Le Corsaire Noir

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

L'histoire d'un corsaire sanguinaire à la recherche du tueur de ses frères...


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Adaptations de romans en BD Auteurs italiens Les petits éditeurs indépendants Pirates Séries avec un unique avis

Il a pour nom Emile de Rocanegra. Italien, il est seigneur de Ventimiglia (Ventimille). Son emploi du temps ?... il est capitaine corsaire. Il pourrait être quelqu'un de généreux, de noble... Mais non : c'est un véritable salopard qui ne vit que pour lui et les prises qu'il peut faire lors d'abordages sanglants... Il sera vite connu sous le surnom de "Corsaire Noir". Il ne se bat pas pour le triomphe du bien ou pour défendre les faibles. Non, il est sans scrupules et n'est habité que par un désir de froide vengeance : occire le gouverneur de l'île de Maracaibo -le Flamand Wan Guld- qui a fait pendre ses frères. La guerre qu'il fait, c'est SA guerre à lui et il n'éprouve vraiment aucun remord à provoquer la mort d'innocentes personnes. Une véritable ombre sur l'océan, un surnom lui donné que même les plus hardis flibustiers évitent de rencontrer ; tel est le Corsaire Noir, un être qui n'engendre que la peur...

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 1978
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Corsaire Noir © Sagédition 1978
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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26/11/2007 | L'Ymagier
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Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une série assez spéciale de par son "climat". Créée en Italie, les lecteurs de l'hebdo "Paperino" la découvrent dès le 21 Avril 1938. L'auteur originel de la série -Rino Albertarelli- s'est inspiré d'un héros de roman populaire créé en... 1898 par l'écrivain Emilio Salgari. J'écris "spéciale" car le héros -si l'on peut dire- est vraiment un personnage sanguinaire, sans foi ni loi -sauf la sienne- qui étripe tout ce qui se met au devant de sa route (de sa folie ?...). C'est assez étonnant car les développements de l'histoire ne montrent jamais une quelconque mansuétude envers les victimes. Est-ce relatif à la parution ?... Nous sommes en 1938. La seconde guerre mondiale va bientôt éclater. Exaltation éventuelle pour un lectorat qu'on essaie de "durcir", de "carapaçonner" contre toute envie éventuelle de pitié envers les "autres" ?... Je ne sais. Mais si l'on ne s'en tient qu'au scénario, je reconnais que c'est drôlement (!) bien foutu. Et, tout compte fait, n'était-ce pas ainsi au temps des pirates et corsaires ?... C'était tuer ou être tué. Albertarelli ne fait, dans un sens, que reproduire ces temps cruels de la flibuste dans leur crudité journalière. Autant ces hommes étaient des marins, autant ils savaient se comporter en véritables chiens de guerre lorsque l'occasion leur en était donnée. Et ce sans discernement aucun. Le Corsaire Noir ?... Un seul album. Bien réalisé car doté d'un beau style graphique réaliste, précis, souvent détaillé, aux combats divers et assauts vraiment bien rendus. Un opus qui m'avait été prêté, que j'ai lu avec attention... mais qui m'a laissé un goût amer.

26/11/2007 (modifier)