Attila... mon amour
Septembre de l'an 449 après Jesus Christ, Attila, le grand Khan, installe son immense campement sur l'estuaire du Danube.
Attila, Gengis Khan et les Hordes Au temps de Rome et de l'Empire Romain Vécu
Septembre de l'an 449 après Jesus Christ, Attila, le grand Khan, installe son immense campement sur l'estuaire du Danube. Parmi les nombreux présents, qui lui sont offerts par l'Empereur romain, se trouvent La Lupa, mi-louve, mi-romaine qui dispose d'un sens stratégique génial et d'une connaissance aîgue des défenses romaines. De plus, elle voue une haine féroce et incompréhensible envers les Romains, surtout envers leur Empereur maudit, Valentinius et envers leur courageux général Aetius, dernier rempart de l'Empire face aux barbares. Avec l'aide de la Lupa, Attila va alors lancer ses hordes sur l'Empire romain d'Occident et entamer, face à Aetius, une gigantesque partie d'échec à l'échelle de l'Empire tout entier.
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Date de parution | Novembre 1998 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Cette fois, Mitton se contente de scénariser cette histoire qui relate les dernières années d'un Empire romain finissant, menacé par les Huns, dont le chef Attila revêt ici une dimension plus humaine, loin de l'image féroce et stéréotypée qu'en ont dressé les historiens. Il faut dire que les chroniqueurs de son époque qui n'étaient le plus souvent que des moines, ont considérablement noirci le personnage, et ce n'est pas pour rien qu'il fut surnommé le Fléau de dieu, de même que son fameux mot "Là où mon cheval est passé, l'herbe ne repousse jamais" est certainement apocryphe et inventé de toute pièce par ces mêmes chroniqueurs guidés par la peur. Ici, Attila est épris de la belle Lupa, vêtue de sa peau de louve, et se laisse plus ou moins influencer par cette créature intelligente et troublante. Mitton confie le dessin à Franck Bonnet, mais fait du Mitton, avec son cocktail favori d'action, d'érotisme et de cruauté. Le dessin tarde un peu au début à s'affiner, mais ensuite Bonnet s'offre de beaux cadrages et des perspectives héritées de la technique cinématographique. Une série agréable à lire mais qui selon moi, ne mérite pas une note plus élevée.
J'ai découvert Mitton avec l'excellent et polémique Quetzalcoatl. Je souhaitais poursuivre en découvrant son L'Autre Monde oeuvre historique un peu dans la même veine. Mitton au scénario et Bonnet au dessin nous invitent à travers les steppes sauvages, à suivre la destinée d'un des plus célèbres conquérants de l'Histoire : Attila. Un récit quelque peu réaliste qui restitue avec crudité et cruauté cette époque barbare. Attila n'était d'ailleurs pas le barbare sanguinaire mais un homme très au fait de la civilisation latine. La réputation qu'il s'est faite a été quelque peu construite dans l'imaginaire collectif. On se fait une autre idée de ce qu'était la civilisation des Huns. C'est vrai qu'on pourrait reprocher à l'auteur de mélanger ses fantasmes sexuels avec le récit historique. Il y a de la complaisance dans les scènes érotiques. :8 Mais bon, ce n'est pas là l'essentiel. Par ailleurs, le suspense quant à la véritable identité de Lupa, la femme louve, est minutieusement distillé dans chaque album. Cachée sous une dépouille de louve, la Lupa, offerte en cadeau à Attila, va séduire et se servir du Khan et de ses appétits de conquêtes pour se venger de Rome. Graphiquement, on en prend plein les yeux. L'auteur nous offre en véritable virtuose un dessin clair et précis qu'on appréciera. :: Une véritable saga historique à découvrir absolument. Toutefois, réservé aux adultes car certaines scènes peuvent s'avérer choquantes dans le monde des Barbares... Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.75/5 - Note Globale: 4.5/5
C'est pas mal comme histoire, mais à aucun moment je ne l'ai trouvée assez bien pour pouvoir avoir un 4/5. Je pense qu'il y a deux raisons à cela. Tout d'abord, durant les six tomes, plusieurs moments ne m'ont pas captivé. Je les lisais avec aucune passion. Je trouve aussi les personnages froids hormis la Lupa. Je ne sentais pas leurs émotions et leur destin me laissait un peu indifférent. Finalement, je crois que la seule chose vraiment bonne est la Lupa. Contrairement aux autres personnages, je sentais vraiment ce qu'elle ressentait. Son histoire mystérieuse est très captivante et aussi tous les moments ayant un rapport avec elle (par exemple la partie d'échec où Attila la mets dans son pari). J'aime aussi lorsqu'elle se prend pour un loup. Il y a quelque chose de charmant dans ses gestes de loup.
Une bien bonne histoire. D’abord la période scénarisée : le milieu du premier millénaire avec ses invasions qui bousculent l’hégémonie de l’empire romain déjà chancelant. Ce ne sont plus les grandes batailles qui vont décider du sort d’une contrée, d’un pays, d’un empire même… mais l’argent et les présents que l’on offre pour retarder… l’inéluctable. Attila ?… mon dernier souvenir est une histoire de « Timour » (Le fléau de Dieu). C’est vous dire !… Mais ici Mitton, dans un bon scénario, présente ce personnage sous un aspect nouveau : Attila n’était en réalité pas une brute épaisse comme souvent présenté, mais quelqu’un qui –hors ses velléités guerrières- était un grand tacticien, politique et –dans sa façon de vivre- assez raffiné. La bonne idée ?… l’avoir fait rencontrer « La Lupa », une Romaine dont on ne saura qui elle est réellement que dans le 3ème tome. Et cette jeune femme au dos brisé, fille répudiée de l’empereur romain, qui hait Rome de toutes ses forces, va devenir la conseillère principale du Hun, l’aider dans ses conquêtes.. Le dessin ?… quelques défauts dans ce premier tome. Si le graphisme d’ensemble, réaliste, est bien exécuté, des personnages principaux souffrent d’approximations quant à certaines proportions du corps, sont parfois monolithiques dans leurs expressions. Mais le dessin ne fera que s’améliorer au fur et à mesure de la parution des albums.. Bien apprécié également la reconstitution d‘époque assez minutieuse et où, surtout, les personnages sont « sales », dépravés, « rugueux » »… comme ils l’étaient en ce temps-là. Une bien bonne série où j’ai apprécié quelque chose « d’autre ».
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