Blason d'argent

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

La vie aventureuse d'un noble chevalier...


987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Les magazines du mouvement Cœurs vaillants-Âmes vaillantes Les petits éditeurs indépendants

Nous sommes au coeur du Moyen-Age... On ne sait vraiment pas d'où il vient... Son nom ?... Amauray... mais on le connaîtra bientôt sous le surnom de "Blason d'argent". C'est l'histoire d'un chevalier, d'un preux, sans peur et sans reproches, qui a endossé une tenue ornée d'un blason d'argent. Son but ?... apporter la bonne parole aux populations, aider les manants et nombreux laisés-pour-compte ; tout en combattant l'injustice et se mesurant aux "infâmes" qu'il va rencontrer... Et il va en rencontrer, Amauray, des félons, des barons déchus, des spoliateurs, des renégats, des voleurs, des tueurs, des soudards sans maîtres... Mais sa foi en la justice... et en sa lourde épée le tireront des nombreux combats qu'il devra endurer lors de sa geste...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1959
Statut histoire Une histoire par tome 16 tomes parus

Couverture de la série Blason d'argent © Editions du Taupinambour 1959
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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18/11/2007 | L'Ymagier
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Le chevalier au blason d'argent n'est autre que le troubadour Amaury qui parcourt la France moyenâgeuse, et devient un pourfendeur d'injustice, ayant pour emblème son fameux blason, ainsi qu'un casque ailé qui dissimule son visage à ses ennemis. C'est une sorte de Zorro médiéval qui intervient pour châtier ceux qui oppriment les plus démunis. C'est une série très classique qui débute dans le magazine Coeurs Vaillants et qui comporte 2 périodes bien distinctes : la première de 1957 à 1959 initialement dessinée par Francisco Hidalgo qui prend le pseudo d' Yves Roy, sur des textes signés Guy Hempay; les dessins de cet Espagnol travaillant pour la France sont réalistes et proches de l'école américaine, comme c'était le cas de beaucoup de dessinateurs espagnols de cette époque. La seconde période voit Guy Mouminoux reprendre le personnage, il adopte ici un style réaliste soigné inspiré de Jijé, alors qu'il sera mieux connu pour ses séries humoristiques animalières; seul ou avec l'aide de Guy Hempay, Mouminoux développe le personnage en véhiculant les grandes vertus chevaleresques, droiture, loyauté, fidélité à la parole donnée...des valeurs qui ne pouvaient que plaire au groupe de presse catholique Fleurus qui éditait Coeurs Vaillants puis Fripounet son remplaçant en 1966. C'est dans ce petit journal de BD que j'ai découvert ce beau chevalier au coeur pur sous le crayon appliqué de Mouminoux, sur les textes de Guy Hempay, scénariste attitré des productions Fleurus. Une bande attachante mais qui paraîtra forcément désuète pour les générations d'aujourd'hui, surtout datée par son graphisme. Seuls les collectionneurs seront sensibles à ces vieilles sympathiques Bd, surtout qu'il y eut peu d'albums édités par Fleurus, jusqu'à ceux du Taupinambour; le seul problème de cet éditeur étant ses couvertures peu avenantes.

16/07/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

C'est vrai que c'est pas pas mal du tout... Malheureusement, "Blason d'argent" est une série bien méconnue. Et c'est dommage... C'est en 1957 (!) qu'Amaury débute sa longue errance, ce dans l'hebdo "Vaillant". En 1959, les auteurs originels cèdent le relais à Dimitri (en réalité Guy Mouminoux) lequel oeuvrera sur ce personnage pendant une bonne vingtaine d'années. "Blason d'argent" ?... j'ai connu ses aventures via "Samedi Jeunesse" où ses aventures -complètes- paraissaient sporadiquement. Curieux "hebdo" d'ailleurs, qui reprenait -en noir et blanc- ; et sous une forme d'album broché, des histoires complètes d'auteurs souvent très connus ... ou appelés à le devenir. J'ai ainsi lu une bonne quinzaine d'histoires complètes, plongeant avec joie dans ces vraiment bonnes histoires de chevalerie aux scénarios bien construits, bien développés, et -surtout- bien mis en scène par le graphisme de Hidalgo et Dimitri. Je parle d'un graphisme car j'ai vraiment noté peu de différences entre les deux types de trait. Chacun fait preuve d'une ligne nette, réaliste, MAIS malheureusement desservie par une mise en page assez "plate", standardisée. N'empêche, cette série -où seuls deux albums ont été édités dans les années 50- fait actuellement montre d'une sorte de (léger) revival. Je n'en n'ai pour preuve que les albums édités chez Assor. Vraiment du très beau travail d'éditeur (sans oublier les autres, bien sûr). Alors, "Blason d'argent" ?... de la vraiment bonne histoire de chevalerie qui mérite une découverte de votre part.

18/11/2007 (modifier)