Le Cercueil des souvenirs - Indrani
Album qui fut plus tard recolorisé et complété par une trentaine de pages supplémentaires pour devenir le tome 3 de la série Vieille Bruyère et Bas de Soie Indes, fin des années vingt. Alors qu'elle s'apprête à cambrioler la maison d'un riche colon anglais, Indrani est témoin de l'assassinat de l'archéologue John Blunt.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Inde Le Colonialisme Les Roux ! Paquet
La jeune femme est très vite accusée de ce meurtre, mais surtout, ces événements réveillent en elle le mystère qui plane autour de la disparition de sa mère. Confrontée à l'armée anglaise, à une secte occulte et à la terrible légende de Kali, Indrani devra mettre fin aux agissements de l'assassin de John Blunt et combattre des démons qui ne sont pas tous ceux du passé. Texte de l'Editeur A noter que cet album reprend des personnages de Vieille Bruyère et Bas de Soie, seule autre série réalisée par Etienne Willem chez Paquet. Sans être nécessaires l’une à l’autre, ces deux séries sont complémentaires selon l'auteur.
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Date de parution | 03 Mai 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Etienne Willlem nous offre une gentille série bien plaisante et récréative. Sur fond d'hindouisme et de légendes de l'Inde coloniale, l'auteur nous propose une petite aventure rondement menée par sa jolie héroïne. Le dessin fait penser par moment au Aladin de Disney avec des couleurs chatoyantes et agréables. Pas de condamnation particulière du racisme ou du colonialisme dans cette aventure vraiment bon enfant. Cela se lit très vite mais je trouve l'album une vraie détente sans prise de tête. L'héroïne, Indra est sexy à souhait avec un brin d'érotisme amusant. Willem donne beaucoup de dynamisme à son récit de 32 pages à tel point que l'on referme l'album un peu frustré de ne pas avoir un peu plus.
Ce récit d'aventure m'a séduit par son graphisme d'inspiration légèrement Disney. Assez moderne et dynamique, il est soigné et donne de belles couleurs à l'Inde coloniale des années 20. Personnages, animaux, décors de rues, de jungles, de temples oubliés, tout est plutôt réussi et agréable à l'oeil. Il n'y a que la géométrie variable de l'épée de Kali sur la fin qui m'a un peu fait tiquer. L'histoire est un peu cliché dans le genre aventure coloniale et chasse au trésor mais elle est plaisante à lire. Hormis quelques coincidences faciles et quelques ficelles assez convenues, j'ai bien aimé cette intrigue et surtout ses personnages. La belle Indrani et Sir Dravott sont sympathiques et plutôt originaux. J'ai eu un peu de mal à comprendre l'épilogue de cette aventure mais je découvre maintenant seulement que tout s'explique probablement à la lecture de l'autre série du même auteur, Vieille Bruyère et Bas de Soie, qui reprend visiblement une partie des personnages et permet sûrement d'expliquer le texte narratif de la dernière page de l'album Indrani. En tout cas, une lecture agréable, jolie et divertissante.
5 euros pour 32 pages couleurs et une couverture cartonnée, c'est clairement un tarif plus qu'abordable. Mais "Le Cercueil des souvenirs" va plus loin, ce one shot réussit à offrir un récit complet, plaisant, accessible et bien dessiné. Les couleurs informatisées sont bien choisies, cette BD est agréable à regarder. Bien mieux que la majorité des BD Soleil, ce petit opus permet de passer un bon moment de détente. Note finale : 3.5/5
Vraiment dommage que la collection « Tekap » de chez l’éditeur Paquet soit arrêtée ! Parce qu’en dehors du tarif très alléchant pour l’achat d’un album de cette collection (5€00 pour un livre cartonné de 32 pages !), les séries sont relativement intéressantes et parmi elles, « Le Cercueil des souvenirs » m’est apparue comme une bd très divertissante à lire ! « Le Cercueil des souvenirs » est une série d’aventures. Elle nous propose comme héroïne une indienne (à ne pas confondre avec les « indiennes » d’Amérique, celle-ci est bien de nationalité indienne !) prénommée Indrani qui se retrouve pourchassée injustement par la police locale suite à l’assassinat d’un archéologue alors qu’elle était en train de cambrioler une villa. Ça se passe dans les années 1920 en Inde. Chaque tome du « Cercueil des souvenirs » est une histoire complète. Ce premier album « Indrani » m’est apparu comme très plaisant à feuilleter grâce notamment au bon coup de crayon d’Etienne Willem et à la mise en couleurs aux tons très agréables à contempler. Etienne Willem nous présente un style semi-réaliste très expressif proche de ce que l’on peut voir dans les dessins animés actuels. J’ai apprécié le fait que les personnages soient tout de suite identifiables et que son dessin soit d’une excellente lisibilité (comme les décors travaillés mais pas surchargés). J’ai aussi aimé la narration dynamique et la sous-trame sur le rapport qu’entretienne l’héroïne avec un des principaux protagonistes (Pourquoi sont-ils ensemble dans une église pour l’enterrement d’une personne qui nous est pour l’instant inconnue ?). Quant au scénario proprement dit, Etienne Willem nous présente une histoire pas très originale basée sur une des croyances hindoues (à vérifier si ce conte est réellement connu par les indiens) mais prenante grâce au tempérament à la « Lara Croft » d’Indrani. « Le Cercueil des souvenirs » m’est apparue comme une série sans prise de tête très agréable à lire. J’y ai relativement apprécié le style d’Etienne Willem, la relation énigmatique entre les deux principaux personnages et la vivacité de sa narration. Vraiment très sympa à feuilleter, vraiment dommage que Pierre Paquet ait décidé d’abandonner cette collection qui propose à des tarifs très abordables des bonnes séries.
Voici un album qui souffre peu la critique sur le plan de la maîtrise du scénario et du dessin. Le trait précis, l’encrage soigné et une bonne mise en couleurs sont à relever. De même, la narration est dynamique, le découpage plutôt bon. Techniquement réussi, cet album n’apporte cependant pas le petit plus qui le ferait sortir du lot. La cause ? son trop grand classicisme qui bride l’innovation, la créativité. On a une impression de déjà vu, déjà lu. Dommage car avec un récit plus original, Willem ferait de belles choses en bd.
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