c'est nébuleux et surtout totalement inintéressant. La palme de l'incompréhension revient au tome 2, cette enquête est complètement décousue, comme constituée par une suite de situations qui s'enchainent sans aucun lien et sans qu'il y ait une quelconque cohérence, on a l'impression qu'il y a une multiplication d'ellipses et que c'est délibérément fait pour embrouiller le lecteur, c'est tellement bordélique que je n'y ai pas compris grand chose : des mecs morts qui reviennent à la vie, d'autres pas tout à fait morts qui sont entre 2 mondes, enfin bref c'est un foutoir pas possible. J'ai peine à croire que ce soit François Rivière, un spécialiste du polar qui ait pondu ces histoires, c'est pas le Rivière d'Albany, de Victor Sackville, Le Privé d'Hollywood ou Les Dossiers secrets de Maître Berger, c'est pas vrai ou alors le gars avait fumé un truc. Au niveau du dessin, je n'avais lu de Miniac que La Saga des fils de Thulé, son dessin s'est un peu amélioré, c'est pas vilain mais c'est pas non plus très attrayant, un peu rigide, avec quelques petits défauts de proportions et des personnages sans charisme, mais bon, j'ai vu pire. Au final, cette Bd policière est sans conteste une des plus faibles de la collection Bulle Noire, elle avait peut-être un potentiel au départ, mais elle est sans intérêt ; pas sûr que Glénat publierait ce genre de bande aujourd'hui. En tout cas, moi je vais vite refourguer ces 2 albums que je m'étais procurés lors d'un prochain échange.
Oh my God !! A ce jour il existe trois tomes de cette série. Le premier épisode est paru en 1998, alors certes ce n'est pas de toute première jeunesse mais ce n'est pas antédiluvien non plus. Et à vrai dire c'est là que je ne comprends pas. A quel type de lectorat s'adresse cette série, quel public ? Nous voici plongés dans l'Angleterre des années 50 où un enquêteur dont on ne sait d'où il sort se penche sur des mystères, aidé en cela par une sorte de secrétaire du British Muséum, niaise de chez niaise. Une petite caution pour faire frémir l'ado, une accorte blonde, j'ai pas compris d'où elle sortait et ce qu'elle faisait. Rajoutez à cela le brave idiot, faire-valoir du héros : le comique qui ne fait rire que lui-même. Quand je parlais du lectorat visé, que l'on en juge. La blonde se fait bousculer dans la rue et s'exclame "Quel rustre !" Qui utilise encore ce terme de nos jours ? Alors oui j'en reviens encore à mon lectorat. Les jeunes de banlieues, ceux de la génération SMS et twitter ? Ou alors quelques vieilles barbes accros à la BD poussiéreuse et totalement indigente ? La question essentielle est de savoir comment un truc aussi plat, mal dessiné, sans relief, figé avec un scénario foutraque qui saute du coq à l'âne sans que l'on sache pourquoi, comment un truc pareil donc a-t-il pu avoir les honneurs d'une maison d'édition, Glénat pour ne pas la nommer, et ce pour trois tomes. Insondables mystères de l'édition, rarement lu un truc aussi naze, j'en éprouve presque un immense regret pour les auteurs que l'on a laissés se fourvoyer.
Il y a des lectures où au bout de 10 pages, je sais que je ne vais pas aimer parce que c'est décousu et insipide, provoquant l'incompréhension des situations. Rien ne m'a accroché dans cette histoire où je suis totalement passé à travers. Je ne me rappelle même pas après lecture quelles étaient les héros tant il y a une multiplication de personnages, ni la cause d'un tel scénario. Cette intrigue m'a laissé de glace ou plutôt dans le brouillard londonien... Mais ici, je ne crois pas que c'est le lecteur qui soit en cause : c'est réellement mauvais ! Ces intrigues manquent singulièrement de souffle ; force est de le constater. Ce dessin figé est totalement imperméable et finalement si commun. Il n'y a vraiment rien dans l'intrigue qui peut nous insuffler l'envie d'accrocher. C'est quand même grave. C'est le lot d'un certain nombre de bd dont celle-ci fait malheureusement partie. Ennui assuré si vous lisez ! Chapeau si vous arrivez tout de même au terme des 3 tomes !
Savant fou, cottage isolé, Scotland Yard : cette série renoue avec la tradition des romans a énigmes anglais. Entre Sherlock Holmes et Blake et Mortimer, les auteurs nous proposent ici des histoires assez captivantes, dont le genre de trame est cher aux amateurs d'énigmes fantastiques. Rivière, le scénariste, est un spécialiste de la littérature policière britannique. Sa collaboration avec Miniac n'est pas nouvelle, ces deux auteurs ayant collaboré précédemment sur des adaptations d'Agatha Christie. N'empêche : savant fou et compagnie, il n'y a quand même pas de réelle innovation, d'originalité probante dans ce premier opus. Le dessin ? Pas mal réalisé, tout en ambiances. Ca ressemble parfois à du Paul Foran, dont les intrigues fantastico-policières paraissaient dans l'hebdo Spirou vers le milieu des années 70. Une série qui ne renouvellera pas le genre, mais agréable de lecture, captivante par moments. De quoi passer un bon après-midi. Pas mal fait quand même. D'où ma "bonne" cote.
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