La Douce

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

"Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table." D'après la nouvelle de Fédor Dostoïevski.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Russie

Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire."

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Douce © Carabas 2007
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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05/12/2007 | Spooky
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Par Erik
Note: 2/5
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J'avoue ne pas être un fan des oeuvres de Dostoïevski dont cette bd est tirée. J'ai bien compris qu'il s'agit d'une passion destructrice entre un homme de 41 ans et une jeune femme pauvre de 16 ans. J'avoue également ne pas avoir saisi le sens de la fin de ce récit qui semble tragique. J'aurais aimé une approche un peu plus facile d'accès. Ce n'est manifestement pas le cas. Les intellectuels apprécieront sans doute plus que moi. Noirceur et tristesse seront au rendez-vous. Comme dirait Mylène, pourvu qu'elles soient douces !

11/07/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Après Le portrait, Loïc Dauvillier adapte une autre nouvelle issue de la littérature classique russe. Cette fois-ci une émouvante et tumultueuse histoire d'amour entre un prêteur sur gages et l'une de ses clientes, au bord de la rupture. C'est une union mouvementée, violente, mais qui ne dit pas clairement ce qu'elle est. Le récit instille une impression de malaise, de gêne, parce qu'on sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Bien sûr, le mari est une pure ordure, un usurier hypocondriaque, mais il y a autre chose. La fin, tragique, dévoile toute la nature de cette relation. La noirceur de l'âme humaine est inscrite en creux dans ce genre d'oeuvre, et on ne peut que se poser des questions à sa lecture. Dauvillier mène plutôt bien sa barque, laissant à la révélation finale toute sa place. Il a proposé à un autre jeune auteur, Mikhaël Allouche, d'illustrer cette histoire dramatique. Allouche a un style pictural particulier, qui est très bon dans ce genre d'histoire, et qui contribue au sentiment d'étouffement de la nouvelle de Dostoïevski. Cependant, et malgré les qualités d'écriture de Dauvillier et de dessin d'Allouche, je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. La faute peut-être à un rythme particulier, à cette âme russe à laquelle je n'adhère pas. Autre bémol, le prix. Mettre à 13 euros un album de format classique, je trouve ça nettement cher.

05/12/2007 (MAJ le 05/12/2007) (modifier)