Tandori - Fakir du Bengale

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Aventures exotiques en Inde coloniale...


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Albums jeunesse : 10 à 13 ans Christophe Arleston Ere Victorienne Inde Lanfeust Mag Les Fauves

Le bon Maharajah Lahmukher, plus redoutable dans l’art de mitonner des plats que sur un champs de bataille, refuse que les caravanes d’opium ne traversent son territoire. Sa décision va conduire le petit état du Shasheshuur à la guerre avec les Forces de sa Majesté la Reine Victoria. Flanqué de Shapati, son tigre qui se prend pour un chien et ne maîtrisant que très peu ses propres pouvoirs, Tandori va aider le Maharajah à résister à la pression de la colonisation britannique. Heureusement il reçoit l’aide providentielle d’un étrange explorateur, inventeur français et tente d’empêcher ce conflit.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1993
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série Tandori - Fakir du Bengale © Soleil 1993
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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12/12/2007 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je découvre cette Bd jeunesse d'Arleston qui évoluait en début des années 90 dans l'humoristique, déja avec Léo Loden, sauf que cette dernière était plus adressée aux ados voire aux jeunes adultes. Ici, on est dans un créneau typiquement jeunesse, l'humour n'est pas toujours très subtil, on sent que Arleston vise l'humour à la Goscinny, mais il n'y arrive pas, les jeux de mots et calembourgs étant le plus souvent peu rigolos ou trop éculés. Mais ce qui compte, c'est la bonne humeur et le côté joyeux de cette petite bande qui sur la finalité se révèle amusante et colorée. Par contre, je ne vois pas ce que vient faire Jules Verne dans cette Inde exotique et coloniale, on sait qu'il a écrit tous ses ouvrages en ne quittant jamais son cabinet de travail... mais bon, pourquoi pas ? ça donne une petite touche d'originalité, après tout on est dans une Bd d'aventure humoristique, donc rien n'est vraiment réaliste. Là-dessus, le dessin est plutôt chouette, je ne crois pas connaitre cet auteur, n'ayant rien lu de lui à ma connaissance, il colle bien au décor de cette Inde fantasmée qui n'a pratiquement jamais été utilisé en Bd de style caricatural (si l'on excepte l'album Astérix chez Rahazade), et ses décors de palais orientaux sont très réussis en typant parfaitement le pays, on devine aussitôt dans quel environnement on est.

14/08/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Une série différente de ce que fera plus tard Arleston. C'est une série jeunesse à gros nez qui mélange humour et aventure. J'ai trouvé cela pas mal même si ce n'est pas mémorable. Les personnages manquent quand même de vraie personnalité. Nous avons entre autres un héros maladroit, son amoureuse qui est la fille du chef de ses ennemis, le chef des méchants (ici, les anglais) dont les plans échouent toujours, le second du chef des méchants qui est ridicule, etc. Ce sont des personnages que j'ai déjà vu plusieurs fois dans des récits destinés aux jeunes. Les scénarii sont divertissants dans leur genre et Arleston maîtrise déjà la narration, mais j'ai trouvé que parfois il était un peu maladroit quand il emmenait des rebondissements. Je n'aime pas trop la présence de Jules Verne et de ses inventions (c'est pour ça que le tome 2 est mon préféré, c'est celui avec le moins d'inventions) qui me semble un peu hors-propos. L'humour me fait souvent sourire (j'aime bien le running gag sur la nourriture immangeable du maharajah) quoique certains jeux de mots soient un peu lourds.

15/01/2012 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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La réédition de cette "vieille" série d'Arleston et Ridel permet de la remettre en avant de la scène. Publiée pour la première fois en 1993 au Lombard, elle se place dans la niche des aventures exotico-humoristiques. Une niche déjà largement occupée par Astérix, une série qui, on le sait, a énormément inspiré Arleston. Cette influence est très palpable ici, car les jeux de mots semblent tout droit sortis de la série mythique de Goscinny et Uderzo. L'influence est présente aussi sur le plan graphique, puisque Curd Ridel a un style très "gros nez" franco-belge. Les aventures de Tandori se lisent sans déplaisir, d'autant plus qu'Arleston a glissé dans ses histoires quelques éléments historiques et politiques (dans le tome 1 Tandori et ses amis doivent stopper un convoi d'opium qui profite au Royaume-Uni). Il y a aussi quelques libertés historiques, comme la présence de Jules Verne, célèbre écrivain contemporain de l'action mais peu voyageur, dans le tome 1. Entre Astérix et Foufi, c'est une série sympathique, qui avait eu ses quelques fans à l'époque, et devrait séduire les petits frères et soeurs, voire les enfants, de cette première génération.

12/12/2007 (modifier)