Giacomo C.
Les enquêtes et conquêtes de Giacomo C.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières BoDoï De cape et d'épée Italie Jean Dufaux Vécu Venise
En plein coeur de la Venise du XVIIIème siècle, Giacomo louvoie entre les espions, les brigands, les nobles et la police secrète, tirant bénéfice de chacun. Ce grand libertin perce d'un sourire le coeur des femmes et d'un coup d'épée celui des hommes. Dans le brouillard des petits matins, la ville de Venise masque son véritable visage.
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Date de parution | Mai 1988 |
Statut histoire | Une histoire par tome 15 tomes parus |
Les avis
Cette série historico-policière a de nombreux atouts, aux premiers desquels des personnages complets et complexes, qui, certes, ressemblent parfois à ces trop parfais Largo/IRS etc mais qui malgré tout évoluent bien mieux, restent complexes et semblent perdre une part d'eux même au fil des épisodes, Giacomo perdant les véritables amours de sa vie notamment. Les intrigues policières sont bien ficelées, nous font vivre au coeur de cette Venise fantasmée où l'argent et la naissance permettent tout, cela semble très bien documenté tout en se permettant de jouer avec le contexte historique. Le dessin est lui excellent, dans ce réalisme classique que j'apprécie, même si comme cela a été souligné, certains seconds rôles se ressemblent. Le rythme est bon, avec un fonctionnement plutôt classique en doubles tomes avec parfois un one shot. Mais voilà, cette série porte en elle un des défauts par trop majeurs pour moi, elle ne se finit pas, ses personnages restent après plusieurs années plantés en rase campagne et de cela j'en ai un peu marre. Donc oui pour une lecture de cette série qui procure de nombreux plaisirs, mais non à l'achat...
A mon sens ce qui fait et donne tout son sel à cette série c'est Venise. Je trouve que le dessin de Griffo est simple, donc pas facile, mais rudement efficace. On s'y croirait, son travail sur l'architecture et les costumes est très bon même si je pourrais lui reprocher un petit manque de fluidité, mais je chipote. Après il y a les histoires, et comme l'on dit certains de mes petits camarades, je trouve très bonne l'idée de nous conter les aventures de ce double de Casanova par l'intermédiaire d'albums doubles. Cela allège la série et permets de raccourcir les intrigues. Celles ci sont bien agencées, elles ont du rythme, il y a de l'humour, (le personnage de Parmeno). Alors pourquoi simplement pas mal? Sans doute parce que je ne suis pas tenu en haleine tant que cela. C'est n'est pas une lecture que j'ai envie de retrouver absolument, je dirais que ce n'est, à mon goût, pas transcendant. Cette série mérite toutefois d'être lue et procure un agréable moment de lecture même si celui ci n'est pas inoubliable.
Je suis du même avis que Ro sur cette série. Les différents récits, qui durent un ou deux tomes, sont pas mal. Je passe un bon moment de lecture, j'aime bien le mélange enquête-conquête et je ne m'ennuie pas une seconde, mais malheureusement je n'ai jamais lu les albums avec une grande passion. Après avoir lu un tome, je n'avais pas nécessairement envie de lire immédiatement la suite et vers les derniers tomes j'ai failli avoir une overdose. Il faut dire que le personnage principal ne m'attire pas, mais heureusement il ne me donne pas envie de le frapper. Le dessin de Griffo est très bon avec d'excellent décors. Une série à lire si on aime les récits historiques, mais je ne pense pas qu'un achat soit nécessaire.
Scénariste prolifique à l'aise dans tous les genres, Jean Dufaux entraîne le lecteur dans le cadre enchanteur de la Venise du XVIIIème. Il trouve en Griffo un partenaire idéal, dont le trait élégant aux couleurs flamboyantes, bien documenté sur les décors et les moeurs de la cité des Doges, retranscrit bien cette atmosphère d'insouciance, de vie festive, de libertinage et d'intrigues tortueuses. Le palais des Doges est à ce titre, superbement reconstitué, et au fur et à mesure des albums, le dessin de Griffo s'affinera considérablement. Les auteurs font évoluer leur héros, ce Giacomo, double imaginaire de Casanova, dans une ambiance raffinée et décadente, affichant son pouvoir de séduction, parfois un peu trop appuyé. C'est un être cynique, profiteur, qui se fait tour à tour criminel ou policier, escroc de charme et amant volage, mais qui joue un jeu dangereux, en louvoyant entre nobles, police secrète et brigands ; il se retrouve au coeur de sombres machinations, où il se fait aider par son fidèle valet Parmeno, habile complice de ses jeux fripons ou de ses pièges pour duper de riches bourgeois. C'est d'ailleurs par le chantage que débute cette série, lorsque Giacomo est obligé d'utiliser ses talents d'indicateur, c'est un récit quasi policier, basé sur une enquête ténébreuse. Par la suite, la série évolue vers plus de mystère et de fantaisie, à l'image du théâtre de Goldoni et de la musique de Vivaldi ; l'action progresse assez lentement et prend son temps, les récits en forme de diptyque permettant ce luxe, et Griffo réussit aussi de savoureuses scènes à l'érotisme sophistiqué, c'est ce qu'on s'attend à voir dans une série de ce type qui me fait beaucoup penser à une série similaire, Les Suites Vénitiennes de Warnauts et Raives. J'aime assez cette époque vénitienne, suffisamment pour avoir lu les véritables Mémoires de Casanova, mais cette Bd ne me passionne pas assez pour lui attribuer la note suprême, du moins elle ne me passionne pas comme d'autres séries Vécu ont pu le faire, telles Les 7 vies de l'épervier, Les Aigles décapitées, Dampierre, Quetzalcoatl ou Les Sanguinaires.... cependant, ma note est généreuse pour la qualité du dessin et la représentation très juste de la Venise du Siècle des Lumières.
J'ai lu le tome 1 et je n'ai pas accroché à ce scénario qui me semble légèrement alambiqué. Les personnages rentrent en scène d'une façon désordonnée et du coup on perd le fil de l'histoire et on se demande qui fait quoi. Les scènes "légères" se succèdent au fil des pages ce qui n'est par contre pas désagréable. Le dessin est correct. Il faudra que je me force pour lire la suite...
En Italie au temps des Lumières, nous suivons les tribulations de Casanova avec ses conquêtes habituelles et ses soucis d'argent continuels. Les scénarii mettent en scène la plupart du temps des meurtres et enquêtes policières ce qui permet de découvrir Venise par ce biais intéressant. Le format choisi de deux tomes pour une histoire permet de ne pas faire trop trainer les histoires ni de nous laisser sur notre faim par un format trop court. Le fil conducteur existe toujours (Giacomo et son fidèle valet) et leurs déboires tout au long de la série. Les dessins sont soignées et les descriptions qui nous font découvrir au travers des ruelles de Venise, un pan de l'histoire pas forcément connu (ou très peu enseigné) comme les doges et la noblesse italienne de l'époque, tout comme les bas fond de Venise. Bref, je conseille fortement la lecture de cette série qui reste agréable de part l'apport historique, l'aspect roman policier, et aventurier-amoureux du célèbre Casanova.
Une série qui garde un bon niveau de qualité malgré l'accumulation des tomes. Les histoires sont bien pensées et sont réellement plaisantes à lire. Celles-ci sont indépendantes mais au fil des tomes on a également une évolution constante de l'histoire du héros. Il est préférable de lire la série dans sa globalité pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants. Cela évite de passer à côté de certaines informations. Le dessin (trait et colorisation) est efficace et classique. Rien à redire sur ce point. Ce que j'aime avec ce genre de BD, c'est le contexte historique qui fait que ça ne prend pas de coup de vieux ;-) Il ne faut pas bouder son plaisir, cette BD se doit d'être recommandée. Un bon 3/5.
Giacomo C. ou des enquêtes dans la Venise de Casanova... hum... intéressant ! Je me suis finalement lancé dans cette série (15 tomes) malgré les grincements et craquements inquiétants de plus en plus fréquents de mes étagères et armoires gardiennes de mes BD chéries. Après lecture, le bilan est plutôt positif. Le dessin est assez particulier. Il fait un peu "vieux", j'entends par là que le trait ne ressemble pas du tout à la majorité de ce que je lis comme par exemple Carthago ou Sillage dont le trait est plus "moderne" à mon goût. Rien de péjoratif là dedans je vous rassure. C'est juste que ça me plaît un peu moins. Je suis d'autant plus déçu que les couvertures des albums sont vraiment très belles. La colorisation est à mon avis le point faible de la série. Elle est beaucoup trop pâle ce qui, je pense, handicape beaucoup le dessin. Je crois qu'avec des couleurs plus tranchées et vives (sans tomber dans le fluo hein ;) ), le dessin aurait eu une tout autre dimension... dommage ! Malgré tout ça, je tiens quand même à signaler que les vues de Venise sont très belles. On s'y croirait ! En plus j'y suis allé donc je sais de quoi je parle. L'ambiance est très bien rendue. Le scénario est intéressant. Dufaux nous transporte dans la Venise de Casanova. C'est très dépaysant et ça change beaucoup des ambiances de ce que je lis habituellement. Giacomo a un petit côté énervant tout de même avec son style "tombeur-absolument-ultime-à-qui-tout-ce-qui-porte-un-jupon-ne-peut-résister" (nouveau mot dans le Larousse depuis Largo Winch :D ). A part ça, comme l'a dit Ro dans son avis, je ne suis pas captivé par la série. Elle me plaît mais ne me passionne pas pour autant. Je prends du plaisir à la lecture mais je ne tient pas absolument à lire le suivant quand j'arrive à la fin d'un album. En résumé, des vues de Venise impressionnantes, un séducteur-enquêteur et un scénario qui se laisse lire très agréablement. Lisez les deux premiers. Vous saurez alors si cette série est faite ou non pour vous ! Bonne lecture ! Moi je vais draguer sur une gondole... :)
Fin du 18ème siècle. Venise. Une ville de plaisirs... et de dangers... Le cadre est planté. J'aime déjà... Giacomo C. (sans oublier Parmeno, son complice) fait ses débuts dans le mensuel "Vécu" n° 30 de fin 1987. Giacomo C. ?... Il me fait penser à Casanova ; tout en étant quelqu'un de fragile... de curieux aussi. Une série historique ?... Oui et non... Je suis entré -par curiosité-, puis suis resté -par plaisir- dans cette société de l'époque -en pleine mutation- concoctée par les auteurs. C'est documenté, certes, mais heureusement sans faire montre d'un trop grand didactisme. Une bonne série, que j'aime, et qui m'offre un mélange inspiré de littérature, de peinture, de théâtre même. Une véritable "Comedia del' arte". Puissante graphiquement, forte textuellement et qui me fait vivre une sorte d'authenticité sur papier. Textuel de bonne facture, aventures biens inspirées, plaisir des yeux (j'ai un léger faible pour les "belles créatures" de Griffo), graphisme pointilleux, scénarios à la dramaturgie bien amenée... Giacomo C. se laisse lire avec un plaisir évident. Et c'est ce que je fais, de temps en temps, au gré de mes envies. Et je n'ai jamais été déçu. Ma cote réelle : 3,5/5
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