Les Libérateurs

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

En des temps médiévaux, une menace sournoise plane sur le peuple : l’étranger, cette entité invisible qui peut toucher chaque foyer sans y prendre garde.


Auteurs espagnols Paquet

En des temps médiévaux, une menace sournoise plane sur le peuple : l’étranger, cette entité invisible qui peut toucher chaque foyer sans y prendre garde. Mais les libérateurs veillent. Ils traquent la moindre apparition de l’étranger pour l’éradiquer définitivement. Saint, rêvant de gloire et de justice, rejoint les rangs des libérateurs . . . "Il est de la responsabilité de chaque libérateur d'alléger la souffrance que l'étranger cause parmi les habitants. Et ils ne devront ressentir ni compassion, ni pitié en les libérant, car la corruption puise sa force dans leurs âmes sans vertu aucune". Alec Lean, libérateur de l'ordre des Sanguinaires

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Libérateurs © Paquet 2005
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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08/01/2008 | Pierig
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Par Erik
Note: 2/5
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Je trouve que l'idée qui est véhiculée dans cette bd est très intéressante à savoir la bataille que se livrent les libérateurs avec l'étranger. Cet ennemi est invisible au point où l'on se demande si tout cela est bien réel. Après, on est certainement au stade de l'allégorie surtout quand on songe que l'ennemi peut venir de l'intérieur pour pousser des gens à se battre contre leur autorité. Il suffit de voir comment un peuple peut se libérer d'un oppresseur quelqu'il soit. Le message a une portée universelle. Le dessin me semble beaucoup trop angulaire mais je dois reconnaître une certaine expréssivité des personnages qui ne laissera pas de marbre. Par contre, ce qui pêche vraiment, c'est la mise en scène du scénario. On sent qu'il y avait beaucoup de potentiel avec cette oeuvre de cet auteur barcelonais mais cela a été maladroitement exploité. Cela passera sans doute pour certains lecteurs qui y trouveront leur compte. La lisibilité est donc le grand point faible. Or, c'est pour moi, l'un des critères essentiels qu'un scénariste se doit d'avoir toujours en tête.

16/01/2011 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Alléché à l’idée de me délecter de ce one shot après avoir lu Le Magicien d'Oz, la déconvenue n’en a été que plus grande. Pourtant, j’adore le rendu des planches, raison pour laquelle j’ai craqué sur cette bd. Fernandez a un sacré coup de pinceau et la technique qu’il utilise, qui consiste à se passer de l’encrage pour ne laisser apparaître que les couleurs, a d’ailleurs aujourd’hui son petit succès. Ca déchire visuellement. Mais il est à regretter que l’auteur, qui signe aussi le scénario, n’ait pas le même talent pour raconter une histoire. On dirait que l’auteur mise tout sur le visuel, l’esthétique. En effet, sous une apparence des plus avenantes (dessins stylés et mise en couleur des plus flatteuses), se cachent un récit nébuleux et une narration confuse (exigeante diront certains) qui n’est pas sans rappeler le catharisme du temps de l’inquisition. La thématique abordée (le fanatisme religieux ou autre) n’est pas dénuée d’intérêt mais le récit me semble inutilement alambiqué. De plus, la fin n’en est clairement pas une puisqu’elle appelle une suite . . . Peut-être faut-il voir dans cet essai une nouvelle stratégie de l’éditeur de publier directement des tomes 1 de séries sous forme de one shot pour éviter de rallonger leur longue liste de séries abandonnés (Banana fight, Dontar, L'ours de la Spadaccia, Les passagers de la dernière vague) ?

08/01/2008 (MAJ le 08/01/2008) (modifier)