Maria Dolares
L'Amérique profonde, un patelin perdu, un vétérinaire au grand cœur, une épouse acariâtre, une femme fatale accompagnée d'un truand blessé en cavale, un flic tordu et une meute de chiens étonnante : la belle tranquilité de ces lieux va vite voler en éclats…
Auteurs espagnols Les petits éditeurs indépendants
Un dangereux criminel s'est caché dans un bois isolé près d'un patelin perdu des États-Unis. Il est blessé et sa somptueuse complice ne trouve qu'un vétérinaire sous la coupe d'une femme acariâtre. Les choses vont vite mal tourner et se transformer en une course poursuite sanglante.
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Date de parution | Octobre 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce polar d'une paire d'auteurs espagnols dont un dessinateur que je ne connais pas, est très américain, ils ont su capter cette ambiance d'un trou du cul d'Amérique profonde, avec des personnages très typés, même si l'ensemble est très inspiré des polars néo-noirs des années 90 ; j'y ai retrouvé plein de références et de situations vues dans une quantité de films comme Kill me again, Bound, U-Turn, Last Seduction, Vengeance froide, Fausse Donne ou encore Hot Spot... Le scénario picore un peu dans tous ces films cités, je ne serais pas étonné qu'Abuli s'en soit inspiré directement, il reprend pas mal de clichés typiques du néo-polar de ces années là, mais la façon dont Abuli emballe le tout est proprement virtuose, et le traitement est prompt et très accrocheur. La lecture est plutôt rapide mais ça ne m'a pas dérangé, au contraire, parfois j'aime que ça aille vite sans s'égarer en digressions factices. Le dessin est stupéfiant, c'est d'une beauté sans pareille, le trait est d'une telle finesse, les détails, les plans très cinématographiques, le soin apporté à la colorisation, tout concourt à me faire aimer cet album, je ne sais pas si j'aurais autant aimé si le dessin n'avait pas atteint un tel niveau d'excellence, parce que comme je l'ai dit, le sujet est assez rebattu au cinéma.
Bon avec de telles critiques (lues ici même), une telle couverture et la présence aux commandes de Abuli dont j'adore sa série phare Torpedo, on ne peut logiquement pas être déçu ! Et bien si, patatras !!!! Cette histoire de truands en cavale, femme fatale et bon véto martyrisé par une femme acariâtre sentent le déjà vu des séries B américaines, c'est exactement ce côté noir, sexy et violent qui fait tout le sel d'une série comme Torpedo, l'humour en plus... On a le droit à une très belle mise en page, des dessins beaux et précis magnifiés par une palette de couleurs toute en finesse et la Maria du titre, qué bomba !!! Mais voilà ! On cherche à en faire le personnage principal alors que je ne suis même pas persuadé qu'elle le soit tant ses apparitions fulgurantes sont négligées dans le terme narratif de l'histoire, pour preuve en est que l'histoire se conclut même sans elle !!! (Attention je n'ai pas dit qu'elle disparaissait mais l'histoire se prolonge sans se soucier de ce qu'il advient de son sort). Pour le reste, l'humour est présent, on passe un bon moment mais le tout se lit beaucoup trop vite et sans profondeur... C'est un très bel album à offrir, à lire mais peut être pas à posséder tant on peut avoir l'impression de survoler littéralement au dessus de l'histoire comme un épisode de n'importe quelle série télé que l'on regarde sans convictions... Ce one shot mériterait une suite afin d'épanouir un peu plus les protagonistes mais tout semble être déjà dit et au final on se retrouve avec un chouette épisode pilote distrayant mais sans plus ! Dommage !
Les dessins sont d'une extraordinaire beauté par un auteur espagnol que je ne connaissais pas. Il mérite réellement le coup d'oeil pour les amateurs de très belles planches. J'ai beaucoup apprécié le découpage également de cette histoire. Les différentes scènes s'enchaînent avec beaucoup de panache sur des décors magnifiques. On est très vite plongé dans ce récit haletant avec une ambiance très bien restituée. Cependant, la lecture sera assez rapide pour notre plus grand malheur. C'est si bien rythmé! Le scénario est un polar classique contant les mésaventures d'un vétérinaire vivant avec une épouse acariâtre, qui tombe sur une beauté fatale, à savoir la fameuse Maria Dolarès. Cette délicieuse femme fatale aux contours visuels généreux :8 se sert de lui afin d'aider son malfrat de mari. C'est du mille fois déjà vu. Mais c'est tellement bien réalisé avec un dessin au top!
Voici une bonne histoire, très classique, sans grande originalité, mais solidement structurée et narrée avec ce qu’il faut de fantaisie pour tenir ses lecteurs en haleine durant les 46 planches de l’album. Le dessin et la mise en couleur directe ne sont pas sans rappeler le travail du génial Hermann. L’ambiance visuelle tout en pastels évoque magnifiquement l’ambiance automnale. Le trait réaliste s’efface parfois derrière une représentation plus caricaturale, qui accentue la bêtise et le comportement grotesque des truands ou la méchanceté de la mégère. Quant au bestiaire fabuleux du vétérinaire, à la fois inquiétant et burlesque, il fait irrésistiblement penser à une sorte de cour des miracles version canine. « Maria Dolares » est donc un album au dessin accrocheur, avec une histoire plutôt plaisante.
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