Robin Dubois
Angoulême 1990 : Alph-Art jeunesse pour le tome 16 Tout le monde connaît Robin des Bois. Plus personne n’ignore que dans la forêt de Sherwood sévit également un certain Robin Dubois. Entre deux «la bourse ou la vie», celui-ci se la coule douce. Tout se passe comme dans la réalité historique... Ou presque. Par les memes auteurs que Leonard.
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C'est l'histoire d'un bandit de grand chemin... ben lui il vole pas seulement aux riches et ne donne jamais aux pauvres !! Le pire c'est qu'il est devenu pote avec le sherif et sa delicieuse femme Cunégonde (hum...) Le sherif, pour rejoindre robin au bar du coin, doit faire preuve d'imagination pour eviter que sa douce ne le pince en train de se descendre une bonne pinte !! Bref, un humour Leonardesque pour une serie bien sympa !!
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Date de parution | 1979 |
Statut histoire | Strips - gags 21 tomes parus |
Les avis
Des mêmes auteurs que Léonard, cette série en possède je trouve les mêmes qualités et les mêmes défauts. (Même si je préfère quand même Léonard à Robin Dubois). Parmi ces qualités, on trouve un dessin à gros nez classique et réussi, dynamique. Mais aussi un petit défouloir loufoque, utilisant absurde et anachronismes (dans les dialogues ou les décors) pour faire de l'ensemble quelque chose de drôle. Mais c'est une série qu'il faut consommer à petite dose, en se concentrant sur les premiers albums. D'abord parce que ça peine franchement à se renouveler, et qu'en plus la qualité baisse nettement, au point de rendre fortement dispensable les derniers opus. Par ailleurs, les histoires plus longues ne m'ont pas plu : là aussi la petite dose est préférable (en plus la qualité n'était pas au rendez-vous). Ma note masque donc de fortes inégalités. L'achat est dispensable. En tout cas, il faut se concentrer sur les premiers tomes, et plutôt réserver la lecture à vos jeunes enfants (je trouve que ça passe difficilement la barrière de l'âge). Note réelle 2,5/5.
Cette joyeuse parodie du légendaire héros de Sherwood m'a toujours bien fait rire dans le journal Tintin étant gosse, et même après tant d'années, ça tient encore la route, même si maintenant je souris plus que je ne ris aux éclats. Robin passe son temps à ridiculiser le shérif de Nottingham, lord Fritz Alwill, mais en fait, ils sont copains, et de nombreux gags les montrent attablés dans une auberge devant une chopine de bière, dans une ambiance festive, tandis que Cunégonde, la redoutable virago de Fritz, l'attend au château avec un rouleau à pâtisserie. Comme on le voit, l'humour se déchaîne dans ce Moyen Age de fantaisie ; les gags qui usent fréquemment des anachronismes, annoncent le côté dévastateur de Léonard, autre bande vedette du duo de créateurs. Pourtant, les débuts de "Robin Dubois" dans Tintin en 1968, sont timides, les gags sont éculés et sans saveur, la série va mettre un peu de temps pour accrocher ses lecteurs, et peu à peu, les gags ont plus de recherche et de folie pour devenir au fil du temps une des valeurs sûres du journal, souvent en tête des référendums organisés auprès des lecteurs. Son aspect graphique va en même temps s'affiner ; d'ailleurs, il a été difficile au début de déterminer la part exacte de chacun des co-auteurs de la bande, car De Groot est également dessinateur. Il va dessiner les tout premiers épisodes, ses personnages sont plus épais, plus carrés, avant d'être relayé par Turk qui assumera la partie dessin avec un trait plus fin et plus rond. D'autre part, au début, Robin apparaissait plus souvent, puis peu à peu, le shérif --au départ faire-valoir de Robin-- prend de plus en plus d'importance, si bien que Robin devient à son tour le propre faire-valoir du shérif ; il y a même des gags où Robin n'apparait pas, un comble pour un héros. Les scénarios se renouvellent habilement en recourant à des changements de personnages secondaires : les chevaliers Teutoniques avec leurs casques délirants et leur accent à couper au couteau, le prisonnier du cachot, la sorcière K. Raboss, le Viking et son drakkar dans les douves, le collecteur d'impôts, le facteur récalcitrant...qui feront disparaître peu à peu les compagnons de Robin et Aldebert le lieutenant crétin du shérif (qui sera remplacé par Cunégonde, au potentiel plus porteur). C'est à ce moment où les gags se focalisent sur Fritz-Cunégonde ou Fritz-Robin, en une sorte de duel à trois, que la série devient moins attirante, mais elle reste cependant très drôle dans son ensemble, et on ne peut que louer l'imagination des auteurs qui doivent alimenter 2 grosses séries humoristiques. Par contre, les histoires longues sont médiocres, préférer les planches-gags, où la qualité des décors est à signaler, ce qui est rare dans une BD d'humour.
Dans une Angleterre du XIIIe siècle soigneusement anachronique, un Robin des Bois glandeur et taquin mène la vie dure à son pote de taverne et néanmoins souffre-douleur, le veule et moustachu Shériff de Nottingham. Lequel ne se connaît au fond qu'un seul ennemi : sa gorgone d'épouse, dragon en hénin et experte du rouleau à pâtisserie. Une bande de joyeux chevaliers teutoniques, dont le casque qu'ils ne retirent jamais se confond avec le visage, apporte à la série sa caution internationale, à grand renfort d'accent autrichien (on n'en est plus à un à-peu-près près...). Le dessin rond et coloré de Türk est agréable et adapté à cette série enfantine sans prétention. L'intérêt est d'ailleurs surtout visuel, avec une foule de détails loufoques dans les cases, comme aime à en semer Türk (moins toutefois que dans le bien meilleur Léonard). Beaucoup de gags tiendraient facilement en une case et on sent que les auteurs ont de la peine à attendre le bas de la page pour un dénouement facile à prévoir. Comme dans Léonard également, la série est passée du gag en une plage aux histoires en un album, sans que cela ajoute beaucoup d'intérêt ni d'épaisseur aux personnages. Distrayant, sans plus.
Par les mêmes auteurs que Léonard, voici une BD fraîche, bourrée de gags bon enfant (la plupart du temps), à réserver à un public jeune. Ce qui me plaisait étant enfant, c'est la dualité entre Robin et le shérif, mais aussi l'espèce de dragon que se coltinait celui-ci au château. Ca me faisait bien rire. Mais à la relecture, ça devient vite répétitif, les situations se ressemblant presque toutes, comme dans Léonard...
Robin Dubois, Fritz Alwill, Cunégonde (la (euh) tendre moitié du sheriff), les chevaliers teutoniques, le coiffeur et tous les autres personnages de cette série ont accompagné mon enfance pour mon plus grand plaisir. Un dessin « à gros nez » simple, clair, dynamique et sympathique (regardez ces belles têtes de bœufs), un humour absurde, des situations exploitées jusqu’à plus soif (la chaumière du sheriff, la solution pour lui d’atteindre le bistrot, les « j’ai plus rien à me mettre » de sa (euh) tendre moitié, son fidèle rouleau à pâtisserie, les restaurants, les colporteurs et bien d’autres…), tout cela ne pouvait que me plaire, et me plait toujours à l’heure actuelle d’ailleurs (nostalgie, quand tu nous tiens…). Dans cette série, texte et dessin sont d’égale importance, ce qui est assez rare pour être souligné. De plus, l’arrière-plan fournit lui-même son lot d’humour (depuis le nom des magasins « Quincailler Finzerb » par exemple, jusqu’à certaines scènes de café). La plupart des titres sont constitués de gags en une planche. Rarement, l’histoire prend plus d’ampleur pour constituer l’intégralité de l’album. Hormis « La promenade des Anglais », je trouve d’ailleurs ces tomes plus que moyens. « Histoires sans histoires » est, quant à lui, composé d’histoires en quelques planches parues au préalable dans des numéros spéciaux du magazine « Tintin ». Comme bien souvent (toujours ?), la qualité d’ensemble chute après un certain temps. Les huit premiers albums demeurent pour moi des références dans la catégorie « humour absurde, anachronique, redondant et bon enfant », le reste est très moyen et même proche du zéro absolu pour les derniers. Dommage… Restent ces premiers albums, d’une grande qualité, qui m’auront appris que dans la phrase « Tu es belle aujourd’hui », le mot en trop n’est pas « belle » (à l’heure actuelle, et même si c'est très con, j’en ris encore). Une bande dessinée à réserver (vous l’aurez compris) à un jeune public ou à un public resté (très) jeune. Et voilà que se repose le problème de la cote. Si je devais faire la moyenne, je me retrouverais avec un bon 2/5. Mais les premiers valent à mes yeux un 4/5 alors que les derniers ont du mal à atteindre le 1/5. Alors, bon, je lui attribue un 3/5 pour susciter votre curiosité, et plus si affinité.
J'adore cette série que je préfère à Léonard. D'accord, il y a des périodes un peu pénibles, mais j'aime quand même ! Les personnages sont tous aussi drôles les uns que les autres ! Il y a le shérif (vrai héros de la bd) qui essaie de se faire respecter et d'augmenter les impôts, sa femme tortionnaire, Robin qui invente toujours des plans pour embêter son 'ami' le shérif, les teutons qui parlent bizarrement, la sorcière et ses philtres, le coiffeur, etc. Le dessin va très bien avec les gags. J'aime beaucoup les gags récurrents (Le shérif et sa femme qui vont au restaurant, le shérif qui veut aller au bar, Robin qui détrousse les gens, etc.). Sans oublier les longues aventures qui sont à mourir de rire ! (Sauf la dernière qui est un peu ennuyante à la longue.) Du Tex Avery en bande dessinée !
Une série avec laquelle j'ai passé quelques bons moments de détente même si je pense que la parution de 19 albums est vraiment très exagérée puisque la lecture de 4 ou 5 suffisent amplement à en faire le tour tant les gags et les situations sont répétitives. Certains gags sont vraiment très drôles en première lecture, mais au fur et à mesure ils sont resservis au fil des albums quasiment à l'identique et l'on finit par ne plus en rire. En tout cas, je trouve le contexte et les personnages originaux pour une série humoristique pour laquelle je regrette cette impression que laissent les auteurs d'être trop souvent tombés dans la facilité. Concernant l'achat, c'est oui pour 4 ou 5 albums afin de se faire une idée sur une série qui je pense le mérite, mais il n’est pas indispensable d’aller plus loin.
C'est dans l'hebdo Tintin n° 8, 24ème année, du 25 février 1969 que Robin Dubois tire ses premières flèches. Un Robin qui, d'ailleurs, n'a que de très lointains rapports familiaux avec le héros créé par Sir Walter Scott. Robin a comme souffre-douleur Lord Fritz Alwill, le shérif de Nottingham, un shérif avec qui -pourtant- il aime se retrouver à une bonne table dans une auberge... de préférence une table chargée de boissons alcoolisées diverses... Ces rencontres, d'ailleurs, ne sont pas toujours au goût de Dame Cunégonde ; une véritable matronne maitresse-femme et également compagne du shérif !.. Turk et De Groot s'en donnent à coeur joie, balaient d'un coup de crayon la réalité historique en multipliant anachronismes et gags parfois "hénaurmes"... Tout ce petit monde (car Robin a sa bande) se démène principalement dans et aux alentours de cette bonne vieille forêt de Sherwood. Pas à un gag près ou à une rencontre délirante, nos compères font même Robin renconter des extraterrestres... Cette série sera éditée en albums à partir de 1974. Les premiers tirages sont brochés. A partir de 1981, la parution se fera en opus cartonnés. Parue 6 ans avant la série Léonard, des mêmes auteurs, elle est de même style. Graphisme des personnages, situations burlesques... tout se tient pour le bon plaisir des jeunes -et moins jeunes- lecteurs. Ca ne révolutionnera pas le petit monde de la BD, mais c'est pas mal pensé et réalisé. Une série à ne pas se prendre la tête entre les mains. On ne s'y éclate pas de rire... mais on sourit souvent. Et n'est-ce pas là le principal ?...
Quand j'étais jeune, j'aimais beaucoup cette série qui paraissait dans le journal Tintin. Je la préférais d'ailleurs à Léonard. Il y avait beaucoup de personnages (le shérif, les Teutoniques...) et l'époque me plaisait bien. Aujourd'hui, en relisant cela, je me dis que ce n'était quand même pas terrible, les gags sont lourds, c'est répétitif. Mais, cependant, je garde toujours un petit attachement à cette série et je souris encore sur certaines histoires.
Bof bof bof... pas terrible! En voyant cette bd de Turk et De Groot, je m'attendais à une série divertissante genre Léonard. Mais là, les histoires tournent en rond. Le shérif et Robin Dubois n'ont pas la même saveur que Léonard et son disciple. Les gags sont lourdeaux, c'est lassant à force... Pour les dessins, c'est basique. C'est pas du grand art, mais ça passe. En résumé... bof bof bof.
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