Traces de pneus
Cinq histoires de motards et surtout de vampires qui termineront toutes en queue de poisson !
Motos et motards USA Magazine
Cinq histoires de motards et surtout de vampires qui termineront toutes en queue de poisson ! A travers cinq récits d’époques différentes, les auteurs nous invitent à suivre les tribulations de motards… Frissons garantis !
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Date de parution | Mai 1991 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le dessin d'Eric Puech m'avait bien plu sur Les Enfants d'Eve et L'Immortel, aussi quand j'ai vu cet album chez un de mes bouquinistes, j'ai acheté, d'autant plus qu'il était question de motards et d'Harley-Davidson dans une Amérique remplie de mythologie. Effectivement, dès les pages d'ouverture, on est dans le clin d'oeil appuyé vers Easy Rider, manque plus que "Borrrn to be wiiiiild..." Et quand on lit les autres récits, on déchante un peu parce que le résultat est inégal au vu du sujet qui aurait pu être assez fascinant. Certaines chutes sont surprenantes, voire sans trop d'effet... c'est le cas surtout pour l'histoire sur les chats pendant la Seconde guerre mondiale, où la moto reste très secondaire. Quant à l'histoire futuriste, elle n'est pas convaincante et la moto est carrément inexistante. Je m'attendais à des récits plus couillus où les motos seraient les vraies vedettes, ou tout au moins mieux mises en valeur, alors que là, j'ai l'impression que le scénariste n'a pas complètement développé ses sujets, surtout 2 d'entre eux. Malgré ça, l'ensemble n'est pas totalement négatif, mais il est surtout sublimé par la partie graphique, le dessin hyperréaliste de Puech convenant admirablement à ce type de bande.
Ce comics « Traces de pneus », je l’ai déniché sur un stand d’occasion au festival de Calais en 1991. C’est la belle couverture qui a motivé mon achat. A l’époque, j’adorais ce genre de dessin où je me disais qu’une bd (je ne faisais pas de distinction entre un comics et une bd franco-belge) réalisée avec ce style graphique ne pouvait qu’être un excellent album. Maintenant, j’avoue que j’aime toujours le coup de patte d’Eric Puech mais je lui trouve de nombreux défauts comme une impression que les personnages sont trop petits (ou baraqués) qu’en réalité. De plus, la narration, plus précisément la mise en page ne m’a pas parue aussi efficace que ça car je me suis souvent trompé de sens de lecture. En fait, le point fort de cet album est, à mon avis, sa superbe mise en couleurs qui m’a rendu cette lecture très plaisante à contempler. Et puis, l’excellente représentation des motos devrait satisfaire sans problème tous les amateurs de Harley Davidson ! Quant aux cinq récits disséminés dans ce comics, ils me sont apparus assez variés au niveau de leur situation : les lecteurs découvriront une histoire se passant en Normandie pendant la seconde guerre et un récit futuriste ! Cependant, je dois reconnaître que passés les deux premiers récits, les autres histoires manquent singulièrement de surprises car la trame et la chute restent pratiquement toujours les mêmes. L’effet d’horreur que je m’attendais à ressentir en lisant « Traces de pneus » ne m’est pas apparue si terrifiant que ça, au contraire, l’ensemble de ces récits m’ont semblé relativement gentils… Bref, ce comics ne devrait pas surprendre les amateurs de scénarii fantastiques. A mon avis, ce comics fantastique se révèle assez plaisant à lire notamment grâce à la magnifique mise en couleurs d’Eric Puech. Cependant, j’avoue que les histoires manquent de piquant, de fantaisie pour qu’elles me marquent. Tel que l’album se présente, j’ai passé un bon moment de lecture mais une fois le livre refermé, je reconnais que ces récits s’oublient très rapidement.
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