X-Men - L'intégrale (X-Men)
La saga des X-Men, de 1963 à nos jours...
Auteurs britanniques Auteurs mexicains Couleur de peau : bleu Les débuts des Super-Héros célèbres Les meilleurs comics Marvel Séries fleuves Super-héros Univers des super-héros Marvel X-Men
Ce professeur, connu sous l’identité de Charles Xavier, se déplace en chaise roulante. L’homme est un mutant télépathe. Son rêve ?… assainir cette immense métropole de tout ce qu’elle peut compter comme malfrats de tous bords. Pour ce faire, il a créé et dirige une école vraiment peu ordinaire sise à New-York. Il s’y entoure de cinq adolescents surdoués qui vont créer une équipe d’exception… Le groupe est composé de Hank McCoy –the Beast- quelqu’un qui a tout d’un sauvage mais qui cache une personnalité très sensible ; Scott Scummers –Cyclops- dont le visage casqué émet des rayons destructeurs ; Warren Worthington III –the Angel- doté d’une paire d’ailes et qui peut ainsi voler ; Bobby Drake –Iceman- qui peut réfrigérer n’importe quelle surface… ou n’importe qui ; Jean Grey –Marvel Girl- une rousse qui a le don de la téléportation. C’est dans une salle de classe appelée Danger Room que ces jeunes vont apprendre à se connaître, s’estimer, s’entraîner à toutes sortes de combats… Cette équipe ainsi soudée va bientôt pouvoir s’attaquer aux crapules de New York, dont le redoutable –et redouté- Magneto n’est pas une des moindres….
Les avis
... Ah. Difficile de résumer mon avis sur cette intégrale-là ! La genèse et les aventures de ce qui est devenu -rapport à l'énorme popularité de la refonte 70's- les "anciens" X-Men, ne représentent fatalement pour moi qu'une source de références (très roboratives) ayant peuplé l'Historique culturel du nouveau groupe tant que je n'ai pas eu accès aux rééditions (en tant qu'adulte). Leur impact de séduction a donc été moindre, même si j'ai apprécié la mise en avant du thème originel et original de Stan Lee -l'exclusion- ainsi que les dessins très lisibles du Kirby très raisonnable des débuts. Le passage d'Adams est spectaculaire et je regrette de ne pas l'avoir découvert "en live". Havoc est une très grande réussite graphique, à la fois sobre et spectaculairement nouvelle : l'absence totale de relief de son costume noir, le faisant apparaitre comme un être en deux dimensions, et les " cerceaux " concentriques de lumière qui émanent de son cœur, avec leur symbolique stylisée sur son masque... Inégalé. Ceci étant posé, je suis encore enfant quand je découvre le nouveau groupe et, au delà du choc graphique initial (les visages aux expressions marquées de Dave Cockrum ainsi que son goût prononcé pour le costume symbolico-flashy !), j'ai tout de suite accroché au concept mutant made in Marvel (ils n'ont pas choisi leur sort, ça me parle !) ainsi qu'à la dynamique inter-équipiers : on comprenait tout de suite qui était qui et faisait quoi... La froideur professionnelle de Scott, la distante dignité d'Ororo, la nature sauvage de Logan, la bonhomie mature de Sean, la candeur juvénile de Piotr, la vivacité d'esprit -l'humour- de Kurt et, déjà, l'ambivalence de la personnalité de Jean : "...Oui, non... Peut-être. Pas ce soir, Scott..." ;) L'arrivée de John Byrne, immédiatement après ce premier contact, enfonce le clou et, sous mon regard fasciné -et dans un désordre complet d'achats et/ou d'héritages de proches moins accrocs que moi, et ce jusqu'à ce que ma mère se décide à me les acheter régulièrement une éternité plus tard (!)-, cette famille recomposée -aux très nombreux parents !- s'achemine lentement (trimestriellement ! C'était une torture !) vers des sommets de tension dramatique qui voient leurs identités évoluer, pour certains, de façons tout à fait inattendues -quoique... Alors je vais passer vite sur la période très créative Cockrum/Byrne : tout a été dit sur la mort de John Proudstar, la "prise de poids" de Logan au sein de l'équipe, ou bien la déshumanisation progressive de Jean -je me refuse à considérer la problématique Strange-Girl/Phénix comme une histoire de double identité : ce n'est pas ce que j'ai lu alors. Et tout le délire "cosmique" justifiant sa résurrection commerciale n'est que ça : un prétexte. Au départ de Byrne, un retour en arrière (scénarios simplistes et un Dave Cockrum très mal encré !) très frustrant nous est imposé, avant un certain renouveau avec John Romita junior (la ré- invention de Malicia ; et la mise en abîme de sa double personnalité -Carol Danvers- est particulièrement bien exploitée), et quelques transcendances véritablement artistiques signées Barry Windsor-Smith. À croire que, en fait, la qualité de l'écriture de Chris Claremont dépend de l'artiste avec lequel il partage la réalisation du Comic Book car, avec Paul Smith, on repart vers du plus inventif et plus fun, et Marc Silvestri donnera un punch bienvenu aux scènes d'action du très inégal cycle Inferno. Sans compter une réelle beauté plastique aux héroïnes, Madelyne en tête. Mais l'accession des X-Men à un statut presque divin (dans leur bouquin comme dans la presse spécialisée) achève de les dénaturer : ils deviennent complètement intouchables (indétectables, omniprésents et omniscients...) et, pour le coup, beaucoup moins intéressants. ...Ensuite, eh bien... On a droit à quelques redondances (Magneto gentil, puis méchant, puis gentil...) et des trucs carrément grotesques, comme une Jean Grey qui, non seulement se porte comme un charme après son suicide, mais se voit pour un épisode transformée en "Poulpe-Girl" ! Ororo nous fera le coup de Peter Pan, de son côté... Et je ne dirai rien des refontes successives infligées à cette pauvre Betsy ! Enfin BREF... ! Les meilleures choses ayant une fin, j'ai jeté l'éponge en même temps que Chris Claremont, le scénariste quasi unique de la seconde mouture du concept (car c'est le Grand Len Wein qui a véritablement créé les Nouveaux X-Men, internationaux et caractériels !); Jim Lee a, malgré tout son talent, transformé le canard en press-book indigeste : tout le monde pose ! Mais la genèse bis du titre vaut vraiment le coup : outre des personnages vraiment bien définis et intéressants -on sent bien qu'ils échappent aux visées initiales des auteurs !- la temporalité de l'action (étirée) donne une densité au récit (comme pour Spiderman, en son temps), et la justesse avec laquelle Chris Claremont et ses potes déplacent leurs joujoux sur les cases de leurs aventures -souvent humaines autant que super-héroïques- renforce l'affection qu'on a pour cette création particulière, en confirmant la validité de notre coup de cœur initial. On n'a pas uniquement été séduit : on a eu raison de les aimer.
Ma première lecture : spécial strange 24 qui reprenait la création de la nouvelle équipe (Giant-Size X-Men #1). L'âge d'or des X-MEN. Ceux sont mes héros préférés chez Marvel. Tornade, Colossus, Diablo, Cyclope, le Hurleur, Phénix et Serval. L'un des points forts sont les scénarios de Chris Claremont qui sont novateurs pour l'époque dans le monde des supers héros. Et surtout le dessin de John Byrne avec son style réaliste, clair et fouillé. Il ne faut surtout pas oublier son encreur attitré sur cette série : Terry Austin, car le style de chaque dessinateur varie suivant l'encreur. Il faut bien avouer qu'il a sa part dans le succès de la série. Ne pas oublier non plus les cadences infernales : devoir livrer 17 à 22 pages chaque mois. Difficile dès lors, d'avoir toujours de la qualité. Je me suis concentré sur cette période parce que c'est l'incontournable, que tout le monde doit posséder. Le début du mythe X-Men. A l'époque la Marvel n'était pas au mieux financièrement et peut dire merci aux X-Men. J'ai arrêté de les lire vers la fin des années 1990, trop de X-Men "tue" les X-Men, deux équipes, séries dérivées .... L'appel du dieu Dollars. Pour la première équipe, je conseille les épisodes par Jim Steranko et Neal Adams. Je ne suis pas fan de Jack Kirby. Pour la seconde équipe, la première période de Dave Cockrum, John Byrne et après.... Paul et Barry Smith, Jim Lee et Andy Kubert. 3 étoiles pour l'ensemble car il y a aussi du moyen et du mauvais.
3.5 Je réécris mon avis après avoir enfin pu lire toutes les intégrales X-Men ces dernières semaines. Ma bibliothèque a enfin acheté les intégrales qu'elle ne possédait pas et qui ont été rééditées. J'ai donc une meilleure vue d’ensemble de la série. Les histoires des années 60 sont assez moyennes et je comprends que la série n'ait pas décollé à l'époque. Je suis habitué aux histoires Marvel de ces années et d'autres séries de cette époque ont mieux vieilli. J'aime bien toutefois les numéros faits par le duo Roy Thomas-Neal Adams. Le dessin de Adams est exceptionnel et toujours aussi moderne après plusieurs décennies et c'est dommage qu'il soit arrivé aussi tard dans la série qui fut annulée car ses numéros sont les meilleurs de cette période et encore aujourd'hui comme un classique. Puis vient la renaissance de l'équipe en 1975 avec de nouveaux personnages et très vite Chris Claremont arrive au scénario. Il y a de très bonnes idées et les histoires sont très prenantes. Il y a une galerie de personnages incroyables et les dessinateurs sont excellents, en particulier John Byrne qui a aussi co-scénarisé avec Claremont. Puis les X-Men furent victimes de leur succès et on a droit à plein de séries et de mini-séries autour des mutants et il commence à en avoir tellement que j'ai décroché un peu vers les histoires de 1985-1986. Je trouvais que cela devenait un peu le bordel et cela empire avec les années. Peut-être que j'aurais mieux aimé si j'avais la chance de lire toute la série X-Factor et Les Nouveaux Mutants et pas juste les numéros qui font les crossover avec la série mère. Ajoutons qu'en plus Claremont avait la sale manie de lancer de plus en plus de sous-intrigues qui ne vont nulle part (pour sa décharge il devait souvent changer ses plans à cause des éditeurs) et que ses scénarios deviennent un peu plus difficile à suivre. Et certains scénaristes qui vont lui succéder ne sont pas mieux. Donc je recommande surtout la lecture de l'intégrale 1969-1970 (pour les épisodes de Neal Adams) et des intégrales de 1975-1984. Après c'est à vos risque et périls !
Encore une fois, comme pour les autres grands super-héros classiques de chez Marvel, les séries modernes et les reprises sont nombreuses, et si on veut bien cerner ces personnages et leur univers, il faut commencer par cette intégrale qui reprend leur génèse ; c'est ce que je lisais dans les années 70, j'aimais bien ces mutants aux noms rigolos, même si les ficelles scénaristiques sont ici plus grosses que dans d'autres séries de Stan Lee, et si les fights sont plus nombreux, ce qui peut parfois donner un aspect un peu bourrin. Créés en même temps que The Avengers par Lee et Kirby, les X-Men utilisaient le même concept, celui d'une équipe de justiciers combattant le crime, à ceci près que les X-Men ne sont pas des super-héros comme les autres, puisque ce sont des mutants, dirigés par le Pr Xavier, mutant lui-même et puissant télépathe infirme. Dans l'institut ou école qu'il dirige, il apprend à ses élèves surdoués à maîtriser leurs pouvoirs, à réfreiner leur colère et à utiliser leurs étonnantes particularités génétiques de façon optimale pour protéger une humanité qui pourtant les rejette, en proie à une paranoïa légitime. Traités de monstres, redoutés, considérés comme des parias, c'est encore une fois une façon pour Stan Lee de stigmatiser la différence, concevant après Spiderman, des super-héros à problèmes, méprisés et haïs de la société ; entre bons et mauvais mutants, le message passe difficilement. Au départ, ce groupe est composé de 5 membres : Cyclope (Cyclops) alias Scott Summers, aux rayons optiques destructeurs, Archangel alias Warren Worthington, muni d'ailes, Iceberg (Iceman) alias Robert Drake qui peut manipuler la glace, Fauve (Beast) alias Henry McCoy, colosse à l'allure bestiale, mais en réalité un être sensible et à l'intelligence supérieure ; enfin, Jean Grey possède des pouvoirs de télépathie et de télékinésie. En tant que premier membre de l'équipe, Cyclope est un peu le protégé de Xavier, devenant au fil du temps son bras droit et le leader du groupe. Je n'ai pas très bien connu cette première version, j'ai découvert la série avec l'arrivée de la nouvelle équipe. A ces 5 membres initiaux, qui évolueront au fil du temps, d'autres vont arriver ou les remplacer, seuls Cyclope et Xavier resteront le ferment du collège X-men, dont le costume et le look changeront selon les dessinateurs successifs de la série. Après Kirby qui dessine les 11 premiers épisodes, suivront George Tuska, Alex Toth, Jim Steranko, Barry Smith, Ross Andru, Neal Adams, Don Heck, Dave Cockrum.... de même que Stan Lee est suivi de Roy Thomas, Arnold Drake ou Len Wein, et chacun apportera des touches différentes ou renforcera les relations parfois tendues et complexes que connaissent les personnages. C'est surtout le scénariste Chris Claremont qui en 1975 pratique un dépoussiérage complet de la série qui avait tendance à se répéter, grâce à un apport important de nouveaux mutants comme Diablo (Nightcrawler) alias Kurt Wagner, acrobate surdoué qui peut se téléporter, Tornade (Storm) de son vrai nom Ororo Munroe, capable de voler et de contrôler les éléments, Wolverine alias Logan, au squelette en adamantium et aux griffes rétractiles, un être torturé par ses souffrances et ses démons intérieurs, parfois incontrôlable dans l'action ; il a depuis quelques années acquis une popularité qui fait un peu d'ombre aux autres mutants, et le succès des films de la franchise a amplifié ce phénomène. On trouve aussi Malicia (Rogue), Emma Frost, Hurleur, Colossus ou Thunderbird... Tous ces personnages dont je lisais les exploits dans Strange et Spécial Strange sous le titre "les Etranges X-men", avaient parfois des noms francisés par l'éditeur Lug (Wolverine était renommé Serval). Tous se frotteront à un moment ou un autre au terrible Magneto, mutant surpuissant déterminé à exterminer la race humaine ; ces épisodes étaient souvent invraisemblables, mais très jouissifs. Magneto reste pour moi comme l'un des super-vilains les plus intéressants, à l'égal de Doc Fatalis, l'un des plus perfides en tout cas, car ayant acquis la certitude que les humains et les mutants ne peuvent pas vivre ensemble. Ses pouvoirs avec les champs magnétiques sont très grands, et son équipe de mauvais mutants est aussi intéressante que celle des X-Men, avec notamment Mystique qui a le don de métamorphisme, Dents de Sabre (Sabretooth), véritable machine à tuer, au pouvoir d'autoguérison, qui aura de violents combats avec Wolverine, Crapaud (Toad) un mutant sournois à la langue préhensile, ou le Fléau (Juggernaut), demi-frère de Xavier, doté d'une force surhumaine. Le personnage de Magneto a été incarné d'une brillante façon par l'excellent Ian McKellen dans les films. Bref, une intégrale encore incontournable sur les origines d'un groupe de super-héros de la grande époque, la période Claremont (à partir de 1975) restant la plus captivante.
Je connais relativement mal les X-Men et c'est pour ma culture personnelle que je me suis lancé dans leur intégrale. Le résultat n'est pas désagréable mais je ne suis pas fan. Oh, certes, je pense que si je les avais découvert épisodes après épisodes en étant ado, j'aurais sûrement accroché. Les intrigues ne sont en effet pas mauvaises, assez variées et parfois prenantes. Les personnages ne manquent pas de personnalité et on peut facilement s'attacher à l'un ou à l'autre. Les auteurs ont eu en outre la bonne idée d'intégrer par-ci par-là des sous-intrigues s'étalant sur de nombreux épisodes, avec des passages annonciateurs d'évènements futurs qui sont autant d'accroches qui attisent la curiosité des lecteurs et donnent envie de savoir ce qu'il va se passer par la suite. Mais ça reste quand même du gros récit de super-héros pour adolescent. Les ficelles scénaristiques sont énormes, les facilités et coïncidences trop nombreuses. En outre, la majorité des intrigues de ces histoires consistent en un nouvel adversaire pour les X-Men, un nouveau gros méchant sorti d'on ne sait où "mais plus dangereux que tous ceux rencontrés auparavant", le retour d'un ancien ennemi qu'on croyait mort, ou encore la confrontation face à un autre groupe similaire aux leurs mais opposé pour diverses raisons, et toutes les bastons qui s'ensuivent. C'est assez basique. Et surtout, le manque de crédibilité est souvent flagrant pour un lecteur moderne et adulte. En définitive, j'ai trouvé ma lecture des aventures de X-Men assez plaisante, mais je ne suis pas assez intéressé pour aller de moi-même vers de nouvelles lectures de ces personnages. Et il faut vraiment être fan et avoir grandement apprécié la série dans sa jeunesse pour se motiver à acheter tous les albums de cette intégrale.
Voilà une des séries culte du Marvelverse. La série a été créée par Stan Lee et Jack Kirby en 1963. Mais c'est surtout en 1975 avec l'arrivée de Chris Claremont au scénario en 1975 que la série a réellement décollé. La première période des X men nous présente un jeune groupe d'adolescents aux pouvoirs surhumains luttant pour défendre l'humanité qui pourtant les rejette. Les histoires sont plutôt sympas, pleine d'actions. Mais la caractérisation des personnages n'est pas encore fabuleuse. Avec Claremont, celui-ci change une bonne partie de l'équipe, hormis Cyclope et Jean Grey qui deviendra la redoutable Phénix pour intégrer des personnages moins fades comme Wolverine, Diablo ou Tornade... Les histoires gagnent en épaisseur et en complexité. On peut relever certains des meilleurs arcs de la série : l'affaire Phénix, le club des Damnés, la guerre contre les Broods, la réapparition d'un Magnéto beaucoup plus torturé que chez Stan Lee. La meilleure période couvre à mon avis les années 1975 à 1984. Ensuite victimes de leur succès, les séries mutantes se sont multipliées au risque d'une réelle confusion. On trouvait les X men, les New Mutants, X force, Excalibur, Generation X... Donc un conseil, achetez surtout la période 1975-1984, après le reste à vous de voir...
Ainsi débute une longue saga dont l’immense succès verra par la suite une démultiplication des thèmes… X-Men ?… Ils apparaissent dans leur propre fascicule, N° 1 de Septembre 1963. Aux commandes d’alors : Stan Lee (scénario) et Jack Kirby (dessin) deux véritables pointures du comics. Kirby dessinera les 11 premiers épisodes. Le succès ne cesse de grandir et la série passera par le graphisme de dessinateurs réputés dont Alex Toth, Jim Steranko, Neal Adams, George Tuska, etc… Lee, lui, rédigera les 19 premières histoires et cèdera le relais à Roy Thomas, Arnold Drake, Gary Friedrich. Que du beau monde !… Après une éclipse de 1970 à 1975, la série reprend sous l’égide de Dave Cockrum et Chris Claremont aux scénarios. L’idée, la bonne idée, est d’adjoindre de nouveaux personnages au team de base. Arrivent alors Wolverine, Storm, Colossus et autres mutants que Claremont va s’amuser à faire intervenir dans nombre d’histoires. En 1976, Marvel Girl deviendra Phoenix ; touchant ainsi une plus large frange du lectorat féminin. Par la suite, la série de base va littéralement exploser. De nouveaux scénaristes, dessinateurs feront de véritables et nouvelles créations et « X-Men » se démultipliera en de très nombreuses autres séries aux spécifications diverses. Mais ça, ce sont de très nombreuses autres histoires. La présente série ?… une intégrale. Une vraie. Une intégrale qui reprend la genèse des X-Men dès leur création et ses développements années par années. Des opus qui vont de 180 à 320 pages et qui permettent de revivre ces temps des comics du début des années 60 à nos jours. Tout petit bémol quand même : cette intégrale débute par l’année 75 jusqu’en 85, repasse ensuite par les tous débuts des années 60, puis à nouveau 80 etc… Un certain désordre, c’est vrai, mais pour l’amateur il n’est en rien compliqué de remettre les années d’édition dans leur ordre. Une belle série, une bien belle intégrale pour des héros toujours d’actualité. Et ça va faire 45 ans que ça dure…
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site