Je ne savais pas quoi t'offrir donc je t'ai pris ça

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

La solution IDEALE pour ceux qui ne savent pas quel cadeau offrir.


École européenne supérieure de l'image

Acheter un cadeau, quelle galère ! À côté de la plaque, trop cher, ou pas assez… Je ne savais pas quoi t’offrir donc je t’ai pris ça, c’est le cadeau idéal, celui qu’on achète quand on cherche une idée, en vain ! Osons la franchise, osons l’humour en offrant cet album visuellement attrayant, hors norme, avec un contenu riche, plein d’ironie, de ce vécu qu’on partage tous C’est le livre parfait pour tous ceux qui ont un cadeau à faire et qui n’ont vraiment aucune idée.

Scénario
Jim
Dessin
Jim
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2006
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Je ne savais pas quoi t'offrir donc je t'ai pris ça © Soleil 2006
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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02/01/2008 | Nijal
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je savais que je n'aillais pas aimer, mais j'avais envie de voir comment Jim allait remplir un album avec comme concept qu'il sert uniquement à être acheté parce qu'on ne sait pas quoi offrir à quelqu'un. Donc durant une vingtaine de pages on voit un personnage qui essaie de trouver un cadeau. J'ai souri à deux ou trois reprises et ce n'est pas illisible comme je le croyais, mais le concept tourne vite en rond. L'album ne fait qu'environ 27 pages et il y a du remplissage avec par exemple un dessin qui fait deux pages. On peut dire que l'album est un peu du foutage de gueule, mais personnellement cela ne m'a pas trop dérangé car le titre affiche clairement ce qui nous attend donc c'est pas comme si on était vraiment surpris à la lecture.

30/01/2014 (modifier)
Par Nijal
Note: 1/5

Je suis habituellement l'un des premiers à m'opposer à ceux qui vilipendent à tour de bras la bande-dessinée dite "commerciale" ou "de supermarché". Mais quand on voit "Je ne savais pas quoi t'offrir donc je t'ai pris ça", on est en droit de se dire que la ligne jaune de la surenchère mercantiliste a été franchie. Depuis le milieu des années 90, on a assisté à l'explosion des "BDs à thème", clairement destinées à être achetées comme objet de cadeau. Jim a été et reste toujours l'un des fers de lance de cette explosion, depuis son Tous les défauts des mecs de 1994, jusqu'à Les mariés en fin 2007. L'émergence des "BD à thème" n'est pas mauvaise en elle-même, elle fait partie de l'évolution globale de notre société qui devient de plus en plus consumériste. "Je ne savais pas quoi t'offrir donc je t'ai pris ça" peut représenter la quintessence de ces BDs faites pour offrir. Un grand format pour prendre le plus de place possible sur les rayons, des couleurs criardes pour attirer l'oeil du chaland, un titre énorme et accrocheur pour aiguiser sa curiosité. Tout y est, dans des proportions supérieures à la production "mainstream". Mais une limite a été franchie : c'est la première BD qui assume aussi ouvertement son statut mercantiliste. Mais quel contenu propose-t-elle? Justement, rien ou presque. L'auteur joue sur un aspect soi-disant "décalé", et le lecteur se trouve plongé des les tribulations d'un personnage qui n'arrive pas à choisir un cadeau, qui achète la présente BD, et qui essaie de s'en justifier. Jim y met toute la verve qui le caractérise, c'est indéniable, mais cela ne change rien, car toute la virtuosité du monde ne pourrait effacer la vacuité intrinsèque de cette BD. Si vous voulez offrir, choisissez tout, même le plus médiocre des albums de La Vérité sur..., la démarche sera en tout cas plus honnête qu'avec "Je ne savais pas quoi t'offrir donc je t'ai pris ça".

02/01/2008 (MAJ le 02/01/2008) (modifier)