Tigres et nounours (Lions, Tigers and Bears)

D'ordinaire, je suis plutôt bon public des séries jeunesse à base de fantastique et d'imaginaire. Mais que celle-ci est plate ! Tellement formatée et prévisible que je me suis ennuyé tout au long de ma lecture. Le dessin est sous influence complète du style dessin animé Disney. Sans finesse, les premières pages m'ont rebuté par l'utilisation abusive d'effets de flous comme maladroitement issus de l'animation. Cela se calme par la suite. Mais la narration graphique reste médiocre à mon goût. Les cadrages sont sans saveur, toujours les mêmes, n'arrivant absolument pas à rendre certaines émotions comme la peur du jeune héros pour laquelle l'auteur est obligé d'utiliser sans succès des expressions exagérées du visage. Quant au récit, passée l'idée ma foi pas inintéressante de gardiens-nounours qui protègent les enfants des bestioles et autres monstres du placard, cela tourne très vite à des scénarios d'aventure/action basiques et pas très captivant. Une tentative d'inventer un monde imaginaire original qui tourne à de la fantasy stéréotypée. Du coup, je me dis que le public visé par cette série doit être manifestement jeune car je ne vois qu'un enfant de moins de 10 ans pour ne pas s'ennuyer à la lecture de ces pages si fades. Et encore ce ne serait pour lui qu'un divertissement dont il ne garderait guère le souvenir, je pense.

22/06/2008 (modifier)

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"Tigres et nounours", un titre bien original comme un clin d'oeil au film Tigre et dragon bien que cela n'aie rien à voir. Un petit garçon reçoit un cadeau de sa grand-mère, à savoir quatre félins en peluche qui sont sensés le protéger contre les monstres de la nuit. Elle lui a également conseillé de les disposer aux quatre coins de son lit, afin qu'ils le protègent des créatures mal intentionnées. Une nuit, Joseph va découvrir un autre monde, où ses peluches sont de fauves bel et bien réels... Là où Agathe Saugrenu a lamentablement échoué, cette série résolument comics brille de tout son éclat. Un graphique magnifique tout d'abord qui rappelle les dessins animés de Walt Disney avec sa colorisation pimpante et une histoire véritablement entraînante dans un autre univers qui appartient aux seuls enfants qui ont peur du noir. Ces aventures agissent comme une cure de jouvence qui nous rappelle une époque déjà bien lointaine de nos peurs infantiles et de notre débordement d'imagination. Les dialogues sonnent résolument modernes. Certes, on pourra objecter que la morale est sauve, que les notions de bien et de mal sont parfaitement distinguées et que les valeurs prônant l'amitié sont de rigueur, mais c'est avant tout un divertissement pour les enfants. Et nous parents, on ne peut qu'être nostalgiques.

18/03/2008 (modifier)

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"Tigres et Nounours" les bisounours montrent les crocs... Pour se faire une petite idée, l’histoire de Bullock est assez similaire, en tout cas dans l’esprit, de celle du film d’animation Monstres & Cie. Le petit Joey a reçu en cadeau de la part de sa grand-mère quatre peluches chargées de monter la garde durant son sommeil. Mais à la suite d’une fausse manœuvre il se retrouve dans le royaume imaginaire où les Peluches sont en guerre avec les Bestioles. Et de lui va dépendre l’avenir de la terre et de sa future âme sœur... Vous l’aurez compris cette œuvre est d’abord destinée aux enfants mais le scénario est suffisamment travaillé, notamment sur le thème de l’imaginaire, mais je n’en dirai pas plus, pour attirer un lectorat plus mature. J’ai bien aimé le premier tome, un peu moins le second, l’effet découverte n’étant plus là. Les dessins de Lawrence sont plutôt chouettes, assez modernes, épurés, avec un encrage fin et appuyé. Les animaux/peluches sont tout mignons, les monstres vilains pas beaux, pile dans le ton de l’histoire. En revanche, ses couleurs informatiques sont moyennes. La palette de couleurs colle au ton du conte de cette bd jeunesse, mais mériterait d’être un peu plus travaillée. L’auteur utilise deux effets qui m’insupportent et qui me piquent les yeux : le flou en arrière plan pour donner de la profondeur, et le contour lumineux à peine diffus appliqué sur les bords extérieurs de l’encrage d’un ou plusieurs personnages pour le ou les mettre en avant (qui donne l’effet d’un double encrage : noir puis blanc). Je n’ai rien contre la facilité quand elle est efficace, mais là, c’est vraiment moche, heureusement que ce n’est pas employé sur toutes les planches.

09/01/2008 (MAJ le 09/01/2008) (modifier)

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